Bienvenue au Club Matthew

« VOLEUSE D'ANTOINE !! »

Personne n'avait eu le temps de faire la moindre remarque à propos de la proposition de Sophia, pas même William lui-même qui de toutes façons était trop occupé à presque se cacher derrière son assiette, et heureusement pour lui car Hugo s'était relevé si soudainement que la plupart des plats auraient pu tomber. Maxwell et Thomas, en coeur malgré leur récente séparation, s'emparèrent des plats les plus en situation de risque, les soulevant avec des mines cependant parfaitement stoïques, comme habitués aux réactions de Hugo. Ils s'en attendaient presque pour leur part, tout comme Hayden et William, contrairement à Evans qui poussa un cri de surprise et Alistair qui darda sur Hugo un regard curieux, relevant un sourcil. Sophia, toujours accrochée à Antoine, détailla l'homme qui venait de se lever. Pas vraiment grand, elle devait faire sa taille puisqu'elle-même était plus grande que la moyenne des femmes surtout sur ses hauts talons qui ne lui faisaient pas peur malgré sa longueur, il avait un air particulièrement familier...

Elle claqua des doigts en se rappelant soudain de l'évidence : ce garçon était le jeune homme qui l'avait accueillie lorsqu'elle était entrée dans le club pour la première fois. Elle n'y avait jamais vraiment trop mis les pieds jusqu'à présent, bien que connaissant très bien Antoine, alors ce n'était pas difficile de retrouver ce presque détail à son esprit dans ses souvenirs de ces lieux. Comment se nommait-il déjà... Théo ? Léon ? Quelque chose de bien français, avec une consonne ouverte... C'était ce garçon qui avait pris soin de lire le CV d'Alistair le premier jour et de lui expliquer les bases, n'est-ce pas ? Et Antoine lui en avait parlé. C'était vrai : c'était Hugo, le prétendu mentor dont elle avait entendu parler. Et il disait que c'était son Antoine ? Sophia esquissa un sourire en coin, légèrement narquois, un peu hautain, presque victorieux en vérité. Qui pouvait oser se prétendre plus proche de cet homme qu'elle ne l'était jusqu'à présent ?

Alistair porta sa main à son front avec un soupir lorsqu'il vit Hugo enjamber la table pour trotter jusqu'à Antoine, et comme une fille jalouse s'emparer du bras libre de l'homme. Antoine releva un sourcil, un petit sourire pincé sur les lèvres : s'il avait pensé éveiller les flammes de la jalousie en un tel lieux ! Le latino se pencha près du torse de son ami, et dans l'intimité de l'angle accorda un clin d’œil à Sophia. Cette fois-ci, les yeux de cette dernière s'éclairèrent d'une étincelle. Ce garçon était intéressant, bien plus qu'il ne l'avait laissé supposer jusqu'à présent ! Alors comme ça c'était un défi à l'amical qu'il demandait ? Sophia ne perdait jamais, ça non !

« Du coup, c'est toi qui va nous dessiner des prototypes de tenues ? Ca va pas être trop dur avec toute les différentes personnalités pour faire un truc uniforme ?
-Ooh, ça t'inquiète mon chou ? C'est vrai qu'avec ton style vestimentaire tu ne dois pas capturer toutes les subtilités de la mode masculine, je vais m'occuper de tout ! Y compris de ce grand garçon », répondit la sœur d'Alistair, sur un ton d'évident humour alors qu'elle se serrait un peu plus contre Antoine.

Antoine esquissa un rire nerveux un peu forcé, qui se transforma en vrai rire lorsqu'il croisa la bouille de Sophia qui se retenait clairement de rire elle-même. Elle porta sa main à sa hanche d'un air sévère, se penchant vers Hugo avec un petit haussement hautain des sourcils, le sourire moqueur alors qu'elle renchérissait :

« Je connais ses marques de slip depuis qu'il est sorti du collège chéri, alors laisse faire les grandes !
-Okay, ça suffit maintenant. »

Alistair venait de se relever de sa place avec un soupir, levant les mains en signe de trêve alors qu'il s'approchait du petit groupe. Antoine esquissa un sourire en rentrant la tête dans les épaules comme attendrit par cet acte :

« Tu viens me sauver ?
-Tu as l'air d'aller très bien entouré de tes deux Spice Girls », soupira le moustachu en arrivant à sa hauteur.

Il se décala alors du côté de Hugo et l'attrapa sans crier gare par la ceinture, le tirant vers lui d'un petit coup sec des articulations de ses doigts bien ancrés dans l'espace entre le bas du dos et le vêtement de l'hôte. Il le tira littéralement à ses côtés, lui tenant les hanches à côté de lui sous l'air surpris d'Antoine. Sophia le détailla un instant, reconnaissant évidemment son air - qui cependant ne changeait pas de d'habitude pour un non-initié - de plaisantin alors qu'il plongeait littéralement sa main dans la poche de jeans opposée de Hugo comme pour l'empêcher de s'échapper, rangeant son autre main dans sa propre poche de pantalon. Sophia se détacha de Antoine, portant sa main à son menton d'un air pensif.

« Partage une peu, railla avec une forte ironie Alistair.
-Tu es déjà en couple Al ?
-Nan, mais entre cette tête à claque et toi je préfère partir avec le lot de consolation. »

Sur ce mots il mima le baiser sur le front d'Hugo, avec une légère distance de sécurité cependant, comme pour ponctuer la blague qui arracha un cri de frustration à sa sœur alors qu'elle frappait du talon à terre, les poings serrés et les joues gonflées.

« You meanie !! », jura la fille en anglais alors que Hayden, qui semblait avoir compris la plaisanterie aussi, appliquait un tope-là avec Alistair, leurs mains bien levées au dessus de leurs épaules.

Alistair tira alors Hugo vers la table, le forçant à se rasseoir en se détachant enfin de lui, mais s'asseyant tout de même à côté de lui. Il se pencha légèrement au dessus en avisant du regard l'air évasif de William, ignorant les regards surpris de Maxwell et Thomas qui étaient évidemment les moins habitués du lot d'hôtes au comportement d'Alistair.

« Tout comme j'ai appris la coiffure en souhaitant coiffer ma mère, ma sœur a depuis toujours eu une passion pour la couture et plus précisément pour les dessins de mode, ce n'est évidemment qu'en amateur qu'elle pratique ainsi mais nous avons eu le meilleur milieu de développement et les meilleurs professeurs pour ainsi dire. Je pense que vous devriez jeter un oeil William.
-Oui, cela me faisait plaisir que tu regardes Will. »

Cette fois-ci Alistair darda un regard surpris sur Sophia qui avait ramené sa pochette d'artiste devant elle et avait pris une pose beaucoup plus tendues, les lèvres pincées et les yeux plissés. William cessa de la fuir du regard, relevant doucement les yeux vers elle avec une légère hésitation. Il sembla un instant que sa peau de porcelaine rougissait légèrement.

« ... Tu as toujours été talentueuse So.
-Et toi toujours aussi couard, oublions le passé veux-tu ?
-Je rate quelque chose, releva Alistair en croisant les bras.
-Tu le ne sais pas mais nous sommes sortis ensemble au lycée, expliqua Sophia en se recoiffant d'une main avec un soupir. Mais Will et si...
-Je suis si quoi ?, grogna d'une voix grave le patron en croisant bras et jambes. Je croyais que tu voulais oublier le passé ?
-Veuillez accepter mes plus plates excuses messir de Ferval ! », s'exclama avec exagération la jeune femme en levant le nez.

Cependant, leur accrochage ne dura pas bien longtemps car elle s'approcha de la table. Hayden arrangea un des fauteuils et elle pu s'asseoir entre lui et Alistair, entrouvrant sa pochette. Elle remercia d'un geste le barman qui lui proposait de manger en peu, disant qu'elle en goûterai un bout dans l'assiette d'Alistair mais qu'elle avait déjà dîné, puis sortant quelques croquis elle les tria avant de les tendre, non pas vers William, mais vers Hugo.

« Si vous permettez j'aimerai faire mes preuves. Vous craignez que ce soit difficile d'adapter une tenue de type uniforme à la personne, mais comme je le disais vous sous-estimez la mode masculine. Contrairement à la mode féminine qui se développe surtout dans la différenciation des vêtements, dans la mode masculine c'est surtout la manière de porter le vêtement qui change tout. Malgré tout, rien n'empêche d'appliquer des variations sur une veste : c'est d'ailleurs ce qui défini la mode dans les costumes, on ne peut jamais porter un costume d'une année sur l'autre, retenez cela les garçons ! »

Elle déposa les papiers dans les mains d'Hugo, mais cependant ne retira pas les siennes, commençant par lui indiquer des détails sur le dessin bien qu'il fut à l'envers par rapport à elle.

« C'est assez extravagant parce que j'ai fait ce projet avec en tête un thème d'uniforme de fanfare pour un groupe allemand indépendant lors d'un concours, mais ça fera l'affaire pour présenter le principe. Voyez sur ce premier dessin, réalisé pour le batteur, la simplicité de la coupure. Cependant, elle garde sa particularité : la veste a été raccourcie de sorte que le haut soit visible en dessous, le chapeau a été adapté pour prendre une forme plus arrondie rappelant la casquette qui est son accessoire favoris. Cependant la coupe du pantalon, les boutons de manchette, la plumette, tout cela est retrouvé dans... »

Elle retira le dessin, le glissant sous les autres.

« ... Les autres tenues. Ici c'est celle du bassiste qui est un peu plus en avant, du coup j'ai aussi travaillé sur les chaussures contrairement au batteur qui a plutôt intérêt à être à l'aise dans ses baskets. Les Bassistes et les Batteurs sont plutôt des musiciens d'arrière-plan alors cela reste assez discret mais j'ai pu me permettre des fantaisie, le bassiste aime les vêtements orientaux alors j'ai fait un petit motif traditionnel japonais sur sa veste, je l'ai faite aussi plus longue à l'arrière et j'ai réduit la taille du chapeau pour le fixer de côté sur le crâne, les chaussures sont des docks avec des ornements rappelant les boutons et les plumes de la tenue, le pantalon est plus proche du corps... »

Elle passa au suivant, plongée dans ses explications. Les autres hôtes s'étaient penchés ou rapprochés, littéralement accrochés à ses lèvres. Même William qui se disputait plus tôt avec elle observait les dessins avec beaucoup d'attention.

« ... Alors que sur le guitariste, qui est beaucoup plus en avant, j'ai fait quelque chose de plus libre, parce qu'il est aussi un peu dans le groupe la place du rebelle, du coup sa veste est ouverte contrairement aux autres, je me suis permis de transformer les boutons en trompe-l’œil pour les rendre plus souples. J'ai retiré le couvre-chef qui ne lui va pas, mais je lui ai mis une cravate qui fait un rappel de couleur, et j'ai mis un motif dans le dos, j'ai aussi un peu élargi le pantalon parce qu'il aime les baggy mais comme il faut que ça reste dans le thème des autres uniformes j'ai gardé une coupe proche des autres pantalons. Quant au chanteur... »

Elle tourna la dernière page et releva enfin les yeux en achevant son explication :

« Cette fois-ci j'ai opté pour une veste longue à la limite d'un manteau, il faut qu'il en impose. Son pantalon et son chapeau son classiques, mais s'il n'a pas le même c'est que je lui ai mis celui du directeur de fanfare, pour sa place dans le groupe. Il a aussi des bottes plutôt que de simples chaussures, et je lui ai remonté les manches jusqu'au milieu des bras. »

Les quatre tenues restaient dans les mêmes couleurs, gardant un parfait effet d'uniformisation tout en étant très personnalisées. Elle se redressa enfin, ajoutant qu'ils pouvaient se faire passer les croquis qui avaient été repassés au feutre coloré pour chaque tenue et peints d'aquarelle pour établir les couleurs. Elle s'assit un peu mieux sur sa chaise, fixant chacun des hôtes qui cependant n'avaient pas arrêté leur repas, ne voulant pas se mettre en retard, malgré leur attention.

« Je peux faire en sorte d'adapter tout ça à vos personnages, il faudra juste me les présenter. Chaque tenue sera adaptée aussi à vos goûts vestimentaires, mais nous allons établir des accessoires représentatifs, une gamme de couleurs pour le club, en d'autres termes des éléments qui devront être rapportés de tenue en tenue. Il sera important de choisir des matières qui correspondent à tout le monde. L'avantage, c'est que sur le plan des finances c'est monsieur de Ferval qui s'en charge !
-Tout doux, j'ai établi un plan de financement serré, coupa William face à l'air enjoué de Sophia.
-Et c'est tout à ton honneur, monsieur le patron. Au moins, grâce à tes couturiers personnels ils seront vite prêts, du coup c'est à moi de me presser un peu, alors si ça ne vous dérange pas je serais en observation ce soir pour vous découvrir et faire des premiers jets. »

Annonçant cela, elle accompagna le geste d'un clin d’œil et d'un sourire ravis. Cependant, après un rapide tour, elle s'interrogea :

« Tout le monde est bien présent dans les hôtes ? Vous êtes, un, deux, trois... sept, plus le patron ? », fit-elle, comptant Evans dans le lot.

Hugo avait une forte impression à toute l'assemblée, même ceux qui avais deviner son intervention. La tablette était devenu étrangement silencieuse, certains regardait avec un air parfaitement habitué limité blasé par son attitude alors qu'une paire d'yeux louchée sur sa silhouette avec surpris et incompréhension. Evans avait été secouer par cette exclamation soudaine, ne s'attendant pas à un temps de réaction aussi long. Le jeune garçon zieuta la silhouette qui venait de s'accrocher comme un moule à son rocher. Il avait bien vu que les deux hommes semblaient avoir une relation privilégier, mais il aurait parier que l'intérêt du latino se porter plus sur le moustachu que le beau sportif. Silencieusement, le garçonnet avait un pincement aux cœurs qu'il n'aurait pas su expliquer. Ses yeux se posèrent sur la prétendu rival de l'hôte, la jeune femme avait une impression mitigé entre la surprise et le fait d'avoir subi un outrage impardonnable. Elle avait fixé le nouveau venu avec une mine assez supérieur. La demoiselle avait l'air d'avoir un fort caractère et ne semblait pas apprécier qu'on marche sur ses plates bandes. Pourtant, alors que l'ambiance devrait être tendu, Evans ne sentait aucune réel animosités dans la pièce. La bonne humeur d'Hugo même en train de bouder devait prendre le dessus sur toute réel envie d'imposer un conflits. Il ne se douté pas que les deux protagonistes de la querelle avait un accord tacite

Le ventre du plus jeune se remis à gargouiller. Il piquer timidement dans son assiette de quoi satisfaire les cris de son estomac affamée. Il fut rassurée de voir qu'ils n'étaient pas le seul à manger pendant le spectacle. Il jeta un regard vers Alistair qui avait l'air surpris puis profondément exaspéré par la situation. Lui non plus n'avait pas eut le réflexe Hugo et avait surtout était pris par la tempête. Le latino avait pris ses aises sur le Antoine. Son bras pliée venait déposer son coude sur son épaule tenant toujours le bras de sa main de libre. Sa tête se penchée très légèrement vers la tête d'Antoine dans une position décontracté mais, bel et bien possessive. Il souriait à pleine dent face à sa rivale. La demoiselle était perdu dans ses pensés vu la mine légèrement soucieuse qu'elle avait pris un peu avant de claquer les doigts. Un geste surprennent qui n'avais pas vraiment lieu d'être si ce n'est de ponctuer ses réflexions intérieur. Hugo  ne souleva pas cette intervention trop occuper à faire les yeux doux à Antoine tout en nargant très légèrement sa rival d'un sourire moqueur. Tout les deux avait l'air certains de gagner cette compétition. En son centre, Antoine était pris entre les deux feu de ses deux groopie. Il n'avait pas une mine triste, même si son sourire avait quelques reflexe tendu par moment, sans doute ne savait-il pas lui non plus quel bombe risquer d'exploser.

« Du coup, c'est toi qui va nous dessiner des prototypes de tenues ? Ca va pas être trop dur avec toute les différentes personnalités pour faire un truc uniforme ?
-Ooh, ça t'inquiète mon chou ? C'est vrai qu'avec ton style vestimentaire tu ne dois pas capturer toutes les subtilités de la mode masculine, je vais m'occuper de tout ! Y compris de ce grand garçon
-J'espère que tu nous ferra de jolie tenus assortie »

La voix du latino était chantant, narguant un peu la jeune femme de son avantage de travailler avec Antoine. Hugo savait bien qu'il ne pourrait jamais rivaliser avec la jeune femme qui connaissait leurs cibles depuis plusieurs années, mais la guerre était lancée, les deux semblait parler exactement sur le même ton un peu supérieur à l'autre et parfaitement sur d'eux. C'était un spectacle assez divertissant, même pour ceux qui se mettait en scène. La bouille d'Hugo était illuminé d'un grand sourire contrairement à sa mine boudeuse qu'il avait faussement tirée en ce relevant. Ils avaient tous échanger un regard complice avant que Sofia reprennent la conversation en main, les sourcils levé de façon victorieux en ponctuant sa phrase d'un petit rire conquérant :

« Je connais ses marques de slip depuis qu'il est sorti du collège chéri, alors laisse faire les grandes !
-Impressionnant, je suis ravie de rencontré sa maman...[/b] Repondu-t-il en tirant la langue comme un véritable gamin avant de ce faire couper
-Okay, ça suffit maintenant. »

Le latino se redressa légèrement pour apercevoir la silhouette d'Alistair qui venait de couper cours à la fausse dispute entre lui et sa sœur. Il avait peut-être abuser en traitant sa sœur de « maman d'Antoine », même si à ce jour, il ne savait pas que c'était un sujet tabou dans les conversations. Il eut un léger regard incrédule, ne sachant pas vraiment s'il avait dépasser les limites du jeux ou non. Ses yeux fixèrent silencieusement la silhouette du plus jeune hôte qui s'approcher. Evans resta muet face à cet intervention, finalement, Hugo n'était pas le seul à courir après Antoine ?

« Tu viens me sauver ? Fit Antoine presque émus de cette intervention providentiel
-Tu as l'air d'aller très bien entouré de tes deux Spice Girls »

Le profond soupire qu'employer Alistair aurait pu briser n'importe quel doux rêve amoureux. Visiblement, il n'avait pas envie de venir porter secoure à son collègue. Evans observer en silence cette intervention énigmatique qui l'intriguer de ce qu'il avait pu voir, ce n'était pas son genre de participer à ce genre de spectacle. Hugo lui accorda un regard encore plus curieux, inclinent à peine la tête d'un côté en cherchant à comprendre ce que chercher à faire son collègue. Normalement, si Alistair avait eut envie de le corriger, il ne serait pas attarder sur Antoine et aurait directement sermonner le latino. Hugo était tellement perdu dans ses pensés qu'il se fit prendre par surprise. Alistair c'était décalais sur le coté en venant saisir la ceinture du pantalon du latino. Le tenant fermement et tirant d'un coup sec pour le faire lâcher sa prise. Sans surprise, Hugo lâcha le bras d'Antoine sous le coup en se faisant entraîner vers l'arrière. Le visage profondément marquer par la surprise, finalement c'était bien pour lui que l'hôte était venu. Il s'attendait à avoir une frappe physique en correction mais, ce ne fut pas le cas. Au contraire, Alistair passa son bras autours de ses hanches, le maintenant légèrement contre lui tout en faisant une barrière de sécurité pour évité qu'il ne fuit. Les joues d'Hugo prirent un coup de chaud alors qu'il sentais une partie de son dos poser contre le torse de sa d'Alistair.

Il était tellement surpris que son corps c'était tout naturellement laisser guider par les gestes de son manipulateur. Son cerveau venait littéralement de buger, lui qui avait fait tend d'effort pour évité de briser la précieux distance de sécurité qu'imposer Alistair, voilà que c'était lui qui venait de le saisir. C'est mort, désormais, il n'allait plus pouvoir – trop – ce limité, même si c'est effort avait quand même un peu fini par payer. Hugo jeta un regard à Antoine, aussi surpris que lui puis afficha un grand sourire, pas un de ses sourires béat, un vrai sourire étincelante de joie. On aurait pas pu avoir un Hugo plus heureux à cet instant. Finalement, il pouvait perdre la bataille, il avait obtenue quelques chose de bien mieux, d'incomparable avec ce qu'il aurait pu gagner en comparaison. Ses joues toujours un peu rouge, Hugo était sur son petit nuage. Evans, quand à lui, avait assisté à la scène en spectateur muet. Son cerveau commençait à surchauffé en essayant de comprendre les liens qui était tissé dans ce clubs, finalement Hugo était bien intéresser par Alistair et ce dernier l'était aussi ? Cette question resta sans réponse, bien que la suite de la conversation justifié un peu mieux le geste d'Alistair que l'excuse « c'est par jalousie »

« Partage une peu,
-Tu es déjà en couple Al ?
-Nan, mais entre cette tête à claque et toi je préfère partir avec le lot de consolation.
-Hey ! » se plaignit Hugo en faisant une tête de chien battu alors qu'il se laisser encore une fois faire par Alistair.
-You meanie !! »

Bien qu'en étant traité de tête à claque ou de lot de consolation, Hugo rester parfaitement souriant. N'ayant pas tirée la moue plus que quelques seconde pour ponctuer son désaccord. Il lui en fallait beaucoup plus pour le faire redescendre sur terre. Son corps profitant du contacte qu'on lui offrait. Il sentait l'odeur d'Alistair autours de lui tout en se sentant maintenu, un peu de chaleur se diffuser entre eux. C'était particulier vu que pour une fois ce n'était pas lui qui avait été dans la demande. Son regard se posa sur le visage d'Alistair qui ne semblait pas avoir particulièrement changer de d'habitude. Évidement, il se faisait des films tout seul et volé plus haut que le soleil comme si ce simple blague aurait pu lui donner les pouvoirs de Superman. Comme d'habitude, Hugo s'arrêter sur ce qui l'intéresser le plus dans les actions des autres : Alistair était venu le récupéré et avait crée le contacte. Sa sœur eut une réaction adorable digne d'une petite fille qui venait de ce faire voler son grand-frère. Finalement la guerre pour Antoine tomba à l'eau...

Après un rapide échange entre Alistair et Hayden, montrant la grande complicité entre les deux. Le latino fut guider jusqu'à sa place par Alistair qui pris soin de rester assez proche même après avoir couper le contacte. Ils avaient leurs chaises assez proches, si bien que si l'un ou l'autre faisait un geste sur le côté, ils pouvait se touché. Hugo se posa sur sa chaise sans opposer la moindre résistance, les yeux fermer en se dandinant légèrement sur son siège. On l'avais presque perdu. Dans son esprit, elle était très loin ses peurs de ce faire réprimandé. Evans eut un sourire attendris face à cette scène. Pour lui, le latino était une véritable boule de sentiment qui s'exprimer avec le cœur, sans filtre ce qui pouvait parfois être gênant, mais avec une sincérité touchante. Ses yeux basculèrent bien vite vers la silhouette d'Antoine qui ce retrouver enfin libre de ses mouvements. C'est vrai qu'un type pareille devait attirée les foules, seulement il avait garder une attitude assez humble pendant toute le conflit, ne s'étant autoriser à plaisanté qu'au moment de l'intervention d'Alistair. C'était assez impressionnant sachant qu'à sa place Evans aurait sans doute pris ses jambes à son cou en s'excusant platement.

Alistair repris la parole une fois correctement assis, il apporter des explications sur la présence de la jeune demoiselle, qui était sa sœur et la meilleur amis d'Antoine. Evans avait pris son temps pour intégré cette donné dans son petit cerveau, s'étant fait entraîner malgré lui dans la scène du triangle, carrée amoureux.

« Tout comme j'ai appris la coiffure en souhaitant coiffer ma mère, ma sœur a depuis toujours eu une passion pour la couture et plus précisément pour les dessins de mode, ce n'est évidemment qu'en amateur qu'elle pratique ainsi mais nous avons eu le meilleur milieu de développement et les meilleurs professeurs pour ainsi dire. Je pense que vous devriez jeter un oeil William.
-Oui, cela me faisait plaisir que tu regardes Will. »

Hugo s'arrêta de sauté sur ça chaise en entendant le surnom du patron sans entendre une réponse de sa part. Il n'avait pas fait attention à lui depuis l'arrivée de Sofia et ne l'aurait peut-être même pas fait si la jeune femme ne c'était pas directement adresser à lui comme une vieille connaissance. Cette fois-ci l'ambiance fut plus froide que précédemment. Autant, la gueguerre avait donner une ambiance louffoque et bonne enfant, autant maintenant on ressentait le poids de la réalité. Hugo redressa son visage vers la demoiselle puis se tourna vers son patron, répétant l’opération quelques fois. C'est deux-là ce connaissait et avait même eut un petit bout d'histoire ensemble donc la fin ne se conclué pas par un Happy End (encore une). Ses yeux s’arrêtèrent de faire la girouette pour observer les deux autres qui était aussi en phase de rupture. Maxwell avait l'air de trouver la scène intéressant alors que Thomas était égale à lui-même.

«Veuillez accepter mes plus plates excuses messir de Ferval ! »

Mince, Hugo avait raté une partie de la scène de ménage. Il se pencha légèrement pour voir la demoiselle s'installer Elle avait apporter avec elle tout le matériel nécessaire pour pouvoir faire son ouvrage. Les yeux du latino pétillaient de curiosité derrière ses lunettes. Quelques feuilles dépasser laissant apercevoir quelques crayonner appliquer et quelques couleurs savamment choisir pour être assortie Elle avait l'air d'être une personne organise car tout en faisant la leçon sur le fait qu'on ne devait jamais porter une même veste d'une année sur l'autre (ça allait être compliquer à retenir pour Hugo), elle sortie un petit groupe de feuille qui était gribouiller pour en faire des croquis. Evans, lui aussi amateur de dessin bien que pas d'illustration de mode se rapprocha du petit groupe pour apercevoir le travail de l'artiste. Il fut surpris qu'elle lui présente ses travaux à Hugo contrairement aux autres qui aurait pu être plus qualifié que lui pour juger. En tout cas le latino eut une réaction d'enfant en étant tout ébahie face aux travaille de Sofia, buvant ses paroles à grands coups de louche.

Les deux jeunes gens tenait les même feuilles, pendant qu'un admirée le travail en cherchant à suivre tout les explications, la deuxième présentée ses œuvres en lui donnant à tous une descriptions détailler et l'objectif qui était à atteindre dans le costume. Elle présenté des croquis qui avait donner lieu à la création de tenu d'un groupe de musique. Les images défilèrent laissant Hugo dans un silence érudit alors qu'il continuer de suivre ce que lui expliquer Sofia. Il tenait à peine les feuilles pour les garders droites et n'opposer auune resistane quand la demoiselle souhaité changer. L'ouvrage bien que de néophyte était appliquer et soignée, témoignant d'un certains niveau de maitrise. Ce n'était pas lui avec ses dix doigts casser qu'il aurait pu imaginé des tenus aussi élégentes et les représenté. Un avis qu'aurait pu partager Evans s'il pouvait lire dans les esprits. Lui aussi était tout en admiration devant l'aquarelle réaliser. Contrairement à Hugo qui voyait l'ensemble comme des créations individuels parfaitement harmoniser dans un ensemble, lui s'attarder à chaque réalisation. Les deux avait les yeux qui pétillé d'intérêt.

« C'est très beau ! On va être magnifique si tu nous crée des tenus adaptée !  Ponctua Hugo à la fin de la présentation

Il leva ses yeux vers la jeune femme remplis d'admiration bien qu'elle ne pouvait voir qu'une bouille avec un sourire sincère graver dessus. Il fut le premier à faire circuler les différents dessins bien qu'Hugo conserva pendant un moment les croquis du guitariste qui lui avait taper dans l'oeil. Ce n'était pas son genre, mais il trouver la tenu gravement stylée. Il fini par la faire pour que tout le monde puisse jeter un coup d’œil. Evans n'avait rien osé dire de peur d'être mal venu dans la conversation. Il avait déjà pris des aises en venant regarder les croquis de la Sofia alors qu'il ne faisait même pas partie du clubs à proprement parler. Il faut dire que l'ambiance une fois le travail d'hôte terminer, ils était tous plus où moins différents même Hugo qui était celui qui faisait le moins de changement dans son comportement était plus calme en service. La demoiselle annonça comment elle aller se débrouiller pour mettre au point les différentes tenus ce qui entraîna un nouveau accrochage entre le patron et la styliste. Il y allait avoir de l'animation dans le clubs avec la venu d'un nouvel hôte et certainement le passage éclaire de sa sœur...

« Tout le monde est bien présent dans les hôtes ? Vous êtes, un, deux, trois... sept, plus le patron ?
-Non, y manque le remplaçant d'Aleksei qui va pas tarder à arriver » répondu le latino

Hugp redressa la tête comme si cette phrase avait sonner un signal d'alerte. Accordant un sourire doux à la jeune femme en prenant une dernière bouchée avant de ce lever de table, non sans remercier la bouche nourricière qui avait préparé le festin. Evans n'avait même pas pu en placer une vu comme la réponse d'Hugo était arriver presque du tact au tact. Il s’apprête à rétorquer que pour ça part, il ne fallait pas le compté quand son téléphone se mis à sonne. D'un geste paniquer, il se recula de la table pour aller récupéré le dit objet dans sa poche. Le tirant rapidement pour pouvoir récupéré l'appel. Malheureusement, dans la précipitation de ses actes, il avait raccrocher aux lieux de prendre l'appel. Son insulte se tue entre ses lèvres alors qu'il se redresser en s'excusant.

« C'est Sergei, il doit bientôt arriver, je vais le rappeler » Il présenta de nouveau ses excuses avant de quitter la pièces pour prendre l'appel ne souhaitant pas déranger les hôtes qui finissait de manger.

Hugo jeta un regard curieux, ne s'attendant pas à voir débarquer le nouveau si vite. Il eut un grande sourire, un peu carnassier, en venant se penché un peu plus près d'Alistair en jetant un regard à Antoine

« Qui dis mot consent non ? »

Il parler évidement du fait qu'Evans n'avait jamais clairement montré son accord ou son refus pour le poste de mascotte. Montrant que même après tout ses événements, il n'avait pas abandonner son idée de voir le jeune garçons dans une tenu de mignonne.

Sophia réorganisa entre ses mains les différentes feuilles que les hôtes lui rendaient peu à peu, comportant ses personnages longilignes aux aquarelles légères. Les dessins étaient assez simplifiés, mais avec des traits assurés qui s'entremêlaient dans une grande élégance, de boucles dansantes et de lignes légères. Hugo fut celui qui se chargea de lui répondre vivement pour ne laisser le temps à Evans de réagir :

« Non, y manque le remplaçant d'Alekseï qui va pas tarder à arriver.
-Remplaçant ?, s'étonna-t-elle vers Antoine.
-Alekseï est reparti chez lui suite à un appel de sa famille, du coup son frère doit venir le remplacer apparemment.
-Pour ce soir en tous cas, rebondit William avec un léger froncement de sourcils.
-Il est aussi percé que le petit ? »

A la question pourtant innocente de sa sœur, Alistair sentit un rire lui échapper alors qu'il portait sa main sous son nez, se retenant de laisser échapper un gloussement qui néanmoins se transforma en chuintement assez bruyant. Sophia releva un regard de léger jugement vers lui, mais finalement ses joues rebondirent sous ses yeux clairs alors qu'elle se mettait à glousser elle-même de l'absurdité de sa question. Elle lui donna un coup dans l'épaule, lui arrachant un léger rire, et finalement tous deux se calmèrent d'un même trait, reprenant l'air froid pour l'un, et un sourire aimable pour l'autre. Ils semblaient assez discrets dans leur sympathie familiale, et pourtant on pouvait ressentir une grande chaleur dans leur relation fraternelle, si pudique soit-elle. La plupart des personnes autour de la table, en dehors des plus lents, terminaient leurs repas alors que Hayden se relevait pour prendre les assiettes, et les compliments par ailleurs notamment de la part de William et Maxwell qui échangèrent néanmoins des regards de défi en se rendant compte qu'ils avaient parlé d'une voix. Une sonnerie coupa un peu l'ambiance de fin de repas alors que Evans laissait échapper un juron, regardant son téléphone revenu silencieux :

« C'est Sergeï, il doit bientôt arriver, je vais le rappeler. »

Le jeune homme se pressa au dehors, se dépêchant de rappeler ledit Sergeï. Alistair le regarda s'éloigner avec un regard curieux. Il fallait admettre que bien qu'il ait moqué la remarque sa sœur plus tôt, il était lui-même particulièrement curieux de l'apparence de cet homme. Avait-il le même caractère que son frère ? Il espérait qu'il ne serait pas lui aussi aux pieds d'Hayden, ou d'un quelconque autre hôte, les histoires d'amour commençaient à lui donner quelque peu la nausée. Il fut coupé dans sa pensée quand Hugo se pencha vers lui, tirant un peu aussi la manche de Antoine qui se pencha vers les deux avec un sourire curieux.

« Qui ne dit mot consent non ?
-N'ai-je pas déjà dit que je ne consentait pas à être mêlé à ce plan ? », rebondit le moustachu.

Antoine laissa échapper un rire fort, attirant l'attention de Sophia qui se pencha alors aussi au milieu du petit groupe, le regard pétillant et le sourire large :

« Il y a des messes basses intéressantes ici ?
-Ca dépend, tu veux martyriser une pauvre petite chose adorable ?, plaisanta Antoine en riant de plus belle.
-Oh, vous oseriez ?
-Ils font ça depuis une heure déjà, soupira Alistair. Evans, qui est sorti, n'est pas supposé être un employé, mais ils se sont mis en tête de le convaincre.
-Pauvre chou. »

Malgré ses mots, Sophia se mit à rire de la même voix qu'Antoine, tous deux s'emportant mutuellement dans un fou-rire. Alistair leva les yeux au ciel alors que Antoine s'installait mieux dans son siège, reprenant d'une voix moins basse :

« En fait on parlait du concept de mascotte, Al vient de l'expliquer à Will. Du coup Hugo voudrait faire d'Evans notre mascotte, et pour tout dire un poste lui a été proposé au club.
-Alors c'est tout comme s'il était employé, fit remarquer Sophia. De toutes façons une tenue de plus ou de moins à dessiner ça ne me fera pas trop de travail. Une mascotte vous disiez ? »

Sur ces mots elle commença à sortir un carnet qui était glissé dans sa pochette, et tirant un crayon d'une petite cachette dans la tranche de celui-ci elle l'ouvrit pour commencer une ébauche de quelques grands traits. Elle esquissa une silhouette frêle et masculine qui rappelait en effet la démarche timide d'Evans.

« Une mascotte donc ? Le design va devoir inspirer tout autre chose, donc visible à distance, mais assez discret en rapproché... Disons un design un peu court pour ne pas être trop formel.
-Au contraire, coupa Alistair, le poste qui lui est proposé est à l'accueil.
-Je croyais que tu ne voulais pas t'en mêler ?
-Oh la ferme... »

Face au regard noir qu'Alistair lui lança, Antoine éclata de rire alors que Sophia se mettait à changer un peu ses traits.

« L'accueil ? D'accord, alors je vais rendre ça un peu plus formel, peut-être un côté plus majordome, mais toujours un peu jeune. On veut donner une certaine apparence au club après tout s'il est mascotte à l'accueil...
-Oh, ajoute-lui quelque chose de mignon !
-Mignon tu dis ? Une queue de pie et une pince à cheveux peut-être, pour rester formel ?
-Pitié..., soupira Alistair.
-Ne t'inquiète pas, Al, ce n'est qu'une ébauche, tout sera finalisé quand j'aurais défini l'image du club et de ses membres ! »

Sophia accorda un grand clin d’œil à son frère avant de se relever, reprenant d'une voix plus forte qui attira l'attention de William, Maxwell et Thomas qui parlaient à côté d'un document que le patron avait rapporté de sa discussion avec Alistair dans le bureau.

« Bien ! Il va donc falloir que je m'organise une interview de chacun d'entre vous pour connaître vos personnages. Je prendrais un temps avec tout le monde, évidemment je paierai mes consommations et je ferais en sorte de ne pas prendre trop sur votre temps, je me donne un maximum d'une demi-heure mais une moyenne d'un quart d'heure chacun. Qui veut commencer ? Maxwell ? »

La jeune femme posa un regard intéressé sur le vampire qui releva un peu les sourcils en guise de surprise. Cependant il lui accorda un sourire poli, secouant la tête :

« Si vous permettez j'aimerai prendre un peu de temps avant.
-Du temps ?
-Je souhaiterai discuter avec Alistair de son personnage.
-Non, merci, insista d'une voix grinçante l'intéressé.
-En tant que membre du club il va falloir que tu t'en définisses un, chacun ici a un personnage, si tu ne le fais pas cela pourrait t'apporter des problèmes sur le plan personnel. »

Maxwell étira un grand sourire commercial, mais Alistair pour sa part répondit d'une grimace de dépit : il comprenait bien ce que le vampire voulait dire par cela, et au vu du nombre d'arguments qu'il avait avancés dans la soirée à ce propos il n'allait pas pouvoir y réchapper. Il soupira longuement, laissant sa tête retomber en signe d'abandon. Sophia haussa les épaules, tournant alors la tête vers Hugo.

« Tu veux être le premier alors mon chou ? J'aimerai commencer avec quelqu'un au personnage très marqué pour éviter d'influencer mes autres travaux. »

Sophia avait su faire rapidement s’intégrait dans la conversation avec une pointe d'humour qui avait fait sourire même le plus blasé des hôtes. Hugo affichait un plus grand sourire en essayant d'imaginer une personne plus percé que ne l'était Alekseï. Faut dire que le gamin en avait déjà 10 apparent sur le visage, environs 4 ou 5 au niveau des oreilles et 1 soigneusement cacher sur sa langue, à croire qu'il avait pu percé chaque recoins de peau qu'il avait pu trouver de disponible. Alistair avait beau chercher à être le plus neutre possible, il rester un être humain qui avait des réactions parfois spontanée. Les deux eurent pourtant une réaction surprenante, d'abord à peine amuser de la situation avant de se chercher un peu en laissant éclater un rire sincère puis finalement de reprendre leurs têtes sérieuses. Pour Alistair le changement était abrupte, déjà le voir rire était suscité de l'étonnement chez le latino, mais alors il resta con en voyant son collègue reprendre ses airs blasés. Son regard se perdu sur le visage de sa sœur qui avait eu en même temps exactement les mêmes réactions avant de regarder Antoine avec un air ahurie sur le visage.

Il ne savait pas comment s'entendait le frère et la sœur dans l'intimité, mais en jugé par leurs réactions, on pouvait clairement voir une belle relation entre eux. Même sans les connaître beaucoup, on comprenait qu'ils étaient assez proche. Néanmoins leurs réactions simultanée fit plantée le pauvre Hugo qui regarder Antoine en cherchant la moindre explications, des questions qui restèrent sans réponse vu comme celui-ci semblait habitué aux deux. Le latino leva les yeux au ciels avant d’hochés les épaules, un petit sourire amusé. Il y a des choses qu'il finirait par comprendre de lui-même avec le temps. Il était quand même content de voir Alistair entouré de personnes qui lui était familière. Bien qu'il avait bien sympathiser avec Hayden, son comportement était quand même influencée par la présence de sa sœur. La demoiselle avait l'air d'être tout à fait à son aises dans la conversation même quand le jeune Evans fuyait la pièce, téléphone à l'oreille. Il avait pris un peu plus de ses aises malgré son regard extrêmement gêné de partir sans pouvoir aider Hayden à débarrasser au moins son assiettes. Le petit était aller se réfugier dans le seul endroit qu'il connaissait du clubs à part la pièces centrales. Il savait que l'horaire d'ouverture n'allait plus trop tarder, il ne voulait pas déranger une potentielle mise en place. Il se poser dans un coin en parlant d'une voix assez forte contrairement à toute les discutions qu'il avait eut.

Le frère d'Alekseï, même poser sur sa chaise, le regard légèrement dans le vide Hugo avait du mal à s'imaginer le bonhomme. Il faut dire que pour lui, le gamin avait toujours était fils unique ayant trouver deux grands-frère au clubs en la présence de Maxwell et du latino en personne. Faire la rencontre d'un membre de sa famille sans lui allait être particulier, peut-être même plus pour l'ancien mentor que pour Hugo qui allait juste ce sentir un peu mal à l'aise pour un temps. Faut dire que contrairement à Alistair où il s'était montré très câlin quasiment immédiatement, normalement ça prenait au moins une semaine avant que le latino ne se laisse aller à un geste tactile. Il y avait au moins le sujet de l'admission d'Evans dans le clubs qui lui permette d'évité de rester concentrée sur ce sujet. Faut dire que le gamin était rester particulièrement indécis face aux différentes situations et propositions qui lui avait été avancée. Une chose qui était inadmissible et qui donner une occasion en or pour chercher à l’embêté un peu plus. Il avait un allier tout trouver en la personne d'Antoine, tout deux étaient souvent sur la même longueur d'onde quand il s'agissait de faire des bêtises.

Il essayait aussi de rallier Alistair qui ne semblait pas vraiment d'accord. Le latino lâcha un petit rire moqueur en suivant celui que faisait Antoine pour ponctuer la réflexion d'Alistair. Tout deux attirèrent l'attention de Sophia qui semblait être une personne très curieuses. Il était assez marrant de voir qu'une personne totalement extérieur aux clubs chercher plus à d’intégré dans les histoires qu'Alistair qui en faisait partie. Hugo lui accorda un grande sourire amuser pendant qu'Antoine lui expliquer la situation. Faut dire qu'Evans était le genre de personne assez facile à embêté sans pour autant chercher à lui faire de la peine ou le blesser. Sophia devait être aussi de cet avis vu comme malgré sa remarquer assez plaintive pour ce pauvre Evans, elle ne pouvait pas s'empêcher de lâché un léger rire amuser en imaginant la situation ce qui se transforma bien vite. Hugo étouffé aussi rire en voyant les yeux d'Alistair se jeter au plafond d'exaspération.

« En fait on parlait du concept de mascotte, Al vient de l'expliquer à Will. Du coup Hugo voudrait faire d'Evans notre mascotte, et pour tout dire un poste lui a été proposé au club.
-Alors c'est tout comme s'il était employé
-Faut encore qu'il accepte, mais c'est bien partie ~  
-De toutes façons une tenue de plus ou de moins à dessiner ça ne me fera pas trop de travail. Une mascotte vous disiez ?
-Yep une petite créature toute mignonne, tout rond, tout doux ! »

Sophia sembla être prise d'inspiration ou au moins d'intérêt pour la tenu de la ''mascotte'' du clubs. Elle fit apparaître un carnet soigneusement ranger dans sa pochette et de quoi dessiner. En quelques geste habille, elle ouvrit son carnet pour tomber sur une page blanche et commença à faire une esquisses d'une silhouette correspondante à celle du jeune gamin. Il était assez surprenant de voir comme en quelques coups de regard et de crayons, elle avait réussir à assez bien capté la démarche du potentiel futur membre du clubs. Hugo admirée son art appliquer alors qu'elle reprenait la conversation avec les deux autres. Malgré tout Alistair finis par faire partie de la conversation en cherchant à calmer les ardeurs des deux gamins du clubs. Faut dire qu'Hugo imaginée facilement une tenus assez bouffante avec des froufrous et tout ce qui pouvait rappeler la mignonitude. Une chose qui fallait justement évité selon l'avis des autres …

« Au contraire, le poste qui lui est proposé est à l'accueil.
-Je croyais que tu ne voulais pas t'en mêler ? Fit remarquer Antoine dont la phrase fut ponctuer par un léger rire d'Hugo.
-Oh la ferme... »

Le cris du cœur d'Alistair donner encore plus envie de rigoler au latino. Il n'était pas le seul vu comme Antoine continuer de rigoler avec toujours son petit sourire amuser. Hugo restait concentré sur les différentes formes que dessiner Sophia de façon appliquer tout en réfléchissant posément à l'ensemble.

« L'accueil ? D'accord, alors je vais rendre ça un peu plus formel, peut-être un côté plus majordome, mais toujours un peu jeune. On veut donner une certaine apparence au club après tout s'il est mascotte à l'accueil...
-Faut quand même qu'il est la rondeur d'une mascotte !! précisa Hugo
-Oh, ajoute-lui quelque chose de mignon ! Ajouta Antoine
-Mignon tu dis ? Une queue de pie et une pince à cheveux peut-être, pour rester formel ?
-Pitié...
-Ne t'inquiète pas, Al, ce n'est qu'une ébauche, tout sera finalisé quand j'aurais défini l'image du club et de ses membres ! »

La demoiselle ne se laissait pas démonté par les remarques d'Alistair. Elle était amuser par sa réaction avant de reprendre la conversation à tout les membres de la salle. Il ne fallait pas oubliée qu'elle avait été appeler pour une mission en particulier. Elle fit taire les autres conversation en parlant d'une voix posé pour pouvoir annoncer les modalités de son travail. On pouvait pas lui enlever qu'elle était organiser et efficaces. Hugo la regardait impressionner avant de s’affaler un peu plus sa chaise. Pour une fois il n'était particulièrement pressé de passer en premier. Il avait encore la tête dans le coton malgré le fait qu'il parler assez facilement. Son regard balaya la salle avant de remonter ses lunettes de soleils sur le bout de son nez. La conversation était un peu plus intéressante. Maxwel souhaitant absolument travailler sur le personnage d'Alistair, chose que ce dernier refuser depuis un bon moment, faut dire que ce n'était pas la chose la plus naturelle à faire.

Hugo se demandais s'il ne manquer pas à son rôle de mentor de ne pas l'aider à le trouver. Après tout, il devait lui apprendre le métier seulement, la création de personnage rester la spécialisation de Maxwell. Il avait une bonne connaissance de l'attente des clientes et savait adaptée aux mieux les personnalité à des ''personnages''. Surtout que pour le latino, son personnage n'était pas particulièrement différent du lui de d'habitude au points où la seule chose qu'il avait parfaitement retenu était le fait d'évité de tout mélangé dans son cerveau et son cœur en créant une sorte de coque  vide qui servait uniquement pour le clubs. Ses mains venus caresser très légèrement l'arrière de son crâne, normalement il aurait secouer sa tignasse sauf que là, il était coiffé. Il s'arrêta surpris en voyant le regard de Sofia se poser sur lui :

« Tu veux être le premier alors mon chou ?
-Tu es sur ? Fit-il peu sur de lui.
-J'aimerai commencer avec quelqu'un au personnage très marqué pour éviter d'influencer mes autres travaux.
-Pas de problème ! »

En terminant sa phrase, il se redressa sur ses jambes d'un pont. Accordant un sourire à tout le monde avant de se penché un peu vers Alistair, parlant d'un ton un peu moins fort que pour sa précédente acclamation :

« T'en fais pas, tu ne sera pas obligé de te transformer en vampire ! » rigola-t-il en partant vers la sœur de son interlocuteur.

Il fit un magnifique sourire à Sofia en venant lui proposer de passer la porte en premier dans un élan de galanterie. Tournant son visage vers Antoine en lui faisant un clin d’œil pour la blague, l'amant partant avec la maîtresse. Il fit un petit signe avant de repasser devant la demoiselle pour lui ouvrir la porte et réfléchir où elle allait bien pouvoir s'installer.

« Tu veux une table près du bar ? Tu pourra discuté avec Hayden en cas de besoin, il sera au petit soin pour toi si tu as des questions ou un soucis ! »

En même temps, Evans avait fini sa conversation et était retourner silencieusement vers la salle. Il entra d'un pas assez discret, ayant toujours peur de déranger.

« Pas de problème ! »

En un rien de temps, Hugo avait bondit sur ses jambes et s'apprêtait afin d'aider Sophia dans son devoir. La jeune femme s'était emparée d'une autre page de son carnet, et ramenant le tout sous son bras et son crayon à son oreille qu'elle se leva à son tour, suivie de près par Alistair qui allait la contourner pour rejoindre Maxwell à l'entrée quand Hugo se pencha vers lui, un grand sourire aux lèvres. Le moustachu releva un sourcil.

« T'en fais pas, tu ne seras pas obligé de te transformer en vampire !
-Ne parle pas de malheur » , répondit l'hôte au milieu des rires de son collègue, levant les yeux au ciel.

Il se détacha du petit groupe composé de sa sœur, le meilleur ami de celle-ci et son mentor pour rejoindre l'homme vampire à l'entrée de la salle. Maxwell arrangea son manteau edwardien - le seul élément de sa tenue qui lui donnait un peu de classe quand il n'était pas coiffé, et il remerciait Alistair de lui avoir arrangé cela plus tôt ! - tandis qu'il lui accordait un sourire en guise d'invitation. Le moustachu n'était clairement pas emballé à l'idée de faire cela, mais l'argument de la différenciation entre le travail et la vie privée l'avait marqué : il lui avait souvent été dit qu'il ne faisait pas assez de dissociation par le passé, il ferait mieux de se dépêcher d'arranger cela de fait. Ils passèrent tous deux la porte et se dirigèrent vers le bar pour s'y asseoir. Le premier à sortir ne fut pas Hayden, mais Hugo qui tint la porte à Sophia avant de l'inviter à aller vers une table proche du bar, ce à quoi la jeune femme répondit d'un élégant sourire avant d'aller se poser délicatement sur un siège, gardant un oeil attentif sur la silhouette du latino.

Hayden sortit juste après, discutant rapidement avec Antoine avec qui il échangea une blague avant que le brun ne remarque Evans retournant en salle avec son téléphone. Il lui accorda un grand sourire avant de se diriger vers lui, mais au lieu de s'arrêter le contourna d'abord pour aller retourner le panneau sur la porte d'entrée, chose qui lui avait été commanditée par William qui traînait un peu dans le salon pour discuter avec Thomas. Il fit demi-tour juste après pour se pencher par dessus l'épaule du garçon timide, lui accordant un grand sourire curieux.

« Alors ? L'intéressé est en chemin ? »

Il contourna Evans pour se mettre face à lui, les mains sur les hanches et toujours aussi naïvement rayonnant. Sophia l'observait faire avec un sourire en coin, amusée de le voir s'intéresser de la sorte à ce garçon. Il s'était trouvé un nouveau jouet ? En tous cas il était fort divertissant. Elle reporta son attention sur Hugo, attendant qu'il s'installe avant de commencer.

« Bien. Je n'en ai guère discuté avec Will mais je me doute que les couleurs du club correspondent aux couleurs de son premier projet, au pire je lui demanderai... »

Disant ceci, elle s'empara de deux crayons aquarelles dans sa sacoche, un premier qui donnait une impression ocre-dorée, et l'autre qui partait dans des couleurs rouges rosées, comme la couleur d'une tâche de vin. Elle les posa sur la table de même que son carnet et son crayons, et d'un trait commença à dessiner la silhouette de Hugo.

« Bien, j'aimerai savoir si tu as une idée précise de ton personnage tout d'abord, afin de savoir comment nous allons aborder le problème. Nous discuterons aussi des vêtements que tu aimes le plus porter, c'est très représentatif bien souvent, et n'hésite pas à dévoiler tes fantaisies, plus j'en saurais et mieux je saurais adapter ta tenue à ce qui te conviendra vraiment, on est d'accord ? »

Disant cela, elle acheva quelques traits, dévoilant la silhouette élégante mais dynamique de Hugo et sa tignasse ondulée qu'elle avait parfaitement reproduite à l'identique de la première fois qu'elle l'avait rencontrée. Elle releva un regard vers la coiffure actuelle du garçon à cet instant, et releva un sourcil, un sourire taquin sur le visage.

« Jolie coiffure... »

De forts sous-entendus flottaient dans sa voix, elle savait parfaitement qui était le coiffeur. Elle posa les coudes sur la table et, croisant les doigts devant elle, cacha son sourire discret dans un murmure :

« Tu t'entends bien avec mon frère...? »

Comme Evans s'y attendait, à son retour tout le monde avait commencer à s'activer pour rouvrir le clubs. Il jeta un regard curieux aux différents groupes qui passait loin devant lui. Le premier était le Alistair qui avait l'air de rejoindre quelqu'un au loin. Puis suivie de près par la sœur de ce dernier et son mentor. Ils avaient l'air de s'entendre comparée à ce qu'aurait pu faire croire la petite scène juste avant. Hugo se montrant même galant à l'écart de la demoiselle en lui tenant la porte pour la conduire jusqu'à la pièces principale. Evans avait bien fait d'aller dans un endroit un peu plus discret pour discuté. Juste au moment où ses pas l'avaient conduit au niveau de la porte dans la petite pièce, il vu Antoine et Hayden en sortir. Ils avaient tous beaucoup de chose à faire pour pouvoir accueillir les clientes. Hayden devait sans doute faire la vaisselle du repas pour évité de faire négligé auprès des curieuses qui se pencherais un peu trop en avant sur le bar.

Malgré sa démarche de nature silencieuse, Antoine semblait l'avoir entendu. Il se retourna vers lui avec un grand sourire au lèvres. Evans eut un léger mouvement de recul surpris de voir de nouveau l'attention de l'hôte poser sur lui. Il eut une seconde de flottement avant de pouvoir lui rendre un maigre sourire. Il avait dû mal à ce faire à ses élans d'attention qui se poser sur lui d'un coup. Il était un peu mal à l'aise car il n'avait jamais l'impression d'avoir la bonne expression sur le visage. Il pris une grande respiration en le voyant arriver à sa hauteur avant de le voir passer comme si de rien n'était. Son cœur venait de rater un battement et il se sentis un peu mal à ce moment. Ses yeux restèrent accrochèrent à sa silhouette qui partait vers l'entré du clubs pour retourner la pancarte qui signalée l'ouverture ou la fermeture du clubs.

Son sourire ne s'était pourtant pas effacé après ce petit choc. Evans n'avait pas eut le temps de tout comprendre avant de voir de nouveau l'hôte face à lui. Légèrement penchée pour pouvoir limité l'espace entre eux. Antoine avait encore un grand sourire tout amuser en l'abordant cette fois-ci :

« Alors ? L'intéressé est en chemin ?
- Oui, il s'est encore perdu. Il a un sens de l'orientation aussi développée qu'une moule, cet idiot »

Il contourna Evans pour se mettre face à lui, les mains sur les hanches ce qui eut le don de faire légèrement le faire paniquer. Il comprenait pas pourquoi il se mettait en position d'autorité alors que son sourire semblait éblouir de sa joie et de sa bonne humeur, l'état d'esprit totalement contraire à celui d'une personne qui voulait se montré autoritaire. Peut-être qu'il n'avait pas apprécier sa manière de parler ? Faut dire qu'il avait parler d'une voix légèrement exaspéré et soucieux de savoir si le nouvel hôte aller finir par retrouver sa route. Faut dire que quand il l'avait appeler, il n'était pas très loin seulement, c'était le genre de personne qu'un simple courant d'air pouvait perdre. Même un GPS ne faisait que l'aidé à moins ce perdre, malgré tout il lui était arriver deux ou trois fois de se perdre sur le chemin indiquer. Le sourire d'Antoine était comme toujours avenant, beaucoup trop même... il le regarda quelques seconde avant que son air incrédule le quitte d'un seul coup quand il se rendu compte qu'il n'avait pas fait attention à sa manière de parler près d'Antoine :

« Je suis désolé, t'es tellement éblouissant que j'ai oublié de faire attention à ce que je dis... »

Il laissa ses mots s’échapper de ses lèvres sans vraiment y réfléchir. Plusieurs fois depuis le début de la soirée, il avait trouver Antoine éblouissant au point de lui faire perdre conscience de la réalité. Ses joues prirent feu et se teinté d'un magnifique rouge. Evans était le genre de personne qui avait du mal à garder ce qu'il pensé au fond de lui et avait tendance à la dévoilé dès qu'il était assez à l'aise avec une personne et pas totalement à la fois. Il baissa de nouveau sa tête pour évité d'avoir à faire face Antoine. Il avait honte de lui et de sa réaction.

« Je suis désolé... oublie ce que je viens de dire ! Sergei devrait arriver d'ici quelques minutes... » bafouilla-t-il honteusement avant de passer devant lui, tète bases pour aller récupéré ses affaires.

Il se fit tout petit pour ne pas trop déranger le patron et l'hôte qui discuté entre eux. Faut dire que c'était les dernière personnes présentes dans la petite salle. Evans avait eut le temps de parler de la proposition d'emplois avec Sergei, et était tenté d'accepter ou au moins de proposer sa candidature. Sauf qu'avec sa réactions face avec Antoine, il ne se sentais pas réellement capable de faire face au patron. En même temps, repartir sur une sujet sérieux pourrait l'aidé à arrêter d'avoir honte. En vrai, il était tellement angoisser de reparler à Antoine qu'aborder Will quand il aurait terminer sa discutions lui paraissait surmontable. Il essayera de l’aborder quand il terminera sa discutions et avant que Sergei arrive sinon le Russe allait attirée tout l'attention. Il attrapa ses affaires en remarquant en faisant attention à par faire tomber ses affaires. Il était encore hésitant, mais faisait de son mieux pour ne plus pensés à l'horrible scène avec Antoine...

De son côté, Hugo avait vérifié qu'il ne manquer rien à la petite demoiselle, avant ce poser en face d'elle. Il ne savait pas réellement comme ça allait ce passer, mais prenait la chose comme d'habitude avec beaucoup de naturelle et d'amusement. Il lui accordait un grand sourire enfantin en la voyant commencer à crayonner pendant qu'elle lui expliquer les quelques éléments pour les tenus. Il avait un peu aucune idée des projets de son patron. En vrai, c'était une des personnes les moins impliquer dans le fonctionnements du clubs. A part sur l’événementiel où il peut tiré son épingle du jeux, il n'avait aucune capacité de gestion, de droit, ou juridique. De toute manière, personne ne lui demander de jouer un rôle en particulier excepter celui de mentor, ce qui lui suffisait très largement et c'était certainement mieux comme ça. La jeune fille s'appliquer à son ouvrage tandis que le latino était assez penché en avant pour regarder sa silhouette prendre vie sur le papier. Il était tel un enfant face à la préparation d'un gâteau, totalement absorber. C'est quand elle commencer à parler, qu'il se remis correctement sur son assise.

« Bien, j'aimerai savoir si tu as une idée précise de ton personnage tout d'abord, afin de savoir comment nous allons aborder le problème.
- C'est un peu vague pour savoir ce que tu attend de moi ~
- Nous discuterons aussi des vêtements que tu aimes le plus porter, c'est très représentatif bien souvent, et n'hésite pas à dévoiler tes fantaisies, plus j'en saurais et mieux je saurais adapter ta tenue à ce qui te conviendra vraiment, on est d'accord ? »

Le latino hocha la tête en signe d'affirmation. Il passa une main de ses mains dans sa tignasse bien coiffée. Il était pas habituer à sentir ses cheveux soigneusement plaquer et nouer. Il frotta délicatement ses mèches en prenant un air mi-sérieux mi-réfléchie. Pourtant, il n'eut pas le temps de laisser ses réflexions porter leurs fruits :

« Jolie coiffure... »

Un grand sourire s'étira sur les lèvres du latino. Hugo n'était pas idiot au point de pas comprendre que la jeune fille avait compris que c'était l’œuvre de son frère. Il lui lança un regard doux pendant qu'elle semblait intéresser et assez amuser. Se posant un peu mieux sur la table, laissant de côté sa principale tâche :

« Tu t'entends bien avec mon frère...? »

Sa voix était presque un murmure faisant en sorte que la conversation devienne un peu plus discrète. Hugo lâcha pourtant un petit rire avant de prendre une mine un peu réfléchie. Il avait déjà entendu ce ton de voix de la grande sœur (enfin pour lui grand-frère) curieuse de savoir ce qui se passer pour son petit frère. Il réfléchie pourtant quelques seconde avant de répondre, les choses s'embrouiller dans sa tête, mais la réponse lui venait plutôt naturellement :

« Il me supporte ! Rigola-t-il, blague à part, je pense qu'on s'entent bien !»
Puis il se mis à faire un petit moue en réfléchissant, après les scènes qui lui avaient fait, les bisous volé, les câlins sauvage, mais aussi les moments où ils rentraient ensemble et la scène qui lui retourner encore l'esprit. Alistair était intervenus et le latino avait eut mieux qu'un câlin ! Un Alistair qui brise lui-même sa propre distante.

« Alistair n'est pas du genre à ce forcer, ni à souhaité particulièrement son implication dans la vie priver des hôtes donc s'il me supporterais vraiment pas je pense qu'il m'aurait déjà clairement dit les choses ou totalement ignorée... » réfléchit-il à haute voix, visiblement la question l'avait poussée à réfléchir.

Il se tira de lui-même de ses pensés, accordant un nouveau sourire à la petite demoiselle face à lui. Elle avait l'air de faire particulièrement attention à son petit frère. Il afficha un peu désolé prenant son air le moins stupide possible :

« Avec Hayden, je dois être une des seules personnes du clubs avec qui il parle de ce qui ne concerne pas le travail et moi j'ai l'avantage de rentré avec lui tout les soirs ! » fit-il plein de fierté

« Oui, il s'est encore perdu. Il a un sens de l'orientation aussi développé qu'une moule, cet idiot. »

Une moule hein ? Antoine releva un sourcil à cette expression sans perdre son sourire habituel, mais visiblement cela suffit à faire remarquer au garçon l'erreur qu'il venait de faire, se laissant aller à parler d'une façon qui ne lui ressemblait absolument pas jusqu'à présent. Antoine s'en divertit, retenant un gloussement quand il le vit à nouveau paniquer, à en devenir plus rouge qu'un crabe ébouillanté.

« Je suis désolé, t'es tellement éblouissant que j'ai oublié de faire attention à ce que je dis...
-Je vois ça ! », éclata Antoine, se fendant d'un immense sourire.

Cette fois-ci, la tête d'Evans s'enflamma très soudainement alors qu'il se mettait à bégayer, paniquer, s'affoler sans plus savoir sur quel pied danser. L'hôte, pour sa part, essaya de maintenir son sourire parfaitement commercial, mais c'était difficile de cacher toute autre réaction : se faire définir comme éblouissant avec tant d'honnêteté de but en blanc, il eut fallu être totalement insensible pour ne pas être touché, et Antoine ne l'était justement pas, tant et tellement qu'il se gratta la joue d'un léger embarras à ne pas savoir que répondre à cela. Il savait qu'Evans n'attendait pas de réponse, et il préférait cela à dire vrai, car s'il était bon pour mener les conversations, il était bien plus mal en point quand il s'agissait d'être celui qui était soumis à l'interrogatoire. Il se rappelait encore du jour où William lui avait expliqué comment être un hôte par l'exemple. Malgré toutes les moqueries dont pouvait être victime le patron à présent, il fallait lui accorder qu'il avait réussi à désarçonner et faire paniquer ce pauvre Antoine à l'époque. Evans baissa soudain la tête, se recroquevillant sur lui-même.

« Je suis désolé... Oublie ce que je viens de dire ! »

Commande difficile monseigneur.

« Sergei devrait arriver d'ici quelques minutes...
-S'il a besoin d'un guide, je peux aller le chercher », se proposa Antoine pour changer de sujet alors qu'Evans allait chercher ses affaires.

Il lui accorda un sourire, mais cependant voyant son embarras et la difficulté que le garçon avait à lui adresser à nouveau la parole, il lui indiqua qu'il retournait en salle et fila rejoindre les autres en trottant, s'empressant vers le bar pour tenter de resquiller une récompense auprès du barman.

« Je ne peux pas vraiment accepter une telle demande. »

Thomas fit la moue face à la réponse que William donna à leur discussion. Il serra légèrement le poing et sembla embarrassé, jouant avec les mèches de cheveux qui composaient son épaisse frange. Cependant, le patron ne semblait pas agacé ni sévère contrairement à ce qu'il aurait attendu de sa part après la demande qu'il venait de lui formuler qui, il devait lui aussi l'admettre, relevait du caprice après tous les événements de la journée. William croisa élégamment les bras sur sa poitrine, et pencha la tête sur le côté en signe de réflexion.

« Nous avons plus que tout besoin de toute l'aide dont nous disposons avec la réorganisation du club, je ne souhaite pas perdre un soutien qui date, par ailleurs, des débuts du club. Cependant, je suis prêt à envisager de t'offrir des vacances prolongées lorsque le club sera remis sur pieds, si cela te convient. »

Thomas sembla plus embarrassé encore, sa voix semblait plus silencieuse et timide que jamais.

« Le meilleur moment pour partir faire cette tournée pour moi était présentement...
-Pour fuir Maxwell ? »

L'hôte tressaillit. William dardait sur lui un regard profond, difficile à soutenir de face, et peut-être plus difficile encore à fuir.

« Maxwell et moi nous connaissons de très longue date, nous avons beau sembler nous entendre comme chien et chat je devine quand il a un problème avec autrui. Vous ne vous êtes ni regardés, ni approchés, ni parlé depuis mon arrivée.
-... Hayden ne vous en a pas parlé ?
-Cette asperge était trop occupée à se moquer de mon incompétence économique pour divulguer vos petits problèmes de couple. »

William esquissa un doux sourire, et les épaules tendues de Thomas semblèrent retomber face à cette expression. Il n'en resta pas moins angoissé jusqu'à la toute fin.

« Avoir un emploi artistique en plus de l'emploi courant est quelque chose de difficile à gérer, cependant en dénigrer un par soucis personnels ne ferait qu'apporter plus de problèmes encore dans ta vie, Thomas. Je ne puis que te conseiller chaudement d'en discuter avec Antoine, il sera le mieux placé pour t'aider à te remettre les idées en place sur l'organisation de ta vie professionnelle. Ne reviens pas me parler tant que ce n'est pas définitivement conclus selon ses propres mots, compris ?
-... D'accord. »

Thomas se détourna, un peu dépité, et pourtant légèrement soulagé. Il traina le pas, les jambes toujours tendues, jusqu'au bar pour rejoindre Antoine après ces remontrances. William s'apprêtait à sortir à son tour pour rejoindre la salle principale quand son regard tomba sur le petit Evans recroquevillé avec ses affaires non loin de là. Il lui sourit poliment, et lui indiqua une porte. Celle-ci menait au petit couloir qui séparait le salon privé, du bureau et du bar.

« Voudriez-vous discuter dans le bureau avant la réouverture ? »

Hugo affichait une mine de réfléchir suite aux interrogations de Sophia, cependant il fut particulièrement rapide à trouver une réponse à propos de son entente avec Alistair :

« Il me supporte !
-On est deux !, plaisanta en retour Sophia.
-Blague à part, je pense qu'on s'entend bien ! »

Sophia posa un coude sur la table pour se servir de sa main comme support pour sa tête, observant avec un sourire en coin mais surtout beaucoup de curiosité la moue de réflexion du latino alors qu'il cherchait à approfondir tant bien que mal le sujet dans sa tête. On ne pouvait pas dire que c'était juste supporter Hugo que faisait Alistair, quand on le voyait si volontairement l'inviter dans ses plaisanteries avec sa sœur, si aisément s'asseoir à côté de lui ou encore si rapidement se décider à l'aborder quelle que soit la discussion. Sophia restait toujours très surprise qu'il ait choisit Hugo comme mentor, mais elle préférait ne pas sauter aux conclusions. Pour l'instant.

« Alistair n'est pas du genre à se forcer, repris Hugo, ni à souhaiter particulièrement son implication dans la vie privée des hôtes, donc s'il me supportait vraiment pas je pense qu'il m'aurait déjà clairement dit les choses ou totalement ignoré... »

Sophia préféra ne pas dire qu'elle s'attendait en vérité à ce que Alistair ignore Hugo depuis le début. Hugo lui sourit, prenant un air anormalement sérieux pour sa part.

« Avec Hayden, je dois être une des seules personnes du clubs avec qui il parle de ce qui ne concerne pas le travail. Et moi j'ai l'avantage de rentrer avec lui tous les soirs ! »

Cette fois-ci, Sophia manqua de faire tomber sa tête de sa main tant elle fut surprise. Les deux informations étaient tout simplement anormales venant de la part d'Alistair : encore, elle n'était pas réellement surprise qu'il ait fini par se mettre à parler d'autre chose que de travail avec Hayden, celui-ci dégageait une aura anormale qui faisait clairement se poser la question à la jeune femme de pourquoi il n'était pas déjà mannequin si ce n'avait été pour sa cicatrice plutôt visible. Cependant, pour Alistair, parler d'autre chose que de travail avec ses collègues était quelque chose de tout à fait anormal, il lui arrivait de lâcher des informations lors de discussions exceptionnelles, comme en pause cigarette, mais de là à en discuter naturellement avec quelqu'un d'aussi à l'opposé des personnes qu'il fréquentait en temps normal tel qu'Hugo... Et même rentrer avec lui le soir ! La présence d'autrui était souvent insupportable pour Alistair, il se fondait dans la foule comme une ombre et préférait se faire oublier que de briller en société, ce qui était bien dommage car il aurait tout eu pour suivre les pas de leur mère contrairement à elle avec son nez trop long. Elle darda un regard ahuris, et même choqué, sur Hugo, se penchant en avant.

« Attends, Alistair et toi vous... Enfin... »

Elle glissa un regard vers Alistair. Celui-ci était assis au bar avec Maxwell, il lui faisait parfaitement face sur le siège, semblant écouter attentivement ce que l'hôte lui expliquait avec de grands gestes comme s'il lui faisait des schémas sur le bar, heureusement qu'il n'avait pas de feutre en main sinon Hayden lui aurait déjà coupé les doigts. Sophia reporta encore son attention sur Hugo, toujours incrédule.

« Tu veux dire que mon frère et toi vous... Vous avez ce genre de relation ? »

Ce genre-là bien précis ! Non, elle ne pouvait y croire. Elle s'ébroua, secouant vivement la tête pour s'en sortir l'idée. Son frère, avec ce garçon ! Elle se redressa et reprit d'une voix plus forte, tentant de se remettre les idées en place en tapotant sa feuille de son crayon de dessin.

« Bon ! Qu'est-ce que tu portes en temps normal et qu'est-ce que tu rêverais de porter si tu pouvais avoir tout ce que tu veux ? »

Oublions ce sujet pour le moment...

Evans avait soigneusement ignorée cette remarque d'Antoine en allant récupéré ses affaires. Il se chargerais d'accueillir Sergei lui-même de toute manière, il avait bien trop peur que le frère de son meilleurs amis se présente avec son mauvais caractères. Sergei n'était pas une personne avenant, n'avait même pas un doux et charmant comme Antoine même si ça rester du commercial. Même en se forçant, Sergei aurait toujours les sourcils froncés et l'air moralisateur, mais il pouvait quand même faire un bon hôte. Vu qu'il se perdait régulièrement il avait travailler son charisme à un point impressionnant que malgré la première impression qui pouvait faire un peu peur, on n'avait aucune crainte à sa présence. Il avait un charisme qui palier son problème de physique. Il tenait toute ses affaires avant de ce dirigé un peu plus loin pour évité de déranger les deux dernières personnes qui discutée dans la pièces. Il voulait évité d'être trop intrusif et écouté au porte n'était pas une bonne chose à faire quand on souhaité proposer sa candidature. Il se mis sur le côté, malgré tout quelques brides de la conversation parvenait jusqu'à ses oreilles.

Il ne voulait pas faire le trop curieux, mais ce qu'il entendu lui permis de comprendre un peu mieux les relations dans le clubs. Il y avait une grande complicité entre le patrons et la plus part de ses employés. Il semblait assez bien les connaître pour comprendre que Thomas chercher seulement à s'éloigner le plus vite et loin possible de son ancien amant. Evans pouvait comprendre que ce genre de chose devait être particulièrement difficile aussi bien quand tout va bien que quand tout va mal. Les deux personnes devaient avoir une forte influence l'une sur l'autre ce qui pouvait désavantagée le travail. Ce fut en tout cas sa première pensés, la seconde était beaucoup plus romantique et parter sur une idée que de toute façon on ne choisissait pas la personne et que le fait de travailler avec elle dans un même lieux rester quelques choses d'annexe à leurs relations intimes. Ici, la relation de Thomas lui paraissait particulier, il avait l'air d'avoir des soucis aussi bien dans vie professionnelle que sentimental. Evans s'en voulu un peu d'avoir autant chercher à comprendre ce qui ce passer dans le clubs. Maintenant qu'il connaissait la raison, il ne pouvait qu'avoir un profond respect pour les deux hôte qui n'avait quasiment rien laisser paraître.

L'échange entre les deux hommes se conclure sur une note relativement douce. Thomas même n'ayant pas obtenue gain de cause semblait relativement soulagé d'en avoir parler. Il dû prendre son courage à deux mains pour se levé et retourner dans la salle avec les autres vu comme il traîner le pas. Même après en avoir parler, le fait de devoir croiser Maxwell devait être douloureux. Evans le regardait passer devant lui sans oser dire mot et faisait tout pour ce faire oublier. Il y était presque arriver, mais le regard du patron fini par tomber sur sa petite tête. Evans avait de grand yeux innocent, intimidé par le fait d'avoir le grand patron devant lui. Il était très influencée par la hiérarchie et considéré William de façon beaucoup plus respectueuse que les autres membres. Il ne savait pas trop comment aborder la discutions. Il se fit désemparée par le sourire polie du directeur et y répondu timidement. On aurait dis un petit chat peureux qui était quand même attirée par la mains qui s'approcher de lui. Il essaya de reprendre de la contenance en se redressant. Tenant ses épaules au mieux en arrière pour évité de ce retrouver encore une fois recroquevillée sur lui et ses affaires.

« Voudriez-vous discuter dans le bureau avant la réouverture ?
-Oui, s'il vous plaît»

Il avait réussi à prononcé sa phrase sans bafouiller et sans rougir. Il était assez conscient que pour ce faire engagée, il devait au moins donner l'impression d'être assez ouvert. Évidement, ce n'était pas dans sa nature,mais il prenait l’expérience avec une certaine envie. Ça ne pouvait pas lui faire du mal, il pouvait un peu se laissais imaginée qu'il pourrait correctement faire son rôle de mascotte même si l'instant d'après, il semblait défaitiste et ce dire que personne ne voudrait l'engagée pour un métier aussi important que l’accueil d'un clubs d'hôte. Il fit plusieurs fois se raisonnement dans sa tête jusqu'à arriver au bureau. Il se racla un peu la gorge avant de parler d'une voix la plus assurée qu'il pouvait faire, le sujet ne le concernant pas c'était à peine plus facile :

« Sergeï ne va pas tarder à arriver, dans cinq minute je pense qu'il sera devant l'enseigne »

Il pensait que c'était une bonne chose de le prévenir même s'il ne savait plus du tout quoi faire à partir de maintenant. Il essayer au mieux de ne pas s'accrocher à ses affaires et de donner une relative bonne impression, même si c'était un peu tard pour chercher à se valoriser...


Sophia avait l'air intéresser par ce que lui racontée Hugo même si ce dernier ce contentée d'essayer de faire le point sur les contestation qu'il avait faite. C'était un peu le bazar et ses pensés n'était pas réellement ordonner pour faire donner une réponse claire. Il faisait pourtant preuve de beaucoup de réflexion pour essayer de ce montré précis. Le latino ne pouvait pas comprendre à quel point les petites choses anodine qu'il racontée faisait pétiller le regard de Sophia. Il avait pourtant conscience du fait qu'Alistair devait faire de gros effort pour le supporter et qu'il avait de la chance de ne pas l'avoir déjà taper sur les nerfs. Antoine et Hayden l'ayant déjà réprimander plusieurs fois sur le fait que son comportement insouciant sans rien ou presque prendre au sérieux pouvait fortement agacée les gens

Au file des révélation les réactions de Sophia ce faisait plus lisible. Son visage laisser parfois paraître des expression plus claire que les pensés d'Hugo. A un point même que le garçon ce demande s'il n'était pas en train de faire une erreur sur la personne ou sur son interlocutrice. Il lui fis un grand sourire en finissant son exposition des faits. Il était particulièrement heureux de pouvoir parler avec la sœur de son collègue. Malgré le fait qu'il soit le moins porter famille, il savait reconnaître quelque actions typiquement fraternelle. L'interrogatoire de Sophia semblait tout aussi intéresser par la curiosité que le besoin de connaître le bien être de son petit-frère dans son nouvel environnement de travail. Il lui fit un grand sourire, rayonnant alors qu'un petit rire lui avait échappé. Dans un sens, il trouvait que Sofia ressemblait à ses grand-frère la première fois où il avait mis les pieds au clubs et avait poser ''quelques questions'' à Hayden.

Au bout de quelques échanges, Sophia semblait tellement choquer que son visage avait légèrement ou ce n'était que la fatigue des yeux d'Hugo qui lui en donner l'impression. Elle se penchais un peu plus en avant, pour restreint l'espace d'échange et donner un peu plus d'intimité à la conversation. Par mimétisme, le latino fit la même chose ne comprenant pas ce qu'il avait pu dire d'aussi choquant :

« Attends, Alistair et toi vous... Enfin... »

Évidement, sur le coup, Hugo ne comprenait clairement pas la question. Ses paupières papillonnèrent plusieurs fois en signe d'incompréhension, malheureusement Sofia ne pouvait pas voir sa réaction. Il ne comprenait ni la réaction de la jeune demoiselle, ni sa question qui semblait avoir du mal à sortir. Il inclina un peu la tête sur le côté pour l'invité à poursuivre, de préférence avec une phrase complète. La demoiselle jeta un regard derrière l'épaule du latino pour voir le petit groupe accoudé au bar. Il était évident qu'elle regardait son frère avant de revenir dans la conversation :

« Tu veux dire que mon frère et toi vous... Vous avez ce genre de relation ?
-Hein...»

Ce fut un petit jointoiement incrédule que poussa Hugo en comprenant enfin où Sophia voulait en venir. Il avait fait relativement vite. La jeune fille chercher à reprendre contenance, n'arrivant pas à faire le point dans ses propres pensés. Hugo avait du mal à savoir quoi dire. La question l'avait pris de court, il ne savait pas à quels moments il avait pu lui laisser croire une tel choses. Pour lui, ses paroles avait été toutes innocentes sans aucun sous-entendu quelconque.

« Bon ! Qu'est-ce que tu portes en temps normal et qu'est-ce que tu rêverais de porter si tu pouvais avoir tout ce que tu veux ? »

Le pauvre garçon était encore un peu sous le choc qu'il avait besoin de quelques secondes pour pouvoir comprendre la question. Il ne s'attendait pas à sa méprise. Sophia semblait d'ailleurs assez perturbé pour avoir changer totalement de sujet au point qu'il ne pouvait même plus mettre les choses aux claire avec elle. Se mordant légèrement la lèvre frustré, étrangement l'idée d'avoir ce genre de rapport avec Alistair ne l'avait pas choquer, c'était plutôt l'idée que la sœur de ce dernier qui face de fausses idée et puisse en parler à Alistair qu'il le faisait paniquer. En vrai, c'était l'idée du mal entendu qui le déplaisais. Il n'arrivait plus à avoir l'intimité pour l'instant avec Sophia et le fait de cherche à se justifié ne ferait que ce rendre un peu plus coupable à ses yeux :

« Je porte toujours mes lunettes de soleil après je pense qu'elle peuvent être stylisée tant que ça reste assez cachant pour la lumière. J'aime porter des vêtements déconcentré de couleur vive, mais pas criarde comme le violet, le pourpre, le bordeaux, rouge  certains bleu et du gris...

Il avait l'impression de dire des choses sans réellement fondement parce que son cerveau n'était absolument pas concentré sur sa nouvelle tenue. Il essayait de faire bonne figure et arriver assez bien à garder son sourire relativement joyeux sur le visage :

« Ce que je rêverais de porter ? Une vrai tenue de pirate ça compte ? »

Il se raclais la gorge avant de se penché un peu en avant en essayant de parler pas trop fort mais assez clairement :

« On n'as pas ce genre de relation ! On se raccompagner juste sur le chemin du retour et on se sépare en bas de chez lui ! » il ponctua sa phrase d'un petit chuintement ridicule alors que son visage virait légèrement aux rouges.

« Oui, s'il-vous-plaît. »

La réponse fut cordiale et rapide, tout comme la prise de décision de William qui hocha la tête, fermant les yeux dans ce geste, avant de se diriger vers la porte. Il la franchit d'un pas élégant, et se trouvant directement devant la porte du bureau ouvrit celle-ci en se décalant, laissant entrer Evans devant lui, un geste normal d'un patron à son éventuel futur employer plus que geste de politesse. Il le suivit d'ailleurs immédiatement dans le bureau, sans lui laisser le temps d'entrer seul, et referma la porte derrière eux avant de le contourner. Il lui indiqua de s'asseoir dans un des deux canapés, et opta pour prendre celui qui se trouvait face plutôt que dos à la porte menant à la salle du club comme tout à l'heure avec Alistair, semblant vouloir surveiller toute éventuelle entrée. Après tout il ne serait pas surpris si Hayden venait à venir jeter un oeil, même si ce n'était pas une action systématique de sa part pour autant. Il se posa délicatement sur le siège et, les jambes croisées, les mains posées l'une sur l'autre au sommet de son genou, il posa un regard attentif sur son invité.

« Hum. Sergeï ne va pas tarder à arriver, dans cinq minutes je pense qu'il sera devant l'enseigne.
-Je vois. Hayden se chargera de l'accueillir si nous n'avons pas fini d'ici-là. »

William attendit quelques secondes voir si Evans faisait le moindre pas en avant, mais le garçon semblait impressionné. Même s'il se tenait le plus droit possible, sans doutes pour se donner une certaine consistance, il tenait dans ses bras ses affaires comme s'il craignait qu'on les lui retire, comme actuellement l'aspect de confiance en soi qu'il voulait donner. Le patron de lui fit pas vivre la frustration et la terreur d'un silence plus long, baissant les yeux comme pour lire des documents mentaux qu'il s'était fait. S'il n'était guère un bon économiste, il restait un gestionnaire appliqué dans son esprit.

« Le sujet a été soulevé sans réelle attention, néanmoins il nous faut admettre que le Club Matthew a besoin de toute l'aide possible. Alistair est venu compléter l'équipe des hôtes aujourd'hui, et Sergei pourra peut-être faire un bon remplaçant, mais un établissement a besoin de différents rôles pour fonctionner. Il a été amené en lumière qu'il serait important d'avoir un responsable de l'accueil afin de laisser plus de temps à notre barman pour élaborer un meilleur accueil substenciel. Il peut être donc intéressant d'étudier cette question si vous cherchez un emploi. Cependant il me faut vous présenter l'offre d'emploi en bonne et due forme avant toute proposition de votre part. »

Il releva les yeux vers lui, détaillant principalement son visage tandis qu'il choisissait ses mots. Evans n'avait peut-être pas un visage à pouvoir devenir un mannequin, comme la plupart des hôtes, mais Alistair avait soulevé le rôle de la mascotte, pardon, de l'accueillant comme étant bien différent de celui d'une simple apparence. Il fallait une tenue, une présence particulière. Il porta une main sous son menton en signe de réflexion tout en reprenant.

« Afin de mettre en place ce rôle au sein du Club, il sera soumis à un accompagnement. En d'autres termes, Hayden se chargera d'une forme de formation concernant l'accueil, l'emploi consisterait donc au départ en une forme d'assistance au barman. Il sera bien évidemment principalement tourné vers l'accueil des clientes, il est donc important d'avoir une bonne mémoire visuelle pour reconnaître les clients réguliers, et une attention du détail pour reconnaître les habitudes et pouvoir les satisfaire. Il ne sera pas nécessaire de faire la conversation à la clientèle, il s'agit là du rôle de nos hôtes, mais il faudra apprendre à connaître ces hôtes et savoir les présenter. Il faut savoir les vendre. En d'autres termes, il faudra une certaine capacité commerciale. Je pense qu'Alistair sera capable d'assistance sur ce point si nécessaire. »

Il n'était pas sûr de voir en Evans les capacités de jouer ce rôle d'une quelconque façon. Craintif, peu avenant de prime abord, et il ne l'avait connu que rendu triste par le départ d'Alekseï. Mais les hôtes semblaient plus ou moins entichés de ce garçon... Il ne l'avouerait pas, un patron devait garder une certaine intégrité auprès d'autrui, mais cela était à la fois impressionnant et important. Une synergie entre les hôtes et l'accueil devait se faire d'une façon ou d'une autre.

« A partir de la semaine prochaine, les horaires du Club vont changer. Nous prendrons des horaires d'ouverture nocturnes, de 18h à 6h, fin de l'accueil des clients à partir de 5h. Nous établirons également comme vous avez pu le constater des uniformes, mais ceux-ci seront adaptés aux employés. Cependant, il sera nécessaire de subir une période d'essai d'une semaine, à terme de celle-ci seulement il sera envisageable de créer un uniforme pour cet emploi, en attendant il sera nécessaire que vous vous présentiez avec une tenue appropriée et dans les couleurs du club, à savoir le pourpre réhaussé d'or. Une chemise blanche sous une veste pourpre est admissible. Evidemment, puisqu'il s'agit de l'accueil, des chaussures appropriées seront nécessaires... »

Disant ceci, il semblait se faire une note mentale, remuant ses doigts dans le vide comme s'il tenait un stylo sans cependant bouger le poignet, simplement comme s'il le tournait entre ses doigts. Il statua ainsi pendant quelques courtes minutes les règles principales du club ainsi que les moyens financiers qui seraient accordé à cet emploi, de même que les possibles aménagements d'horaires entendus avec le barman en collaboration professionnelle. Une ambiance très sérieuse s'était créée dans le bureau, là où au contraire Sophia et Hugo, lequel était plongé dans un grand embarras qui le faisait un peu balbutier au début, semblaient littéralement parler chiffons, à l'aise dans leurs sièges.

« Je porte toujours mes lunettes de soleil, après je pense qu'elles peuvent être stylisées tant que ça reste assez cachant pour la lumière.
-Problèmes de vue ? Je prend note, même si je pense que les clientes sont habituées à tes lunettes actuelles.
-J'aime porter des vêtements décontractés de couleurs vives, mais pas criardes, comme le violet, le pourpre, le bordeaux, rouge, certains bleu et du gris...
-Ne fais pas toute la liste, fit Sophia en riant. Les couleurs du club t'iront alors. Tenue décontractée, je note. »

Disant cela, elle plongea la main dans son sac, et sortit quelques crayons de couleur de taille pour le moins ridicule. Elle devait les emporter pour faire des croquis en voyage. Elle en pris trois, le pourpre, l'ocre - ou plutôt or - et le noir et fit quelques carrés de couleur en coin de feuille pour elle-même. Hugo semblait encore réfléchir alors qu'elle commençait, reprenant son crayon principal, à faire quelques traits légers.

« Ce que je rêverais de porter ? Une vraie tenue de pirate ça compte ?
-Un adepte des légendes de piraterie ? Je pense qu'on peut en tirer quelque chose. Bien sûr je ne peux pas partir dans l'extravagance d'un tricorne, je pense qu'il vaut mieux éviter les couvre-chefs, mais j'ai peut-être quelque chose qui pourrait te plaire... »

Elle avait fait quelques traits pour un haut assez simple dont elle avait cependant fait un col en V et défini une découpe qui le rendait un peu plus long à l'arrière, à la limite sous le ventre au devant de sorte que s'il levait les bras sans doutes lui verrait-on le nombril, quand Hugo se racla soudain la gorge, la faisant arrêter. Elle releva les yeux et croisa ceux du garçon derrière les verres sombres de ses lunettes.

« On n'a pas ce genre de relations ! On se raccompagnait juste sur le chemin du retour et on se sépare en bas de chez lui ! »

Bien qu'ayant dit cela, il semblait encore plus embarrassé que s'il eut avoué une relation avec Alistair. Sophia le détailla un instant sans expression, avant qu'un grand sourire ne s'étire sur ses lèvres.

« Mais tu l'apprécies plus que cela, non ? »

Elle se concentra à nouveau sur son dessin et se mit à dessiner une veste longue pourpre avec des manches repliées tenues de gros boutons or, une chute moderne autour du cou, et des bordures qu'elle coloria de doré.

« Tu sais, c'est très rare que Alistair accepte d'avoir quelqu'un près de lui. Et pourtant, il attire les gens comme des mouches. C'est quelqu'un d'honnête et concerné, en plus il est beau et intelligent, alors il ne peut jamais échapper à quelques curieux. Mais il se crée toujours cette barrière pour éviter qu'on l'approche trop. Il doit trouver quelque chose de spécial à toi pour te laisser aller jusque chez lui comme ça, généralement s'il peut même éviter qu'on sache où il habite... Que dis-tu de cela ? »

Tout en parlant, elle avait poursuivi son dessin. Elle arrangea quelques traits rapides aux crayons de couleur pour donner un peu plus de forme à son chef-d'oeuvre, puis tourna la feuille vers Hugo. Une version croquée de lui se dessinait sur la feuille. Elle avait dessiné quelques traits indiquant sans doutes qu'il devrait mettre des épingles à cheveux pour tirer sa coiffure un peu vers l'arrière. Il portait une veste longue qu'on devinait légère au mouvement du tissu, de couleur pourpre. Le col contournait proprement le cou et se cachait sous une écharpe dorée qui était simplement posée sur ses épaules et retombait de façon légèrement irrégulière. Les manches de la veste arrivaient un peu au dessus du poignet et étaient retournées, l'intérieur était noir et des gros boutons dorés retenaient le tissu dans cet effet juste au dessous du coude. En dessous de la veste aux bordures dorées, il portait un haut blanc à travers lequel Sophia avait dessiné quelques traits discrets qui indiquaient sans doutes que le tissu était très léger, créant des plis discrets et montrant bien la forme de sa silhouette. Le vol en V tombait en dessous de la clavicule, laissant le port de tête parfaitement libre.

Si ce haut de corps était plutôt confort, le T-shirt tombant sur les fesses et la vestes jusqu'à l'arrière des genoux, le bas était plus strict. Un pantalon en tissu noir avec des plis appliqués à l'avant des jambes était retenu d'une ceinture un peu plus claire, un peu épaisse avec une boucle dorée. Il était rentré dans des bottines grises ou anthracites, avec le même effet d'ourlet que les manches de la veste. L'effet donnait à la forme d'une tenue pirate quelque chose de plus moderne et professionnel que les tenues d'époque, et de plus cela s'assortissait plutôt bien avec les lunettes de soleil de Hugo que la styliste avait reproduit à l'identique. Sophia exécuta un clin d'oeil, un sourire en coin.

« Ca ira très bien aussi avec ta queue de cheval si Alistair veut bien t'apprendre à la refaire ! »

On ne peut pas dire qu'être seul dans le bureau avec le grand patron était une partie de plaisir pour Evans. Il n'était pas habitué à ce genre d'ambiance et encore moins au discutions avec un enjeux important. Dans un coin de son esprit, il savait parfaitement que son profit ne correspondait pas réellement aux poste. Pourtant, il était moins farouche avec le temps, seulement peu de personne ne lui laisserais le temps de faire ses preuves. Le regard de son potentiel supérieur rester une épreuves. Evans faisait de son mieux pour soutenir le regard. S'il devait travailler à l’accueil, il devait au moins prouver que le regard d'autrui ne le touché pas. Une chose qui réussi de mieux en mieux au fur et à mesure de la conversation. Il fini même pas réussir à laisser un léger sourire se dessiner sur ses lèvres pendant l'exposition des qualité de l'accueillant. Reconnaître les clients n'était pas une choses compliquer pour lui, il passait littéralement plus de temps à observer les gens qu'à parler ou même dessiner. Pour le rester, il espéré ne pas être trop un boulet. Il comprenait même pas comment ils avaient pu ce retrouver dans cette situation, surtout vu ses débuts dans le clubs, la dispute avec Antoine, le dépars d'Alistair... sa spontanéité envers Antoine...

C'était un miracle qui ne se mis pas à rougir en y repensant. Sans doute son cerveau était absorbée par l'explication sur les changements qui allait avoir lieu au club. Le passage en horaire de nuit complet aller permettre pas mal de changement seulement il n'eut pas le temps d'y réfléchir qu'on commencer à lui parler d'une tenu obligatoire. Heureusement, une fois les couleurs cités, une idée de tenus était proposer permettant à Evans de ce faire une image plus précise de la tenue exigée. Cela faisait beaucoup à retenir, heureusement qu'il avait une bonne mémoire, la suite sur les règles était le plus compliquer à assimilée vu qu'elle était propre aux lieux de travail et à l'emplois. N'ayant aucune connaissance dans les métiers de l’accueil, il ne pouvait pas réellement relevé des points concernant le salaire et les aménagements des horaires. Il faisait pas naïvement confiance, mais presque se confortant dans l'idée que de toute manière il serait toujours à temps de redemander des explications et de se fié à son amis qui avait travailler plusieurs mois dans le clubs.

Une fois l'exposition de toute ses éléments finis, Evans s'était légèrement tendu en cherchant absolument à ne rien oubliée. Ses mains et sa positions était un peu plus assumée, sans doute parce qu'au fil de la conversation, son envie de travailler avait pris le pas sur sa crainte. Malgré la tension dans ses épaules, une grande partie de ses muscles avait relâcher la pression, en particulier ses mains qui avait désaéré leurs emprises sur ses affaires. Il avait un regard un peu plus assumée, même si ça rester assez candide. Il avait un peu de mal à savoir s'il devait parler ou simplement attendre qu'on lui pose une question. Il profité des quelques secondes de silences pour s'assurée d'avoir retenu le plus gros. Il accorda un regard confiant et assumée vers le directeur de l'établissement :

« Je pense que vous savez que je n'ai aucune expérience dans le domaine, mais j'ai une bonne mémoire et je pense être assez bon observateur pour géré l’accueille pour le reste je suis près à apprendre et faire de mon mieux... je sais que ce n'est pas exactement comme ça que le monde du travail fonctionne et que pour vous se serez sans doute une perte de temps d'engagée une personne inexpérimentée... mais » il n'arrivait pas a finir sa tirade à cause du manque d'air et d'argument.

Il avait honte, mais il ne pouvait faire valoir que sa motivation pour le poste. Étrangement, il le prenait très a cœur pour quelques chose qui y a quelques minutes auparavant lui semblait irréalisable et uniquement une source de moquerie. Tout ça par la faute ou grâce à Hugo...

Ce dernier ne mener pas large face à la petite sœur de son jeune disciple. Il avait encore du mal à se remettre de la fausse idée que la demoiselle avait pu avoir de son frère et de sa personne. Son corps s'était un peu plus enfoncer dans la moquette confortable et rassurante de la baquette. Il avait besoin de toute le soutiens possible pour faire face à cet épreuve. Il avait toujours le mal entendu en tête pendant leurs conversation, où il chercher à répondre le plus précisément possible pour évité un nouveau dérapage :

« Je porte toujours mes lunettes de soleil, après je pense qu'elles peuvent être stylisées tant que ça reste assez cachant pour la lumière.
-Problèmes de vue ? Je prend note, même si je pense que les clientes sont habituées à tes lunettes actuelles. »

Il ne fit absolument aucun commentaire à la question et aucun geste qui aurait pu témoigner d'une quelconque réponses. On aurait pu croire qu'il ne l'avait pas entendu ou simplement dire qu'il avait complètement occultée la question. Sa voix se fit d'ailleurs présente pour passé à la prochaine réponse :

« J'aime porter des vêtements décontractés de couleurs vives, mais pas criardes, comme le violet, le pourpre, le bordeaux, rouge, certains bleu et du gris...
-Ne fais pas toute la liste, fit Sophia en riant. Les couleurs du club t'iront alors. Tenue décontractée, je note. »

Il lâcha un petit rire en même temps. On ne pouvait pas lui enlevée qu'il souhaite faire de son mieux pour le clubs. Il voulait aussi un super tenus ce qui le motivé à toujours faire comme il faisait d'habitude : de façon passionné. Il avait un sourire enfantin, sincère comme seul lui en avait le secret alors que son cerveau surchauffé pour trouver le moyen de retomber sur le sujet facheux et avancée en même temps sur la tenus.

« Ce que je rêverais de porter ? Une vraie tenue de pirate ça compte ?
-Un adepte des légendes de piraterie ?
-Ce sont les meilleurs légendes qui soit ! Mais c'est peut-être trop décalé par rapport aux clubs ! On pouvait littéralement suivre le file de ses pensés. Il se rendait compte de sa bêtise une fois qu'elle était sortie et réfléchisse qu'après la pertinence de ses propos.
-Je pense qu'on peut en tirer quelque chose. Bien sûr je ne peux pas partir dans l'extravagance d'un tricorne, je pense qu'il vaut mieux éviter les couvre-chefs, mais j'ai peut-être quelque chose qui pourrait te plaire... »

Quand la demoiselle se mis au travail soudainement inspirée par les propos de l'hôte. Il y vu la seul ouverture possible pour aborder la jeune dessinatrice même s'il mettait les deux pieds dans le plat sans aucun tact. Il faut dire qu'Hugo était particulièrement spontanée comme garçon. C'était une chose qu'il essayer de corriger, mais les mauvaises habitudes ont la vie dur. Sa voix pourtant semblait moins assumée que les propos qu'il tenait :

« On n'a pas ce genre de relations ! On se raccompagnait juste sur le chemin du retour et on se sépare en bas de chez lui ! »

Les quelques secondes de silence semblait durée une éternité. Le rythme cardiaque du latino avait fait un pic impressionnant devenant l'unique son à ses oreille. Il faut dire que le visage peu expressive de son interlocutrice lui laisser à crainte plus de chose qu'à le rassurée. Il avait peut-être dit la chose de trop ? Où il l'avait peut-être froissé parce qu'au fond elle ne voulait pas savoir ? Il eut milles et unes question qui se bousculèrent en même temps dans sa tête jusqu'à voire le léger relèvement du coin des lèvres de Sophia. La jeune fille sourie ce qui le rassura un peu :

« Mais tu l'apprécies plus que cela, non ? »

Cette fois-ci ce fut au tours d'Hugo de rester figé dans une expression mélangent la surprise et le questionnement. Ses yeux pourtant fixé sur la silhouette de la jeune fille semblait se brouiller d'un coup alors qui ne la quitter pas du regard. Il la voyait sans la voir en train de retourner sur son dessin pour finir son croquis. Alors que le latino avait été complètement aspirée par ses pensés. Elle venait de le faire littéralement buger. Il ne bouger plus, respirée très calmement et ne savait même pas où était partie son cerveau. C'est vrai qu'il apprécier Alistair, sans doute parce que le jeune homme avait des qualités qu'il apprécier comme l’honnêteté ou encore un comportement qu'il ne pouvait qu'attirée son regard, la façon dont Alistair parler des choses qu'il apprécier, sa manière formelle de se tenir et sa générosité profonde envers les autres. Mais y avait-il réellement du plus que cela ? Il n'eut pas le temps de trouver une réponse à sa question que la demoiselle se remis à discuter tout en s'appliquant à son ouvrage. Visiblement, elle n'avait pas du remarquer l'état léthargique de son interlocuteur.

« Tu sais, c'est très rare que Alistair accepte d'avoir quelqu'un près de lui. Et pourtant, il attire les gens comme des mouches. C'est quelqu'un d'honnête et concerné, en plus il est beau et intelligent, alors il ne peut jamais échapper à quelques curieux. Mais il se crée toujours cette barrière pour éviter qu'on l'approche trop. Il doit trouver quelque chose de spécial à toi pour te laisser aller jusque chez lui comme ça, généralement s'il peut même éviter qu'on sache où il habite... Que dis-tu de cela ? »

Il ne pouvait pas dire que toute ses révélations sur le comportement d'Alistair lui faisait étrangement plaisir. Il ne pouvait pas non plus s'empêcher de sourire comme un idiot en voyant la feuille avec sa potentiel futur tenus passé sous ses yeux. Sophia avait réellement de l'or entre les doigts, le dessins fit une très forte impression sur Hugo qui restait tout admiratifs sur le talent et la précisions du geste. Tellement marquer qu'il pris sont temps pour admirée sa tenus qui semblait littéralement sortir du papier. La demoiselle avait sans nul doute complètement saisis la personnalité du latino. Il était tellement abasourdis que son premier mot se tue entre ses dents avant qu'il puisse articuler convenablement :

« c'est trop bien !  »

La jeune styliste semblait prendre le compliment alors que son modèle continuer de scrutée chaque détail de la tenus comme un enfant qui venait de recevoir un nouveau jouer. Hugo fut particulièrement touchée de voir que ses magnifiques, mais néanmoins étrange lunette n'avait pas été touchée et même parfaitement reproduit. Il se mis à faire un plus grand sourire encore, même si ça paraissait impossible, ce à quoi la demoiselle répondu par un clin d’œil complice et un petit sourire plus discret. Visiblement, elle était fier d'elle et Hugo ne pouvait que l'encouragée dans ce sens...

« Ca ira très bien aussi avec ta queue de cheval si Alistair veut bien t'apprendre à la refaire !
-Je pense qu'il me laissera pas approcher une brosse de si tôt ! fit-il avec un petit rire nerveux avant d'expliquer de façon brève la situation, il ma coiffé parce que j'avais fais n'importe quoi avec mes cheveux, heureusement sinon j'aurais eu une de ses têtes ! » il eut un rire un peu plus fort avant de changer de sujet, n'étant pas très à l'aise avec ses qualités de coiffeurs inexistantes.

C'est à ce moment que la porte du bar s’entrouvrit. Le froid de l'extérieur s'engouffra dans le bar en un coup de vent. Machinalement, sa tête se tourna pour regarder la personne qui était entré. Il s'agit d'un jeune homme, relativement grand même s'il ne dépassée pas le nez d'Hayden avec des cheveux blanc ou gris en fonction du reflet. Sa coupe  était très simple, les cheveux raides mis en arrière était plus long que les cheveux à l'arrière de son crâne qui était coupée court. Il semblait assez bien assortie avec le vent froid qui venait d'entrée. Les yeux d'Hugo le dévisagèrent sans grande discrétion, un menton et un nez droit, des joues relativement creusé, des paumettes fermer, un visage aux traits tirée renforcer cette impression de froideur. Il avait des yeux fin, tirée sur le coté pour donner un aspect très légèrement en amande, Hugo était trop loin pour voir les cils foncé de l'individus ou encore ses yeux aux couleurs bleus glace. Il ne pouvait que remarquer une vague ressemblance avec l'ancien plus jeune hôte qui venait de s"envolé. D'un autre côté, là où Aleksei jouer le mauvais garçon relativement mignon avec l'accent étranger, lui semblait marquer profondément par sa culture d'origine vu son visage fermer. Il avait un côté mauvais garçon, un peu dangereux, mais étrangement attirant.

Pour Hugo, il avait fait une entrée fracassante dans sa simplicité. Dans sa tête, une petite pensés était venu très rapidement pour ce demander si ce n'était pas Alekseï qui avait énormement grandis, mais l'absence de piercing lui fit taire cette remarque. L'étranger s'était approcher du bar pour chercher ses informations et se renseigner. Il avait une dégaine de motard, pas ceux des passionnées du dimanche, mais véritablement amoureux de leurs bécanes comme s'il s'agissait d'un trésors. Il porter un blouson en cuire renforcer qui doublée sa carrure. Il avait les épaules larges et assez muscles pour être remarquer. Il porter en dessous une chemises noirs légèrement déboutonné au niveau du col. Elle était classique, mais faisait preuve d'une volonté de bien se vêtir. Il avait un pantalon en noir dont la matière était proche du jean. Il avait  des bottes montant en cuire, absolument classes mais qui rester assez sobre. L'inconnus avançait vers le bar où d'un mouvement de tête pour saluer les personnes présentes parlant d'une voix directe avec un léger accent russe :

« Bonsoir, je suis le grand frère d'Alekseï, Sergeï »

Il semblait jeter un regard rapide dans la pièces, semblant cherche un individus en particulier, mais son regard se remis à fixé droit dans les yeux son interlocuteur.

« Je tiens à présenté des excuses pour le comportement de mon jeune frère, j'espère faire un bon remplaçant »

William achevait d'expliquer les informations d'usage concernant le pan économique de l'emploi quand il remarqua enfin que le garçon s'était un peu plus ouvert. Sa tête était encore à peine au dessus de ses épaules, mais à présent son sac reposait simplement sur ses genoux, retenu d'une main pour ne pas qu'il en tombe sans qu'il n'y fasse une embrassade comme il aurait été fait à un animal en peluche. Il soutenait à présent son regard, permettant à l'employeur de détailler avec intérêt ses yeux. Il avait naturellement quelque chose de doux et candide, il comprenait mieux pourquoi Antoine le décrivait si volontiers comme un petit chiot battu, mais présentement le chiot lui adressait un regard de confiance, sans partir dans une admiration aveugle, simplement le regard d'un garçon qui acceptait ses responsabilités et constatait avec intérêt l'offre qui lui était présentée. Malgré son jeune âge apparent, il fallait s'admettre qu'il s'agissait ici d'un homme et non d'un enfant. William sourit : c'était ce qu'il appréciait dans la gente masculine, cette innocente puérilité qui cachait une maturité égocentrée mais prudente.

« Je pense que vous savez que je n'ai aucune expérience dans le domaine, mais j'ai une bonne mémoire et je pense être assez bon observateur pour gérer l’accueil. Pour le reste, je suis prêt à apprendre et faire de mon mieux... Je sais que ce n'est pas exactement comme ça que le monde du travail fonctionne et que pour vous ce serait sans doute une perte de temps d'engager une personne inexpérimentée mais... »

Le visage d'Evans devint plus rouge qu'une écrevisse, et se teinta même légèrement de violet alors qu'il s'arrêtait soudain. Il prit une grande inspiration, et soudain se mit à haleter. William ouvrit les paupières en signe de surprise, avant que l'explication ne lui traverse l'esprit : le garçon était tellement concentré sur ce qu'il avait à dire qu'il en avait le plus honnêtement du monde oublié de respirer. Alors qu'il tentait de reprendre son souffle, son potentiel employeur se mit à étouffer un rire, ne voulant pas aggraver la gêne angoissée du jeune homme mais ne pouvant retenir son amusement évident. Ce n'était pas tous les jours que l'on faisait directement face à ce genre de personnage, lui qui pensait n'en entendre parler qu'en fiction... D'une certaine façon, il s'intégrait parfaitement dans le tableau assez archétypique mais harmonieux du Club Matthew.

« J'ai en effet sans doutes omis de préciser quelque chose dans le cadre de cet emploi, il s'agit du sujet de l'objectif principal de mon entreprise. Il s'agit pour le moment d'un lancement à l'intention d'une formation personnelle quant à l'organisation entrepreneuriale indépendante, afin d'obtenir l'expérience nécessaire pour une entreprise à but plus privatisé. En d'autres termes, il ne s'agit pas pour moi d'obtenir le gratin des employés du milieu du divertissement, mais de réaliser l’œuvre du Club Matthew à partir des outils que je peux découvrir. »

William se releva à ses mots, un bruit de froufroutement retentissant au frottement doux de la soie de la prétentieuse manufacture de sa veste contre la matière modeste du canapé, puis il se dirigea le plus tranquillement du monde vers le bureau, un sourire paisible sur les lèvres.

« Avoir une qualité de mémorisation reste en effet l'attente principale que j'ai quant à cet emploi, cela m'assure une certaine observation intellectuelle de votre part. Il nous faudra nous pencher sur les expériences et études qui composent vos qualifications pour confirmer les qualités attendues dans ce milieu, mais sachez que nous considérons ici les liens comme étant un élément important avant tout emploi. Le divertissement proposé par le Club Matthew doit passer par une forte synergie des employés... »

Disant ceci, il avait ouvert un des tiroirs du bureau qui soutenait l'ordinateur toujours allumé sur les quelques documents qu'Alistair et lui travaillaient à former bientôt une heure auparavant, et en extirpa trois documents liés. Il se rapprocha d'Evans et déposa le tout devant lui avant d'à nouveau s'asseoir, les yeux mi-clos, ne semblant plus regarder le garçon en face comme pour lui confirmer que l'échange ne durerait pas bien plus longtemps.

« Nous discuterons le moment venu des impacts des événements qui auraient pu ponctuer votre parcours, auparavant voici la liste des documents attendus pour postuler en ces lieux, ainsi qu'un règlement succinct. Il sera prochainement mis à jour, cependant les éléments capitaux sont en présence, il reste donc nécessaire d'en prendre connaissance. Pour l'heure, j'aimerais cependant vous inviter à être observateur en cette soirée. Malgré les changements à venir, il sera bon de vous faire un avis par l'étude du travail des hôtes, afin que vous réfléchissiez à tête reposée à cet emploi et ayez de premières connaissances quant à vos collègues. Si cela vous convient, Hayden vous proposera probablement une place appropriée. »

Sa voix retomba dans les tons grave malgré la clarté de celle-ci. On aurait pu pensé que chaque matin il repeignait de miel ses cordes vocale pour leur donner un son si parfaitement accordé comme on eut soigné les cordes d'une harpe. Il accorda un signe de tête indiquant que Evans pouvait à présent poser ses questions ou, s'il le désirait, se relever et partir rejoindre le reste de l'équipe qui achevait de mettre en place la réouverture en parallèle de l'organisation du design de leurs uniformes par l'observatrice qui avait déjà été invitée auparavant, même si ce fut à l'origine bien à contre-cœur pour l'employeur qui reconnaissait ses qualités et son expérience mais malheureusement par la réussite de leur relation sociale personnelle.

Il fallait dire que Sophia n'était pas la soeur d'Alistair pour rien. En plus de connaître tous les détails qui pouvaient concerner le comportement du garçon, elle restait tout aussi difficile à lire que lui malgré ses grands sourires. En effet, elle se montrait avenante, tout aussi élégante que lui mais avec un éternel rayon de soleil sur le visage, un air assuré de femme forte mais avec cette douceur délicate qui manquait peut-être un petit peu à son petit frère. Pourtant, impossible de lire dans ses pensées, car elle partageait ces mêmes expressions avec tout un chacun sans sembler déstabilisée, comme si elle eut porté un masque. En contrepartie, elle partageait avec Alistair son honnêteté verbale, mais surtout sa perspicacité, aussi afficha-t-elle un pétillement de satisfaction dans le regard alors qu'elle observait le visage rayonnant de bonheur d'Hugo. Evidemment celui-ci souriait pour le dessin qu'elle lui avait réalisé d'une éventuelle tenue, elle considérait qu'il manquait encore des détails à ajouter et que sans doutes quelque écusson serait intéressant à ajouter pour assortir les tenues sans partir dans une apparence d'uniforme scolaire britannique pour autant, mais elle se doutait que ce sourire allait aussi de paire avec la surprise confuse qui avait teinté son visage en en apprenant plus à propos de son admirable collègue et petit frère de la styliste. Elle ne se trompait jamais sur ce que les autres pensaient d'Alistair.

« C'est trop bien !
-Ta personnalité en est le ciment. »

Mystérieuse, Sophia ponctua sa phrase quelque peu poétique d'un rire cristallin. Elle ne se cachait pas réellement sur le double-sens de sa phrase : en effet, la personnalité d'Hugo lui avait permis de fonder son idée de tenue sur des bases solides, mais elle était aussi le fondement de ce qui avait pu faire accepter à Alistair la présence plus qu'envahissante de ce latino survolté. Hugo n'était pas ce qu'Alistair détestait.

« Je pense qu'il me laissera pas approcher une brosse de si tôt : il ma coiffé parce que j'avais fait n'importe quoi avec mes cheveux, heureusement sinon j'aurais eu une de ces têtes !
-Si tu savais les massacres qu'il a pu rattraper chez certaines de mes amies de lycée, rien ne peut être pire qu'un cuir chevelu brûlé à vif par une décoloration mal-réalisée sur cheveux qui ont tendance à crépir, crois-moi, j'ai cru qu'il allait faire un malaise ce jour-là ! »

Sophia rit de plus belle, surtout quand elle remarqua le regard que son frère lui lança soudain en loin, fronçant les sourcils après avoir entendu à la perfection ce qu'elle avait exprimé d'un ton un peu trop fort. Mais ils n'eurent pas le temps d'échanger, et l'hôte n'eut même pas le temps de s'approcher en vérité de la table des deux concernés, que quelqu'un entra soudain dans le club malgré le panneau indiquant que ce dernier n'était pas dans l'actualité à considérer comme ouvert. Même sans observer le physique caractéristique du Russe, il n'était pas difficile de se douter de l'identité du nouveau-venu : Sergeï, le frère du jeune Alekseï, venait de faire son entrée en scène sous les regards assez curieux mais à ne pas considérer cependant comme indiscrets des hôtes qui furent les collègues du plus jeune homme.

Sergeï n'était peut-être pas extrêmement plus âgé qu'Alekseï en apparence, ou alors peut-être que son apparence jouait encore des tours compte tenu que déjà l'autre garçon avait eu semblé bien plus jeune encore qu'il ne l'était réellement aux yeux d'Alistair dans leur première conversation officielle. Tout comme son jeune frère, il possédait une crinière d'un blanc argenté assez surprenant, comme si la pigmentation ne parvenait pas à poindre dans leur pays glacial qui laissait paraître cette température en chute libre sur les traits de son visage de neige. Il était assurément plus grand qu'Alekseï, et peut-être même un peu plus que certains membres du club sans pour autant être considéré comme un géant contrairement au barman, et soignait sa coiffure en lissant sa coupe longue à l'avant sur sa nuque presque rasée à ras, laissant visibles les traits droits comme dessinés de coups de crayons secs de son visage. Ses yeux étaient étirés en amande, appuyant sur ses origines, et ses pupilles avaient la couleur de la glace, contrastant fortement avec la noirceur de ses cils.

Un silence un peu gêné avait pris place. Pour certains, ce fut uniquement dû à leur observation curieuse de ce nouveau venu, comme Hugo qui admirait son entrée comme si ce fut un nouvel acteur sur la scène d'une pièce de théâtre passionnante, ou Sophia qui s'interrogeait sur comment le petit garçon qu'elle avait vu le premier jour en amenant son frère dans le club avait fait pour voyager dans le temps, mais pour d'autre ce silence marquait des sentiments plus mitigés. Alistair fronça légèrement les sourcils après son observation prudente et professionnelle de ce nouveau potentiel collègue, car en effet devant lui le si expansif Maxwell qui un peu plus tôt lui enseignait des tics gestuels et de langage s'était soudain figé, et même rétracté. Il dardait sur Sergeï un regard quelque peu perdu et choqué. Sa ressemblance avec Alekseï, et surtout son style qui semblait presque être l'aboutissement de ce que souhaitait être le jeune homme, faisaient de lui une copie conforme du garçon aux yeux de celui qui avait été auparavant son mentor. Il cligna des yeux plusieurs fois comme pour tenter de chasser cette image, et tenta de se concentrer sur les traits cependant différents de ce nouveau-venu, néanmoins il eut grand mal à avaler sa salive dans son observation nerveuse.

Antoine et Thomas, qui se tenaient plus loin depuis que le second avait rejoint le premier sur l'invitation un peu insistante de son patron, échangèrent des regards avant de se remettre, avec discrétion et un peu de gêne, à leur précédent échange tandis que Sergeï s'approchait du bar. Le bruit de ses pas lourds dans les chausses imposantes qui lui servaient de bottes retentit un peu par dessus les discussions des deux hôtes tandis que Hayden posait ses mains sur son bar, se redressant avec un regard d'observation intense, presque méfiante. Il semblait littéralement jauger Sergeï, et cette pose redressée donnait à sa carrure déjà pour le moins particulièrement imposante quelque chose de particulièrement impressionnant, et même écrasant face à la carrure pourtant musclée du Russe.

« Bonsoir, je suis le grand frère d'Alekseï, Sergeï... Je tiens à présenter des excuses pour le comportement de mon jeune frère, j'espère faire un bon remplaçant.
-J'n'ai aucune fichtre idée d'comment vous réglez vos affaires dans vot' famille au gamin et toi, c'pendant ici les excuses doivent v'nir du principal concerné. »

La voix du barman s'était faite froide, et il n'avait pas un seul instant cherché à cacher son accent ni à prendre la moindre apparence commerciale. Ceci sembla arrêter à nouveau Antoine dans sa discussion avec Thomas alors qu'ils portaient un regard assez surpris et interrogateur sur Hayden. Alistair glissa un regard vers Maxwell : ceci lui rappelait étrangement son premier jour de travail, lorsque le barman s'était montré tout simplement abominable à son encontre jusqu'à l'inviter à quitter les lieux. Cependant, Maxwell semblait trop troublé par l'apparence de Sergeï pour intervenir comme il l'eut fait par le passé pour l'hôte moustachu.

« C't'établiss'ment cherche pas d'remplaçant, mais des employés. S'tu viens qu'pour être un faire-valoir, t'peux faire d'mi-tour. L'travail d'hôte c'pas un jeu gamin, c't'une vocation qui nécessite une vraie ambition.
-Ainsi qu'une résistance accrue au parler très cru de maman Hayden. »

Hay retint un rire presque fière en entendant Alistair lâcher ça d'une voix monotone, presque lassée. Le barman tourna la tête vers son collègue, lui adressant un sourire félin et un clin d'oeil qui firent lever les yeux au ciel au moustachu alors qu'il se relevait de sa chaise. Cet échange qui avait presque fait disparaître les tension, même si Hayden avait été parfaitement sérieux et honnête dans ses précédentes remarques, sembla sortir de sa rêverie Maxwell qui se releva à son tour presque d'un bond, comme éveillé. Alistair passa devant lui pour se rendre aux côtés de Sergeï, croisant les bras tout en l'observant de bas en haut.

« Nous avons été prévenus de cette histoire de remplaçant, cependant je pense pouvoir me permettre de partager les mots de notre patron en précisant qu'un hôte ne se remplace pas, alors les conseils de notre barman sont à prendre en considération. Souhaites-tu devenir un hôte de façon concrète ? »

Evans avait fait de son mieux pour garder une certaine contenance face à son potentiel futur patron. Il s'obligeait à garder le dos droit en abaissant les épaules de façon à avoir la tête bien levé, une position qui ne lui semblait pas naturel alors que d'un point de vue extérieur, il semblait juste un peu mieux s’assumer. Son regard soutenait sans fléchir celui de William en l'écoutant attentivement, souhaitant au maximum tout retenir de leurs échanges. Une chose un peu prétentieuse, sachant que William exposer des points importants concernant la gestion du personnelle et le management globale des employer. Il avait peut-être bien fait de ce laisser tenté par les propos d'Hugo et d'Antoine. Après avoir fait un grand discours pour essayer de le convaincre de me laisser une chance, j'étais rassurée qui prennent le relais dans la conversation pour m'expliquer d'autre éléments de l’emploie et de l'entreprise. Machinalement, le regard d'Evans ne quitter par la silhouette du directeur du club. Tout les hommes qui travaillais ici avait une sorte d'aura de prestiges qui les entouraient, et celle du patron ne faisait pas exception. Le doute revenait nouer son estomac, avait-il vraiment la carrure pour travailler avec ce genre de personne tellement différente de lui, si commun, si banal ?

C'est question ne restèrent pas très longtemps dans sa tête, le bruissement du tiroir attira toute son attention. Il pouvait pas se permettre de douter après son discours assurée prononcé quelques minutes plus tôt. Son regard rester encrée à cette silhouette qui revenait avec des documents en mains qui déposa devant le jeune garçon. Sa tête se tourner vers les documents qu'il touchée du bout des doigts au moins pour lire les intitulés de chaque bloc de document en même temps, le patron m'expliquer leurs contenus. Son visage jonglais quelques fois entre les feuilles et le visage de William. Il avait l'air plus distant dans sa position, marquant bientôt la fin de l'entretiens. Evans allait pouvoir respirée normalement une fois sortie de se bureau, mais aussi réfléchir sérieusement à la proposition qu'on lui faisait. D'ailleurs, il ne pourrait pas prendre ses jambes à son cou, une fois sortie, les choses commençait. Il devrait regarder les hôtes attentivement pour pouvoir ce faire une idée de leurs travail et de leurs besoins. On pouvait dire que c'était sa première expérience dans ce futur travail. Il eut un léger pincement des lèvres en y pensant, mais observer était la chose qu'il faisait le mieux

La conversation se termina sur la voix un peu grave du patron, sans doute un moyens de bien marquer la fin de cet entrevue. D'une main délicate, Evans rassembla les papiers pour pouvoir les trier devant lui avant de les ranger soigneusement dans son sac. Il se presser légèrement pour évité de faire perdre du temps au patron qui avait l'air d'avoir une montagne de chose à faire si on ce baser sur l'état de son bureau. Il se redressa sur ses jambes étrangement bien droit pour une personne habitué à la maladresse. Son regard toujours aussi décidé fixé le visage de William pour le saluer :

« Merci pour votre temps, je vais y réfléchir sérieusement ! »

Cette phrase avait l'air un peu bateau, mais Evans était sans doute trop heureux dans un sens d'avoir ''réussi'' un entretiens qu'il en perdait ses mots. Il salua d'un mouvement de tête le propriétaire du clubs avant de ce dirigé vers la sortie. Il était un peu timide, ce demandant s'il aurait mieux faire de lui serrée la main ou son simple salut allait suffire pour clôturé l'entretiens. Evans allait rester pour la soirée donc ils auraient le temps de ce revoir. Néanmoins, prudent, il préféré vérifié avant de franchir le seuil de la porte. Il ne se douter pas encore de l'arriver assez remarquer qu'avait fait le frère de son meilleur amis.

Hugo maintenais le croquis avec une grande précaution pour lui. Il avait les yeux tout pétillant d'admiration alors qu'un sourire niais déformer son visage. Il sautillais presque sur place soulevant de temps en temps quelques mèches des ses cheveux correctement peignée. Son regard n'était pas très aiguiser pour détailler les croquis de mode, mais il pouvait comprendre assez simplement que la grande sœur d'Alistair avait un certain talents entre ses doigts. Il finissait par regarder tours à tours la créatrice et son œuvre. Son sourire toujours aussi rayonnant alors qu'il finissait par regarder la demoiselle. La ressemblance physique était assez importante, mais plus que ça y avait aussi une grande similitude avec leurs comportements. Sophia était bien plus souriante qu'Alistair et étrangement bien plus accessible pour discuté de toute et de rien, mais Hugo ne pouvait pas s'empêcher de pensé qu'au fond il avait le même fonctionnement. Il n'aurait jamais su mettre des mots sur ce qu'il ressentait, et même pas sur que ce dernier souhaite réellement comprendre. Instinctivement, il pensait que Sophia était une bonne personne.

« C'est trop bien !
-Ta personnalité en est le ciment. »

Il ne comprenait pas réellement l'allusion, pour lui c'était compliquer de pensé que sa personnalité pouvait donner quelques choses d'aussi bien construit. La remarque le faisait légèrement rougir. Il essayer de paraître naturelle alors qu'un léger rouge venait teinté ses joues. Le latino déposa la feuille sur la table alors que ses mains venait se croiser derrière sa tête s'étirant de tous son long alors qu'il rigolait un peu. Au bout de ses doigts, il pouvait sentir le nœud former pour sa queue de cheval. Un de ses doigts enroula une boucle souple avant de se remettre correctement devant la demoiselle. Les mains sur la table et le dos droit. Cette histoire avait fait passer le plus gros de sa douleur. Il se remémorée ce qui c'était dérouler en début d'ouverture du clubs, dévoilant sans trop de gêne sa boulette :

« Je pense qu'il me laissera pas approcher une brosse de si tôt : il ma coiffé parce que j'avais fait n'importe quoi avec mes cheveux, heureusement sinon j'aurais eu une de ces têtes !
-Si tu savais les massacres qu'il a pu rattraper chez certaines de mes amies de lycée, rien ne peut être pire qu'un cuir chevelu brûlé à vif par une décoloration mal-réalisée sur cheveux qui ont tendance à crépir, crois-moi, j'ai cru qu'il allait faire un malaise ce jour-là !
-Il a réussi à lui rendre une tête présentable ?! »

Hugo avait écouté assez impressionné ce que disait Sophia, essayant en même temps d'imaginée ce que ça pouvait bien donnée comme résultat. Ses sourcils ce froncée et se déformée au fur à mesure que les mots de Sophia parvenait à ses oreilles. Il imaginée une pauvre fille avec des cheveux à la couleur indéterminée tout crépus sur la tête avec une légère mèche brûler qui fumée. C'était une vision d'horreur, même pour lui qui avait pas réellement fait mieux avec sa brosse. Il était sincèrement admiratif du talents d'Alistair, même s'il n'en avait jamais doutée. Il se mis à rire aussi de bon cœur avec Sophia en imaginant la tête de son petit-frère exaspéré par ce crime capillaire. L'arriver de Sergei m'y un certain froid dans le clubs. Hugo fut sans doute celui qui arriva le mieux à ce détacher de l'image charismatique du russe. Sans vouloir manquer de respect à Sophia, il se redressa de son assise curieux, près à se rapprocher du bar en cas de besoin. Mais le nouveau-venu semblait assez bien à son aise dans la grande pièce. Ayant une expression assez indescriptible, alors qu'ils discuté avec Hayden.

Au loin, Hugo pouvait voir la posture plutôt strict que prenait Hayden. Il avait toujours cet attitude très dur face aux nouveaux. C'était le cas avec l'arrivé d'Alistair et de bien d'autre avant lui. Le latino eu un sourire pincée alors qu'il regardait la scène au loin. La seule raison qui l'empêcher d'agir était que contrairement à Alistair, tout les autres membres était disponible pour gérée maman Hayden dans toute sa splendeur. Laissais maintenant à voir la réaction qu'allais avoir le nouvel ''potentiel'' employer. Contrairement à Antoine et Thomas qui pouvait changer facilement de sujet, le latino était bien trop curieux, délaissant sans doute un peu la pauvre Sophia qui se retrouver mêler à cette histoire. Sergei était imperméable à la moindre lecture de ses pensés. Son expression neutre était assez impressionnant face à ce que lui disait le barman. Il était bien différent de son frère sur ce point, Alekseï était facile à lire pire qu'un livre ouvert, même lorsque qu'il essayer de garder une expression de froid. Son frère n'avait même pas l'air de ce forcer, ça semblait naturel...

« C't'établiss'ment cherche pas d'remplaçant, mais des employés. S'tu viens qu'pour être un faire-valoir, t'peux faire d'mi-tour. L'travail d'hôte c'pas un jeu gamin, c't'une vocation qui nécessite une vraie ambition
-Ainsi qu'une résistance accrue au parler très cru de maman Hayden.
- Bien » sa voix était assez roque, mais extrêmement calme.

Le jeune homme regardait Hayden dans les yeux sans fléchir un seul instant du regard, non pas pour ce montré impétueux que pour lui montré sa détermination. Il se tenait bien droit son sac maintenus à l'arrière alors que ses mains se tenait le long de son corps, proche de ses poches. Visiblement, il devait avoir l'habitude de ranger ses mains dedans quand il n'était pas face à des gens. Il attendait que Hayden ne face plus trop attention à lui , regardant un peu autour de lui avant de reposer son regard sur un autre homme qui venait l’abordait. Il le détailla de la tête au pieds sans se dissimulée. De toute façon, il voyait bien que ce dernier l'analyser aussi. Il avait correctement compris ce qu'on venait de lui dire et avait sans doute saisis le comportement assez austère du barman comme un avertissant pour son implications. Sergeï était au courant des grandes lignes concernant cet entreprise, mais ne disais rien pour l'instant. Il avait à peine plisser les yeux pendant tout leurs échanges. Hugo regardait Alistair avec une certaine pointe de fierté en le voyant prendre les devants, une situation qui le faisait sourire en repensant au fait que son collègue avait pris la porte lors de son arrivée avant de devenir le meilleurs amis du barman.

« Nous avons été prévenus de cette histoire de remplaçant, cependant je pense pouvoir me permettre de partager les mots de notre patron en précisant qu'un hôte ne se remplace pas, alors les conseils de notre barman sont à prendre en considération. Souhaites-tu devenir un hôte de façon concrète ?
-C'est le job non ? Sérieusement, je serais pas venu et encore moins rester si c'était pour passer mon temps à énerver le barman. C'est le staff que je veux, si je fais la faire vous m'expliquer ce que je dois faire sinon on arrête de perdre chacun notre temps et je me casse. »

Il avait un sacrée caractère malgré son masque froid. Il avait parler toujours sur le même ton calme comme si les remarques qu'on lui faisait depuis son arriver ne l'avait même pas affectée. Il en réalité suivre un objectif très simple et parlais assez crûment pour ce faire comprendre. Hugo faisait de petit yeux rond en le regardant aussi neutre en parlant de cette manière. Il avait un côté assez brute même s'il était poser et raisonnée. Visiblement, il ne voulait pas seulement faire de la figuration. A ce moment-là Evans sortie de la pièce où il venait de terminer son entretiens. Son regard était rester perplexe face à la scène qui se dérouler devant lui. Comment la situation avait pu en arriver là ? Sergeï était toujours poser bien droit devant Alistair, n'ayant pas remarquer le jeune amis de son frère situer derrière son dos. Paralyser par l'impression de déranger, Evans n'oser pas trop bouger. Il eut le courage de s'avancer vers Hugo quand celui-ci lui fit signe de s'approcher. Il n'osait pas aller saluer Sergeï en pleine conversation. Le latino fit asseoir le garçon juste devant lui alors qu'il était à moitié avachie sur l’accoudoir en train de regard la scène. D'un seul coup, un éclaire de génie traversa l'esprit d'Hugo qui se tourna vers Sophia profondément désolé :

« Pardon ! J'étais tellement curieux que j'ai oublié qu'on était en pleine conversation ! Pardon ! C'est juste drôle de voir Alistair si impliquer alors que lui à pris la porte quand Hayden à fait son cinéma ! il lâchait un petit rire timide alors qu'il parler à voix basse, tout va bien miss ? »

Il lui accorder un chaleureux sourire remplis d'excuse alors qu'Evans avait littéralement palis au parole du garçon derrière lui. Son regard dévoré Sergeï avec panique, il le connaissait assez pour savoir qui pourrait prendre la porte et partir avec panache si on lui disait qu'il ne faisait pas l'affaire. Son gorge se nouer alors qu'il regarder cet silhouette familière au loin. On aurait pu croire que c'était l'embauchement d'Evans qui était en jeux tellement son cœur battait fort dans sa poitrine. Il serrait tellement ses doigts contre la paume de sa main que les jointure de ses doigts devenait blancs.

Alistair fut quelque peu rassuré au début de voir que Sergeï n'avait ni l'air effrayé ni l'air agacé par le comportement somme toute déplacé de Hayden. Il n'avait en tous cas pas une sensibilité accrue qui serait assez problématique dans ce travail, et surtout dans l'entente avec les autres hôtes. Ce n'était pas comme si tous les hôtes étaient insensibles, mais disons qu'en cette période tendue il aurait été difficile de prendre en charge une autre personne aussi complexée que l'était déjà le couple principal du club. Cependant, Sergeï ne se montra pas non plus excessivement calme : droit comme un piquet, soutenant les regards des hommes proches de lui, il releva son regard acéré vers les yeux de Hayden. Le barman releva un sourcil, les bras croisés en signe d'une certaine froideur à son égard.

« C'est le job, non ?
-... Ha ?, exprima Hayden avec un certain dédain dans la voix.
-Sérieusement, poursuivi sèchement Sergeï, je serais pas venu et encore moins resté si c'était pour passer mon temps à énerver le barman. C'est le taff que je veux, si je fais l'affaire vous m'expliquez ce que je dois faire, sinon on arrête de perdre chacun notre temps et je me casse. »

Les paroles du russe résonnèrent comme un violent coup de fouet dans le club. Il n'avait pas levé la voix d'un iota, pourtant la respiration de certains hôtes s'étaient bloquée dans leurs poumons tandis que Hayden plissait les yeux. Les deux hommes au profil sec se jaugeaient dans un silence glaçant, dans un silence étouffant. L'atmosphère n'aurait su être plus palpable, on pouvait ressentir un courant élevé dans l'air qui crépitait entre leurs regards. Alistair soupira légèrement à cette vision, semblant bien moins sensible malgré sa proximité avec le duo. Comme prévu, il restait toujours aussi difficile à atteindre... Tout comme une certaine personne non loin de là. Rejoint par Evans, la table de Hugo était plongée dans un silence d'observation depuis plusieurs secondes quand soudain le frisé sursauta, comme recevant une piqûre de rappel.

« Pardon !, fit-il à voix basse en se tournant vers Sophia. J'étais tellement curieux que j'ai oublié qu'on était en pleine conversation ! Pardon ! C'est juste drôle de voir Alistair si impliqué alors que lui a pris la porte quand Hayden a fait son cinéma ! Tout va bien miss ? »

Malgré l'inquiétude de Hugo difficilement dissimulée dans ses rires nerveux, Sophia releva son long nez vers lui avec son sourire habituel, comme si rien de toute cette ambiance tendue ne l'avait atteinte. Contrairement à Evans, qui se faisait penaud comme un petit animal, la demoiselle exultait toujours la même aura ensoleillée et professionnelle. Elle avait le coude appuyé sur la table, sa main soutenant son élégant port de tête comme une jeune fille admirant un spectacle, ses longs cils battant sur ses grands yeux clairs en signe de surprise face à la question de Hugo. Son sourire s'étira un peu de façon amusée alors que ses iris se mettaient à pétiller.

« Ils aiment tellement leur travail ici n'est-ce pas ? »

Elle gloussa légèrement, et son regard se posa à nouveau avec affection sur les épaules de son frère qui venait de poser une main sur le bar, en un geste discret mais suffisant pour que son avancée légère entre les deux hommes sorte littéralement Hayden de sa transe. Le barman releva à nouveau un sourcil, son regard tombant sur le visage du moustachu. Pendant un instant la posture tendue et professionnelle de Alistair avait laissé place à une toute autre atmosphère de sa part : il se posa partiellement sur une chaise de bar, bien que son dos restait droit et ses épaules carrées. Son menton levé donnait une apparence plus claire à son visage tendis qu'il rangeait son autre main dans la poche de son pantalon, et un léger sourire apparu sur ses traits même si son regard gardait toujours cette expression indéchiffrable.

« Ce métier est une vocation mais pas un don, mon ami. Il n'y a qu'en pratiquant que l'on peut obtenir ces réponses. Traditionnellement en ces lieux cela se traduit par une soirée d'essai en présence d'un mentor ; te sens-tu prêt à la tâche ? »

Hayden releva les sourcils en un signe de semi-surprise, tandis que Alistair tendait sa main vers Sergeï comme pour lui proposer une poignée de main. Sophia retint un autre gloussement en ramenant sa main devant ses lèvres, ses yeux pétillant comme si elle avait parfaitement compris tout ce qui se déroulait devant ses yeux, au contraire de la majorité des personnes présentes qui ne semblaient pas vraiment oser réagir. Des expressions de surprise et de choc flottaient sur les visages des hôtes présents, que ce fut à l'égard du comportement d'Alistair ou de la scène en général. Antoine avait plongé son regard sur Alistair en clignant des yeux de surprise, tandis que Thomas, les yeux toujours barrés de sa frange épaisse, détaillait tour à tour Sergeï et Alistair aux mouvements répétés de vas-et-viens de sa tête, ne sachant trop comment réagir. Maxwell, toujours plongé dans le même silence de choc, avait resserré ses bras contre lui, le visage soucieux et le regard fixé sur Sergeï, tandis que Hayden, s'étant un peu reculé, se frottait le menton en signe de réflexion.

Seules deux personnes affichaient un sourire d'intérêt dans leur silence observateur : la dame Sophia posée sur son fauteuil qui jouait de ses doigts sur ses lèvres rosées, et la silhouette élégante d'un autre homme, adossé à la porte de son bureau, admirant en silence à travers la vitre qui laissait à peine supposer de sa présence. Alistair appuya son regard sur Sergeï, attendant sa réponse avec un sourire élégant.

L’air rassurée que démontrée Sergei dans ses propos avait de quoi ébahir Evans. Le gamin qui n’arrivait jamais à assumer totalement ce qu’il disait face à un mur imprenable. Evans pensé néanmoins que ce n’était pas la meilleure façon de ce présenté aux autres membres du clubs. Faut dire que niveau première impression, il arrivait à faire pire que la future mascotte. Il espéré que les autres membres arriveraient à se faire une meilleure opinion du nouveau venu que celui que semblait s’est fait le barman. Leurs échanges avaient réussi à faire fermer la bouche des plus grands bavards du clubs, Antoine ne semblait pas vouloir prendre parti et Hugo avait une tête à faire comme si rien n’était en train de cette passée. Tentant de discutée avec la sœur d’Alistair comme il le faisait avant l’interruption de leurs échanges par la rentrée du nouvel hôte. Ils arrivaient tous les deux malgré tout à faire bonne figure même si au fond, Evan espéré ne pas être le seul à être intimidé par la situation. Sergei et Hayden avaient tout d’eux un fort caractère et visiblement assez puissant pour imposer un rythme à la grande salle du club.

Pourtant, certain arrivé à passer outre l’atmosphère qui venait de s’imposer à la salle. Sophia avait posé un regard étrangement apaisé sur le jeune latino. Hugo était assez étonnée de voir qu’elle ressemblée énormément à son frère à ce moment précis. Les deux avaient une expression calme, comme si la situation ne les atteignait pas. A croire qu’il s’agissait d’une réaction normale dans cette famille. Le jeune homme était à la fois impressionné et assez étonné que la jeune femme face comme si de rien n’était. Papa Hayden avait bien choisie son moment pour faire sa scène tout de même, avec Sophia qui n’était même pas du club. Heureusement que la jeune femme était difficilement impressionnable. Elle était souriante avec un regard pétillant étrangement. Hugo se contenta de faire bonne figure face à la jeune fille qui s’en sortait beaucoup mieux que lui.

« Ils aiment tellement leur travail ici n'est-ce pas ? »

Le contraire était difficile à dire. La passion dans les déclarations d’Hayden ne pouvait pas cacher le fait qu’il tenait profondément au club. Au lieu, mais aussi à ses habitants. Bien que la relations entre le petit frère de Sergeï et le barman n’était pas la plus saine, ni même réciproque, on ne pouvait pas dire que le gardien du club ne soit pas attaché au petit. Bien qu’Hugo n’était toujours pas d’accord sur les réactions du barman envers lui, mais ceci c’était un autre débat.

« Papa Hayden fait un peu de zèle, mais tout le monde aime cet endroit et le fond est le vrai sens du club donc je comprends sa volonté de le protégé à tout prix, on aime tous énormément notre travail »

En particulier pour certains membres, le club avait permis de gros changement ou des évolutions incroyables dans leurs vies. Pour certains, ce n’était sans doute pas incroyables, mais simplement nécessaire dans le bon sens. Chacun avait sa propre histoire avant et dans ce club ce qui était important pour crée cet endroit si spécial. Hugo était le premier à ne pas aimer qu’on dérange son cocon de paix, même s’il s’agissait de son travail. Il fallait garder cette sécurité qui était nécessaire à tout les membres et pour le club qui ne fonctionner pas si bien que ça. Ses yeux balayer la salle en regardant un peu les autres personnes à part celle situer au bar et au centre de la pièce. Pour ces deux-là, il n’y avait pas grand-chose à deviner. La tête d’Evans était beaucoup trop traduisible, il était mort d’inquiétude au point d’avoir le teint pâle et de léger spam a ses épaules. Hugo lui jeta un petit regard attendri et rempli de chaleur pour l’encourager tandis qu’il regardait ensuite Maxwell, Thomas et Antoine. Les trois autre prenait tous le même partie qu’Hugo de ne pas se mêler des histoires du barman. Tous sauf une silhouette élancée qui attira forcément les yeux du latino. Plus droite que les autres, plus avenant aussi, proche du bar en réussissant à chasser un peu les nuages noirs autours de la tête du barman et changer un peu l’ambiance de la salle pour en redonner une sphère professionnelle.

Autant dire que pour le jeune homme, la silhouette qui venait de prendre la parole avait tout d’un super-héros des dessins animés. Quoi que plus sobre et beaucoup plus badas, un peu plus dans le genre des héros des films en costard cravate. Le genre d’homme qui attirée forcément les regards des autres par leur prestance et leurs façons de parler. Hugo ne pouvait pas réellement détachée son regard d’Alistair. Il faut dire qu’à part le nouvel hôte aucun des autres n’avait osée prendre la parole et ne parlons même pas du patron qui n’était sans doute même pas sortir de son bureau, bien innocent de la situation actuelle. Bien qu’il soit très facile de regarder Alistair, il était plus compliqué pour Hugo de comprendre tous les enjeux qui se présentée dans cette conversation. On pourrait même dire que sur ce point là il était encore plus perdu qu’Evans et Sophia. Quand on savait que Sophia ne faisait même pas parti du club à proprement parler, c’était assez grave qu’Hugo soit à ce point larguée. Il se contentait d’un grand sourire naïf admirant la classe qu’avait Alistair en parlant. Il trouvait le fond du message plutôt gonflé venant de sa part. Celui qui avait a peine quelques jours commencer son travail avec une réticence non dissimulée, ce montrée en grand défenseur du métier. Il était assez intéressant de voir comment la réaction de Sergeï était désormais au centre de l’attention des autres.

Il faut dire qu’autant Alistair c’était relever pour prendre la parole autant le barman et le nouveau était rester bien droit face à face. Sergei n’avait pas bougé d’un pouce à croire que la classe l’avait gelé sur place. Pourtant, il avait soigneusement fait le tour de tout les occupant situer à proximité. Le barman évidement était celui qui avait le plus attirée son attention, mais il avait le reste. Son regard avait aperçu rapidement le teint blême et les cheveux ébouriffé du meilleur ami de son frère. A côté y avait le mec au cheveux bouclé et une jeune fille au trait ressemblant à celui qui avait pris la parole. De l’autre, ils y avaient ces types qu’on ne pouvait pas trop deviner ses pensées. Entre celui dont on ne pouvait pas apercevoir le regard, si ça trouve il se taper une sieste pendant toute la conversation et l’autre qui semblait prendre soin de n’absolument pas l’ouvrir en gardant l’autre a proximité. Enfin y rester le type qui ne l’avait pas lâchée d’une seconde des yeux depuis son entrée. Il avait le teint presque identique à celui d’Evans, même si la surprise et le choc semblait différentes. Et au centre, il n’y avait que le sosie de la jeune fille qui parler avec clarté. Sergei l’avait regardé sans vraiment sourcilier, a peine un sourire très discret à la commissure de ses lèvres. Il était difficile de devinée ses pensées vu son regard de glace.

On ne sait pas si ce son ces gênes russes ou simplement son comportement habituel, mais il jetait un regard perplexe sur la main qu’on lui tendait. Son regard perçant détaillant le visage de celui qui lui faisait face. Il hoche simplement la tête en signe d’acquiescement sans pour autant ce montrée désagréable dans sa manière d’agir. Visiblement les Russes ne sont pas très tactiles. Hugo voyait une nouvelle mission à ajouter à son actif : pour Aleksei ça n’avait pris que deux jours donc à voir qui est le plus russe dans cette famille.

« Pour mon mentor, ce sera lui ! si ça convient évidement » avait finalement lâcher le garçon en ce déplaçant enfin dans la pièce sous le regard attentif des autres.

Il avait pris la place devant Maxwell en quelques enjambée élégante. Coupant enfin la rivalité entre lui et Hayden qui ne l’avait pas lâchée tout ce temps. La différence de taille entre les deux étaient incroyable vu le fait que Maxwell était assis. Le russe affichée un sourire un peu narquois :

« Désolé pour le manque de politesse, mais je ne connais pas votre prénom et au moins on est quitte vu que vous ne m’avez pas lâché du regard ! »

Ses yeux scrutée le visage de Maxwell comme a la recherche de quelques choses de précis. Tendis que tout le monde rester assez bouche bée face à la situation. Hugo pincée légèrement les lèvres ne sachant pas s’il s’agissait d’une bonne chose ou non. En plus de ne pas pouvoir devinée la réaction de Maxwell…

Sans surprise, du moins pas du côté d'Alistair qui pensait avoir plutôt bien cerné la façon de se tenir dudit Sergeï, ce dernier se contenta de regarder sa main sans accepter de la prendre. Il fit tout de même l'effort assez notable d'incliner la tête pour approuver les mots de son interlocuteur, ce qui poussa le moustachu à reprendre sa main sans insister, l'enfonçant dans la poche de son pantalon en clignant lentement des yeux. Il mentirait s'il disait qu'il ne ressentait pas, à l'instar d'Hayden derrière son bar, une forme de méfiance à l'égard du frère d'Alekseï. Mais contrairement à tous ceux qui travaillaient dans le Club Matthew, Alistair n'avait connu le jeune russe que trop peu de temps, n'étant même pas aux fait des différents membres de sa famille. Mais il y avait quelque chose dans le regard du russe, dans sa façon de balayer la pièce du regard comme un animal scrutant le territoire d'un autre, qui lui rappelait indéniablement le garçon aux chats.

Le prochain geste du russe fit relever quelques sourcils, mais les hôtes commençaient déjà à suffisamment s'habituer à l'air glacial qui entourait Sergeï pour que ce ne fut pas un choc outre mesure. Il passa à côté d'Alistair sans prévenir, le moustachu se contentant de baisser la tête un peu comme une invitation à poursuivre tandis qu'il s'arrangeait sur la chaise de bar pour faire face à Hayden. Le barman quitta le dos du nouveau-venu des yeux pour poser son regard glacé sur le visage de son ami, mais celui-ci dardait sur lui un regard de désaccord intense qui fit baisser les yeux au géant. Celui-ci retint un léger soupir, mais préféra ne rien en faire paraître : leur discussion attendrait que le problème de Sergeï soit réglé auparavant.

« Pour mon mentor, ce sera lui. »

La voix du russe avait retentit de façon assurée, comme s'il était évident que personne ne pouvait le contredire. Les paupières de l'homme vers lequel il se dirigea se soulevèrent un peu plus en signe de surprise peut-être trop évidente de la part du vampire, mais Maxwell sembla avoir un mouvement de recul au début en voyant Sergeï approcher, comme si un courant électrique entourait l'homme, le poussant à fuir. Mais le regard du russe, aussi froid qu'un blizzard, restait fixé sur lui, bloquant toute échappatoire. Maxwell détourna un instant les yeux, fixant le sol à côté.

« ... Si ça convient évidemment. »

L'ajout que fit Sergeï, plus hésitant, fit à nouveau relever le visage à Maxwell. Cette fois-ci, le regard du vampire se fit moins effrayé, et plus observateur. Sergeï avait une ressemblance on ne peut plus évidente avec Alekseï, cela il ne pouvait le nier, et suffisamment d'ailleurs pour que cela l'ait plongé dans un état de malaise intense à son égard. Il avait l'impression de revoir la silhouette distante et indépendante du garçon à qui il avait appris les base du métier. Mais Sergeï était pourtant bien plus grand, et bien mieux taillé également. Si Alekseï avait réellement la silhouette jeune et rebelle, avec une souplesse dans les gestes qui pouvait lui donner un air de fouine quand il s'échappait du club, ce n'était pas le cas de Sergeï qui était beaucoup plus carré, beaucoup plus posé. On aurait dit qu'il avait été taillé à même la glace. Ses pas étaient toujours souples, il n'avait pas non plus une démarche militaire, mais il semblait se comporter comme s'il était un peu en mode automatique, comme s'il était coupé du monde qui l'entourait. Maxwell plissa légèrement les yeux, mais le russe lui répondit avec un sourire qui le fit sursauter : il dévoilait sa dentition d'un air un peu carnassier, et ses yeux s'affinèrent de façon féline, comme s'il se moquait de lui.

« Désolé pour le manque de politesse, mais je ne connais pas votre prénom, et au moins on est quittes vu que vous ne m'avez pas lâché du regard ! »

Malgré sa surprise, Maxwell avait réussi à garder un visage assez impassible face au regard du russe. Il avait cependant gardé les bras croisés sur sa poitrine, ses mains bien encrées de part et d'autre de son corps dans ce geste d'autodéfense qui le faisait sembler si fragile. Alistair esquissa un froncement de sourcil soucieux à son égard. Ils étaient encore en train de parler un peu plus tôt de façon professionnelle, et il lui avait semblé que le vampire se refaisait un peu à force de travailler. Mais les événements ne tournaient pas vraiment en son avantage s'il voulait s'en remettre pleinement. Pourtant, à la surprise générale - ou presque, car Thomas se contenta de détourner la tête, et un large soupir lui échappa - Maxwell se pencha légèrement en arrière, croisant ses longues jambes en dardant un regard d'une grande froideur sur Sergeï. Il pouvait difficilement avoir l'air d'avoir la tête plus froide, à l'opposé parfait de son état un peu plus tôt.

« Maxwell. J'ai été le mentor de votre frère à son arrivée dans le club. »

Il avait assez simplement statué ce fait, comme une nécessité de tenir l'homme au courant, pourtant il y avait comme une sensation de lame aiguisée dans ses mots. Il prit son verre, qu'il s'était servi pour discuter avec Alistair, et le porta à ses lèvres dans un geste désintéressé au début. Lorsqu'il eut prit une gorgée pour s'humidifier un peu la gorge, il reposa délicatement le verre, sans un bruit. Il semblait signifier par ce geste qu'il n'avait rien à ajouter tout d'abord, mais la porte du bureau s'ouvrit à ce moment-là, comme s'il savait pertinemment que cela allait arriver. Dans une démarche calme et assurée, William entra dans la pièce, posant un regard sur Sergeï avec un sourire flottant sur le visage. Pour travailler avec Alistair, l'homme avait retiré tout vêtement qui puisse le mettre mal à l'aise, si bien que son foulard était très légèrement desserré autour de son col, et qu'il avait délaissé sa veste, dévoilant les manches de sa chemise qui était maintenues au dessus du coude par des brassards noirs qui se fondaient légèrement dans la couleur lie-de-vin du tissu mais gonflait ses épaules de façon élégante. Son sourire s'étira un peu plus en s'approchant du duo.

« Demander notre hôte phare comme mentor, je vois que vous avez l'oeil. »

Contrairement aux autres fois où les deux frères ennemis se trouvaient dans la même pièce, Maxwell ne montra aucun signe d'animosité vis-à-vis de son patron cette fois-ci alors qu'il tournait la tête vers lui, comme pour le consulter silencieusement. Ils eurent un échange de regard très bref, puis William posa sa main sur l'épaule de Maxwell de façon bien trop amicale, relevant les yeux vers Sergeï en lui tendant la main en signe de salutation.

« William de Ferval, si vous êtes intéressé pour travailler en ces lieux prochainement je serais votre employeur le moment-venu. Compte tenu de l'heure avancée de cette soirée et d'une réorganisation que nous mettons en place, votre "soirée" d'essai risque d'être courte, aussi devriez-vous venir dans le bureau afin que je vous présente le règlement du club au préalable avant de rejoindre Maxwell. Enfin, si cela ne dérange pas ton emploi-du-temps, Max.
-Je peux partager mon temps entre Alistair et Sergeï pour ce soir, William », confirma avec beaucoup trop de respect devant de lui le vampire à l'égard de son patron.

Sur ces mots, William se recula, puis fit signe à Sergeï de le suivre.

Le regard d'Hugo navigua sans cesses entre la silhouette d'Alistair et celle de Sergeï. Leurs échangent était plus calme et apaiser que celui qu'avait eu le nouveau avec le barman. Hugo pinça un peu les lèvres en sentant Evans tremblée suite à cet accueil. Le pauvre petit prenait cher depuis quelques jours. Son meilleur amis qui se prend une claque, qui s'en va s'en rien dire, son recrutement un peu forcée même si c'était une bonne nouvelle au final et maintenant la possibilité de ce sentir responsable d'un nouveau fiasco. Hugo passa sa main sur le haut de la tête du petit dans un geste réconfortant. Il l'aurait bien pris entièrement dans ses bras, seulement il n'était pas certain que ce soit le meilleurs moment pour laisser débordée une infusion d'amour. A ce geste, Evans se mis à légèrement sursauté dans un spam incontrôlée. Relevant le visage timidement pour voir l'expression du latino. C'était assez difficile à traduire avec ses grosses lunettes et l'air concentrée qu'il porter au reste de la conversation.

Evans pris une grande inspiration pour essayer de chasser toutes ses mauvaises impressions et pensées dans son souffles. Dans la précipitation, il avait juste pris place au premier endroit qui voulait bien l'accueillir. Heureusement, il était tomber sur Hugo et Sophia. Son regard se porta un peu sur la femme qui était assis en face d'eux. Elle n'avait pas l'air bien plus gêner par la situation. Comme-ci c'était naturelle pour elle d'assistée de loin au conflit d'entreprise. Elle dégageait un certain calme et une réflexion qui impressionnée le jeune garçon. Après tout, il était plus simple d'avoir l'air détacher quand on n'était pas directement impliquer dans l'histoire. Evans se ressaisis en portant de nouveau son regard sur la silhouette du grand-frère qui se déplacer. Il devait arriver à ce détendre. Ce n'était pas sa vie qui était en jeu, surtout que Sergeï savait très bien gérée ce genre de situation. Alekseï ne l'aurait pas envoyer dans la gueule du loup sans avoir un minimum réfléchie à la situation. Enfin, il ne pouvait que l'espérée.

« Maxwell. J'ai été le mentor de votre frère à son arrivée dans le club. »

La nouvelle ne fit même par sursauté le nouveau venu. Étrangement c'était comme-ci il prenait l'information comme une donnée quelconque à classée dans son bureau d'archive. Pourtant c'était assez important de savoir que la personne que tu choisis était celle qui avait passer le plus de temps avec son petit frère. En tout cas, cela semblait ultra important au yeux d'Hugo. Seulement Sergei ne témoigner d'aucune émotion à cette nouvelle, d'aucun intérêt pour savoir si Alekseï travailler bien ou non, voir même ce soucier un peu de celui qui avait perdu son petit protéger. Il continuer de le regard sans rien dire. Hugo se demander si c'était humainement possible d'avoir une tel tête au naturelle. Aucune manière de savoir si l'information l'avait marquer ou non. Pour le latino ça avait été assez drôle de le voir se dirigé naturellement vers le vampire. Est-ce que Maxwell dégageait des hormones qui attirée ceux qui venait du grand nord ? En tout cas Sergei ne semblait toujours pas vouloir détacher son regard de la silhouette droite et légèrement reculer qui se trouver face à lui. Malgré la réaction très froide que témoigner son interlocuteur à son écart.

« Demander notre hôte phare comme mentor, je vois que vous avez l'oeil. »

Le visage du latino fit un virage si serré à l'entente du nouvelle interlocuteur qu'Evans crus entendre un craquement de ses cervicales. Le petit tourna plus lentement la tête vers le nouveau venu. Semblant soulager rien qu'en voyant sa silhouette rentrée dans son champ de vision. Il voyait le patron en tenu, un peu moins formelle que pendant leurs entretiens, mais dégageant toujours se même prestige naturelle. Il avait l'approche la plus amical envers Sergei depuis le début de son entrée. Pour Hugo, c'était surtout le témoignage que le grand patron rentrée en jeu. Evans porta un regard sincèrement surpris sur la silhouette de Maxwell. Il ne s'attendait pas à ce que ce soit lui l'hôte phare du club. Pas parce qu'il remettre en doute ses compétences, c'était surtout parce qu'il ne s'attendait pas à ce genre de révélation. Il lui aurait été difficile de faire un classement en réalité. Les hôtes était tous tellement différents. Hugo eu un petit rire en voyant les rouages du cerveau d'Evans surchauffée au-dessus de sa tête :

« Maxwell à le plus d'expérience du métier ! J'imagine que c'est aussi pour ça que Sophia voulait le prendre en priorité pour les croquis !? »

Evans hocha la tête à la réponse que lui donnée l'hôte. En réalité, il ne s'attendait pas vraiment à avoir une explication. Il ne pensait pas être si face à lire, ce qui lui fit rentrée légèrement la tête entre ses épaules de peur d'avoir trop pris de place. Il ne remarquer pas que le visage d'Hugo s'était de nouveau tournée vers Sophia pour savoir si son analyse était la bonne. Après tout, elle était charger de reformer l'éthique du clubs. Elle devait bien avoir son avis sur la question. De plus, il était assez curieux de savoir si l'analyse pouvait être pousser plus loin. Hugo ne s'intéresser pas du tout au classement, simplement parce que ça n'avait jamais été une priorité dans son métier. Il aimait ce qu'il faisait et pour l'instant, il avait aussi la chance que sa marche comme ça.

De son côté Sergeï avait fini par lâchée un peu la silhouette de Maxwell pour accueillir celui qui ce présenter comme la patron des lieux. Son expression resta toujours aussi fermer, même si très très légèrement on pouvait sentir une forme de respect qui se dégageait de ses réactions. Pas moins que celle qu'il avait témoigner depuis son arriver, mais plutôt un respect naturel face à l'autorité qui était typiquement russe. La main tendu de William reçu le même accueille que celle tentée par Alistair, même si cette fois-ci, il fit plus d'effort pour marquer ses salutations. Hugo cligna plusieurs fois des yeux derrière ses lunettes. C'était bien une des premières fois où les deux hommes pouvaient être côte à côte sans ce chercher des poux. La situation devait réellement être importante pour qu'il ressente même une certaine complicité. Sergei écouta avec attention la présentation du patron en silence, même s'il avait réussi à ce présenter pour plus de politesse.

La silhouette de William fit un mouvement vers le bureau, rapidement suivie par celle du russe. Il laissa traîner son regard vers l'hôte qui devenait bientôt son mentor. Ses yeux semblait témoigner d'un certain intérêt envers lui. La commissure de ses lèvres était légèrement relever, même si dans la brévité de l'échange, c'était presque imperceptible. Sergeï marcha quelques pas derrière le patron, jetant un dernier regard au membre du clubs avant de s'arrêter quelques seconde sur la silhouette d'Evans. Le petit sentir son cœur s'arrêter de battre alors que son regard laisser témoigner toutes ses inquiétudes. Il ferma doucement ses paupières comme pour tenter de lui transmettre un message que le petit avait du mal à traduire. Seulement, il n'avait pas le temps de l'arrêter pour poser ses questions que le Russe rentrée à quelques pas d’intervalle dans le bureau du patron.

Hugo fit une moue boudeuse en se décrochant enfin de l’accoudoir pour se liquéfié sur la table tel une flaque de slime :

« Je vais me faire voler mon Alistair ce soir ! Il sembla légèrement abattue avant de relever un visage amusée, un grand sourire moqueur : Je vais devoir embêter ma mascotte préféré !! »

Evans sursauta de nouveau à la réflexion du latino. Il ne voulait pas faire de bêtise pour sa première soirée d'observation. Hugo le poussa lentement pour que ce dernier se remettent sur ses jambes. Maintenant que la tornade Sergeï était passer, ils allaient pouvoir ce remettent au travail et surtout tenté de chasser atmosphère polaire qui s'était installée.

Sergeï emboîta assez facilement le pas au patron, qui sourit gracieusement en l'amenant au bureau, refermant la porte derrière lui pour rester dans l'intimité du lieu administratif. Il s'arrêta seulement une brève seconde pour regarder par l’entrebâillement Maxwell, dont les épaules retombèrent à partir de leur départ, dans un geste douloureux : il semblait incroyablement seul quand on le voyait de dos ainsi, la tête baissée, laissant sa nuque sans défense. William ne laissa pas transparaître ses sentiments, se contentant de fermer derrière lui pour entrer dans les détails du métier.

« Maxwell a le plus d'expérience du métier !, expliquait Hugo à voix mi-basse un peu plus loin au pauvre Evans. J'imagine que c'est aussi pour ça que Sophia voulait le prendre en priorité pour les croquis ?
-C'est possible que mon choix soit indirectement influencé par son expérience. »

La réponse un peu mystérieuse de Sophia ne laissait pas forcément grand chose à se mettre sous la dents, à l'image des expressions prudentes de son frère, mais elle sourit presque immédiatement au latino, penchant la tête sur le côté dans ce petit geste attachant qui la représentait tant et faisant danser sa queue de cheval entre ses omoplates.

« Comme je l'ai dit, pour que je ne risque pas de concentrer mes gestes sur des tenues très uniformisées, j'avais besoin de quelqu'un avec un caractère bien tranché. Plus précisément : un hôte qui a son personnage de créé. C'était très évident pour Maxwell et toi. Beaucoup pour le jeune homme qui est parti... »

Elle laissa un léger blanc en fin de phrase, comme dans un signe de respect, mais évita de croiser le regard d'Evans avec pudeur, pour ne pas appuyer plus lourdement cette nouvelle qui pesait ses épaules.

« Des personnes comme Antoine, ou Thomas, jouent beaucoup plus sur la subtilité. C'est peut-être parce que je le connais comme ça, mais Antoine aime avoir l'air simple, alors si je ne force pas le trait avec des tenues très représentatives dès le début je risque de proposer quelque chose qui manque de caractère pour lui. »

Pour appuyer son propos, voyant Evans avec son regard de chiot constamment perdu, elle releva son carnet pour lui montrer la tenue d'Hugo, lui montrant l'hôte d'un geste de la main en demandant d'une voix enjouée mais discrète ce qu'il en pensait. Son crayon avait un peu parcouru la page de façon automatique pendant l'échange entre Sergeï et Hayden, si bien que les traits étaient devenus plus précis autour des mouvements de la veste qui avait maintenant un petit prolongement en veston sous le torse, comme une ceinture large, avec des annotations à quelques endroits sur des éléments qu'elle semblait vouloir répéter dans les tenues des autres. Certains endroits étaient également annotés de chiffres et abréviations dont seule Sophia devait connaître la signification, tandis qu'elle avait colorié un carré en bas de page en rouge lie de vin comme le reste de la tenue pour, avec un coin de gomme, dessiner un motif plus clair à l'intérieur qu'elle avait mis en répétition, en forme de fleur discrète et élégante, comme une orchidée peut-être, en plus simplifié cependant. Alors qu'elle faisait cela, Hugo s'était pour sa part liquéfié sur son côté de table avec un air désespéré qui attira un haussement de sourcils à la styliste.

« Je vais me faire voler mon Alistair ce soir ! Je vais devoir embêter ma mascotte préférée ! »

Le rire cristallin de Sophia s'éleva dans la pièce du bar, et pendant un instant l'ambiance du club sembla avoir repris place. Antoine et Thomas discutaient beaucoup plus calmement à présent à côté, semblant être lancés dans des calculs qu'ils essayaient de faire de tête à en voir leurs mains tendues avec certains doigts relevés en indication de retenues. Alistair s'était approché de Maxwell pour discuter à voix basse avec lui, et le vampire lui répondait calmement malgré son air assez abattu, mais pas assez pour que cela l'empêche de répondre à Hayden qui faisait des petites remarques par moments, leur arrachant à tous deux un sourire en coin. Sophia croisa ses longues jambes avec un sourire fripon, faisant un signe de main aguicheur à Hugo.

« Tu es décidément adorable, je vais être jalouse de mon frère pour toute l'affection que tu dois faire pleuvoir sur ses épaules, haha ! Mais je vais te demander de laisser votre mascotte de côté un instant, si tu veux bien aller dire à Maxwell que je suis disponible pour qu'il vienne me voir dès qu'il peut, comme ça tu pourras lui voler Alistair quelques minutes. »

Elle lui fit un clin d'oeil complice, relevant la tête vers Evans avec un sourire chaleureux par ailleurs.

« D'ailleurs chou, je ne veux pas te déranger immédiatement avec quelque chose d'aussi difficile que les uniformes, mais si en attendant tu veux rester discuter, ma table reste libre. »

Hugo et Evans se tut en entendant Sophia prendre la parole. Elle avait cette manière bien à elle d'attirée l'attention et les gens. Son petit visage tournée légèrement sur le côté dans une expression souriante, mais intrigante en même temps. Evans se disait qu'avec un nez peut-être un petit peu moins long, elle aurait pu être la plus belle mannequin de leurs générations voir marquée le monde du mannequinat. Le garçon n'aimait pas réellement le monde de la mode essentiellement parce qu'il donnait pour la plus part qu'une seule version idyllique de la beauté, de la jeunesse et du rêve. Seulement ce n'était pas le propos de leurs discutions, et le petit fut rapidement ramener à leurs conversation quand Sophia s'expliqua sur sa stratégie de design.

… C'était très évident pour Maxwell et toi. Beaucoup pour le jeune homme qui est parti... »

La fin de phrase fit tirée une petit tête pensif à Evans. Il avait l'impression que le départ d'Alekseï ne causer que des soucis. Et comme il n'était pas là pour assumée les conséquences de ses choix. C'était lui qui ce retrouver au cœur de cette tempête. Son ami lui manquer, il se sentait abandonnée. Ses sentiments était tout embrouiller. Étrangement, il avait l'impression de lui voler sa place, d'assister à une tristesse sourde d'une famille comme un invité indésirable qui n'avait pas la décence de s'en aller, mais qui pleurée aussi la personne que tout le monde avait connu. Ses pensée était morbide, on croyait presque qu'Alekseï était partie définitivement. Encore une fois, Sophia revenue à la charge pour chasser ses idées noir :

« Des personnes comme Antoine, ou Thomas, jouent beaucoup plus sur la subtilité. C'est peut-être parce que je le connais comme ça, mais Antoine aime avoir l'air simple, alors si je ne force pas le trait avec des tenues très représentatives dès le début je risque de proposer quelque chose qui manque de caractère pour lui. »

Sophia présenta son travail en même temps qu'elle expliquer sa méthode de travail. Le dessin était une véritable passion pour Evans qui fut naturellement très intéresser par le rendu de la tenue. Même si le dessins de mode était particulier, sa rester un travail minutieux et très instructif. Evans se détendu presque entièrement en l'écoutant parler. Elle semblait très bien connaître Antoine et le métier de la mode. Son discours était presque celui d'un professeur, ce qui le passionna. Même Hugo qui n'était pas très impliquer sur le sujet écouter avec attention. La feuille était remplis d’annotation de détaille et de travail de style qui semblait provenir d'un plan minutieux pour la suite de son travail. Evans chuchota quelques remarques par curiosités, aussi bien sur la technique de dessins que sur le rendu final qu'espéré la stytliste. Seulement, ce début de conversation ne dura pas. Le petit ne voulait pas déranger, même si l'entendre parler d'Antoine l'intéresser assez. Visiblement elle le connaissait bien mieux qu'Hugo, qui aurait très mal pris cette penser si le petit l'avait formuler à voix haute.

« Je vais me faire voler mon Alistair ce soir ! Je vais devoir embêter ma mascotte préférée ! »

Evans sursauta en entendant son surnom, le coupant encore dans ses pensées. Il n'arriverait pas à mener à bien une réflexion ce soir. Son regard se jeta sur Hugo avait une impression légèrement terroriser. Qu 'est-ce que ce bout en train aller bien vouloir de lui ? Il n'était pas très drôle et surtout, il ne savait pas ce qu'Hugo avait en tête. C'était sans doute le plus dangereux. Seulement, le petit n’eus pas le temps de penser clairement que le petit rire cristallin de Sophia lui fit tournée le visage vers elle. Elle semblait amusée par le comportement du latino :

« Je vais être jalouse de mon frère pour toute l'affection que tu dois faire pleuvoir sur ses épaules, haha !

La phrase de Sophia fit légèrement rougir le latino, mais lui fit surtout dessiner un grand sourire radieux sur son visage rond. Il était touchée du compliment. Son regard chercha machinalement la silhouette d'Alistair à cette remarque. Le dos face à lui, tournée vers le bar, la tête légèrement inclinée vers Maxwell pour discutée. Hugo aurait pu apprécier la vue pendant un moment si son expression ne s'était pas figée pendant un instant. C'est vrai que c'était étrangement naturelle pour lui de regarder dans sa direction...

...Mais je vais te demander de laisser votre mascotte de côté un instant, si tu veux bien aller dire à Maxwell que je suis disponible pour qu'il vienne me voir dès qu'il peut...

Trahison ! Hugo leva les yeux vers elle dans une bouille de désaccord enfantin. Oubliant presque aussi vite que la pensée qui était apparu dans son esprit. De toute façon, ça ne devait pas être important et Sophia venait de mettre un sujet de la plus haute importance sur la table. Elle osée ! Elle osée lui voler son Antoine, maintenant elle voulez voler sa mascotte et sans la moindre gêne en plus ! Il se sentait un peu comme un gamin à qui on prenait tout ses copains préférés. Il fronça légèrement les sourcils en faisant cette constations. Il ne savait plus s'il devait la considéré comme une alliée ou comme une redoutable concurrence …

… comme ça tu pourras lui voler Alistair quelques minutes. »

L'idée ne mis pas longtemps à monter à son cerveau. Hugo se redressa comme un suricate. Finalement, Sophia était définitivement une alliée. Il eu un grand sourire enfantin en remontant ses jambes. Prenant une impulsion sur le siège pour ce redresser et sortir de sa place dans une acrobatie digne des meilleurs chimpanzés. Evans le regarda avec curiosité, ce demandant pourquoi il ne l'avait tout simplement pas pousser pour sortir. Son action fut tellement soudaine qu'elle avait réussi à le tirée de ses pensés sur les croquis de la styliste. Il avait peur d'avoir déranger, mais vu l'air profondément amusée du bouclée, ça ne semblait pas l'avoir perturber le moins du monde :

« Mission accepté ! A toute à l'heure ! »

Il abandonna sans grande peine ses deux compagnons de jadis. Faisant un petit geste de la main en signe démonstratif vu que malheureusement son clin d'oeil était trop bien dissimulée derrière ses lunettes. Evans était tellement surpris qu'il du prendre quelques secondes avant de se rendre compte qu'ils se retrouver seul à seul avec la sœur d'Alistair. La jeune fille d'ailleurs ne semblait pas l'avoir oubliée contrairement à lui :

« D'ailleurs chou, je ne veux pas te déranger immédiatement avec quelque chose d'aussi difficile que les uniformes, mais si en attendant tu veux rester discuter, ma table reste libre. »

Evans jeta sur un elle un regard totalement perdu. Il n'avait pas pensée une seule seconde que le départ d'Hugo signifié qu'ils se retrouvaient à faire la conversation. Si Sophia semblait bien plus abordable que Maxwell ou Thomas, elle reste une personne pour qui le petit avait naturellement un respect et une trop grande retenue. Un mal aise de ce présenter réellement de peur des retours et des expressions souvent négative que sa présence suscité. Il hésita un moment avant d'essayer d'articuler quelques choses, mettant même plusieurs seconde à trouver les mots justes. Le terme ''chou'' même sans conséquence réel n’aide pas à sa réflexion. Le faisant même un peu rougir alors qu'il tenté de ne pas laisser son corps le trahir. Il ne savait pas réellement de quoi lui parler, de dessins, de ses relations avec les autres personnages présent, d'elle-même. Elle dégageait quelques choses d'aussi mystérieux que son frère ce qui fut plus qu'hésité le jeune garçon :

« Je...

Bravo Evans belle rentré en matière...
De son côté Hugo avait sautillé jusqu'à arriver derrière la chaise de Maxwell. L’attrapant entre ses deux bras pour lui faire un gros câlin aussi impressions que puissant. Vu de l'extérieur, ça ressemblé surtout à un bond en avant terminer contre quelques choses que le garçon avait serrer contre lui. Il le serra un instant avant de se redresser. S'éloignant un peu pour que son visage ne soit plus blottie contre son dos. Hugo faisait des câlins à tout le monde dans le clubs, certains beaucoup plus que d'autre, mais il ne pouvait pas s'empêcher d'en faire. Surtout quand il voyait des épaules si basse, c'était presque comme un appel au secours informel. Une sorte de batsignal à câlin. Enfin, ça c'était surtout dans sa tête, mais les gens du clubs devait faire avec.

« Maxwou ~ Sophia te demande à sa table ! »

Il sautilla légèrement sur place. Débordant d'énergie et faisant comme si toute la situation avec Sergeï s'était passer y a un long moment. Hugo n'avait pas la capacité d'être marquer pendant bien longtemps, surtout quand sa laisser une si mauvaise ambiance dans le clubs. Il prit place dans un geste souple sur le siège à côté d'Alistair de libre. Souriant à ses nouveaux interlocuteurs avant de fixée son attention sur Alistair. Un pétillement dans les yeux malheureusement toujours dissimulé derrière ses lunettes de soleil alors qu'il s'exclamait :

« T'as sœur est ultra douée ! Elle a fait un croquis en quelques minutes d'une tenue tellement classe, je vais être à tomber! »

Visiblement Hugo était devenu fan des talents artistique de Sophia.

Sans trop de surprise, le garçon semblait totalement perdu dès que Sophia l'invita. Elle esquissa un sourire un peu félin, ses yeux s'affinant, mais décida de cacher cette expression en prenant son verre pour en boire une gorgée, attendant qu'Evans prononce un premier mot.

« Je... »

Et premier mot ce fut. Elle reposa le verre un peu précipitamment en se retenant de rire, une main sous le menton en prévention, et un gloussement lui échappa une fois qu'elle se soit assurée de ne pas recracher sa boisson après cette surprise. Elle réfléchissait à comment aborder le jeune homme, mais elle ne pensait pas qu'il serait timide au point de répondre indirectement à ses pensées de la façon la plus parfaite qui soit ! D'un geste de la main elle fit signe à Evans de ne pas s'inquiéter, se recoiffant de l'autre avec un petit air embarrassé, ses joues prenant un peu de couleurs.

« D-désolée, je cherche à te mettre à l'aise et aussitôt je me ridiculise, articula-t-elle entre deux rires. Mon frère m'a toujours reproché de ne pas savoir être sérieuse ! »

Elle rit un peu plus, cette fois-ci avec un peu de nervosité en jouant avec quelques mèches de sa queue de cheval sur son épaule. Ses yeux mi-clos, à la lumière tamisée du bar, faisaient une ombre sur ses pommettes rougies, arrondies par ses lèvres roses pincées en un petit sourire maladroit. Elle se remit assez rapidement, avec ce naturel qui semblait les qualifier Alistair et elle, et se décala en indiquant à Evans de s'asseoir, tapotant rapidement le siège à côté d'elle comme le ferait une jeune fille sur le banc de l'école, ses grands yeux se relevant vers le garçon.

« A ta façon de parler de mon croquis, je crois que tu dessines aussi ? »

Une introduction qui convenait bien mieux à une conversation difficile à lancer, comme l'aurait probablement expliqué Maxwell en préambule. Mais présentement, le vampire était surtout occupé à expliquer quelques traits de personnage à Alistair qui l'écoutait les yeux mi-clos, pensif mais suffisamment concentré pour hocher la tête aux points les plus important qu'abordait son mentor temporaire.

« Parfois cela se joue à un geste : une façon de tenir le verre, ta manière de saluer une cliente, la façon que tu auras de la mener à sa table... Pour qu'elle ait un premier avis sur- »

Alistair releva les yeux avec un air interrogateur en le sentant bloquer sa respiration et la fin de sa phrase dans sa gorge, avant de le voir se retourner légèrement avec un sourire en coin, son visage étant soudainement à côté de celui d'Hugo qui lui avait littéralement sauté sur le dos. Le moustachu était pour ainsi dire assez impressionné que malgré cette attaque surprise le vampire soit parvenu à ne pas pousser le moindre cri, et à rester dans son personnage calme et posé, sans même laisser échapper le moindre bruit inélégant. C'était tout de même un tout autre niveau de jeu d'acteur...

« Maxwou ! Sophia te demande à sa table !
-Maxwou... ? »

Le vampire releva un sourcil avec un sourire un peu incrédule face à ce surnom assez étrangement prononcé, mais il sembla considérer que c'était digne d'Hugo, secouant la tête avec un léger rire quand le latino le relâcha enfin pour aller en quelques sauts de lapin sur le siège voisin d'Alistair, qui lui faisait légèrement dos du fait de sa conversation avec Maxwell mais qui se redressa aussitôt pour se mettre plus en face du bar et pouvoir voir les deux hôtes. Maxwell arrangea sa coiffure : ce n'était pas un geste qu'il avait en temps normal, du moins pas de ce qui avait semblé à Alistair, peut-être qu'il n'y avait juste pas fait attention auparavant, mais il lui semblait que le vampire faisait surtout cela lorsqu'il se sentait nerveux, pas à sa place. Hayden s'était redressé pour aller chercher quelque chose plus loin derrière le bar, laissant le temps à un Hugo beaucoup trop jovial, dont même le visage pétillait à la lumière du bar, de se joindre à la conversation.

« Ta soeur est ultra douée ! Elle a fait un croquis en quelques minutes d'une tenue tellement classe, je vais être à tomber !
-Le contraire m'aurait déçu de sa part. »

L'air parfaitement impassible d'Alistair, comme s'il était très sérieux sur ses mots, arracha un léger rire à Maxwell qui porta sa main devant ses lèvres pour le camoufler. Visiblement, à force de discuter avec Hayden et lui, le vampire avait finit par comprendre la façon de parler d'Alistair, et les moments où il faisait preuve de cynisme ou d'ironie à outrance. Hayden revint vers le trio, et posa un verre de sirop à l'eau devant chacun d'entre eux, s'accoudant aussitôt dans son habituelle posture d'observateur.

« Pensez à r'poser vos voix quand vous f'rez une pause tout à l'heure, z'allez d'voir parler encore longtemps. »

Le barman pensait toujours à prendre soin des hôtes. Alistair ferma les yeux avec un petit soupir rieur, son expression ne changeant pas cependant, en prenant son verre, attirant un haussement de sourcil d'Hayden qu'il décida néanmoins d'ignorer pour le moment. Il se tourna vers Maxwell, l'interrogeant du regard à propos de leur leçon, voyant que le vampire ne s'était pas encore levé. Ce dernier lui sourit légèrement.

« La théorie est une chose, mais sans pratique ça n'aidera pas vraiment, nous verrons le reste avec les clientes. Et avec ton mentor évidemment. »

Il sourit élégamment à Hugo. Son sourire était toujours aussi parfait, étirant ses lèvres pâles et affinant son regard aux cils juste assez sombres pour contraster avec sa peau et ses cheveux si pâles. Pourtant, on pouvait voir en étant assez proches, et en le connaissant assez bien, que son regard avait perdu de la couleur, et qu'il partait un peu dans le vague. Alistair ferma les yeux en signe d'accord, mais surtout pour ne pas laisser transparaître une inquiétude qui aurait été mal placée puisque l'hôte faisait tous les efforts du monde pour ne pas montrer sa faiblesse, avec ses propres raisons après tout. Maxwell en profita pour expliquer la situation à Hugo.

« Compte tenu des origines de notre cher Alistair, et pour ne pas le forcer dans un personnage trop expressif pour lui, je lui ai proposé de réfléchir peut-être à un personnage de roman de chevalerie. Son élégance et son calme pourraient en faire un bon chevalier servant. »

Alistair retint un soupir à cette phrase, qui ne passa pas inaperçu cependant pour Maxwell qui retint à nouveau un rire amusé : l'écossais ne semblait pas apprécier l'idée de suivre un archétype, probablement sa fierté le poussait à se sentir ridicule de jouer un personnage à l'origine, mais il l'acceptait malgré tout dans le cadre de son travail, ce qui rendait assez amusant cependant de le voir pour ainsi dire bouder à la moindre occasion. Maxwell posa sa main sur son épaule comme pour le rassurer, un bref instant seulement pour respecter son espace privé, lui attirant un haussement de sourcil dubitatif.

« Evidemment, nous ne sommes pas dans une pièce de théâtre, alors ce n'est qu'une inspiration pour quelques gestes et paroles.
-Evidemment », ironisa Alistair, faisant rire Maxwell et Hayden.

Le fameux hôte phare du club posa son regard sur Hugo avec un sourire doux, comme lui demandant son avis sur la question.

La réaction de Sophia fit légèrement sursautée le pauvre garçon. Il ne s’attendait pas à la voir s’étouffé avec son verre d’eau. Il se sentait assez honteux de ne pas avoir réussie à sortir sa phrase en entier. Maintenant, il n’aurait même pas le courage de tenter de la faire. Sa voix c’était nouer serrer dans sa gorge. Il avait même un peu mal à respirer. Ses yeux se fermer un peu dans la panique. Ses joues commençant déjà à se remettre à rougir jusqu’au oreille. Elle aller se moquer sans aucune hésitation fasse au ridicule de la situation. Et ça serait bien fait pour lui de ne pas réussir à articuler une phrase comme une personne normale. Son souffle se bloqua dans sa gorge alors qu’il réouvrait les yeux, hésitant. Malgré son stress, la jeune femme tenta d’apaiser ses craintes. Lui faisant des signes de la main pour ne pas le perdre. Son expression rougissante et hésitante rassurée un peu le garçon. La voir avoir quasiment les mêmes réactions que lui dans ce genre de situation détendait un peu l’atmosphère.

« D-désolée, je cherche à te mettre à l'aise et aussitôt je me ridiculise…

Si elle se ridiculiser, Evans devait être le bouffon du roi. Pourtant, cette pensé ne lui fit pas paniquer, mais réussi à le faire timidement sourire. Son honnête avait raison de ses craintes. Elle avait l’air aussi maladroite que lui présentement ou en tout cas faisait l’effort de ne pas lui faire sentir qu’elle devait faire des efforts dans son sens. C’était assez agréable finalement de lui parler. Même si les petits hoquets de rire, l’empêcher d’être totalement détendu face à elle.

…Mon frère m'a toujours reproché de ne pas savoir être sérieuse ! »

Il eut du mal à la croire sur le coup. Elle avait son regard quand son air de grande sœur prenait le dessus. Sophia semblait pouvoir tout faire pour protéger son petit frère, même si de ce qu’il avait vu pour l’instant c’était surtout le taquiner. Mais leurs relations avaient l’air saine et assez proche. Ça devait être agréable de pouvoir compter sur une personne comme ça de sa famille. Son sourire disparu dans son expression habituelle de pensée mélanger avec un peu d’inquiétude. Seulement cette fois, la jeune femme ne le laissa pas se morfondre. Elle appuya sur le siège à côté d’elle pour le faire venir. Evans hésita un peu, mais finalement leva en maintenant ses affaires près de lui. Il se posa sur le bord, se forçant un peu à s’installer sur un siège correct. Il aurait eu du mal à être totalement à l’aise, mais il ne voulait pas non plus donner une impression de fuir. C’était peu naturel, mais il faisait des efforts. Son regard se relevant vers la jeune femme qui continuer la conversation :

« A ta façon de parler de mon croquis, je crois que tu dessines aussi ? »

Evans hocha la tête pour répondre à sa question. Il hésita encore un instant avant de se lancer à son tour dans l’échange. Il sortie son calpin par reflexe, ayant plus de courage à présenter ses croquis que de simplement discute :

« J’ai fait quelques études d’art et des cours du soir essentiellement, je fais plutôt des portraits et des paysages que du dessin de mode, mais c’est intéressant pour faire les vêtements »

Lui si timide se transformer en un moulin à parole. Il se mis à rougir. Son premier réflexe fut de se taire et normalement de se retourner en s’excusant. Seulement, il devait faire des efforts pour pouvoir travailler ici. Au moins un peu, il pouvait tenter l’expérience avec Sophia aussi.

« Maxwou... ? »

Maxwell se questionner visiblement sur ce nouveau surnom. L’idée de changer un peu des habituelles prénoms renouveler un peu les appellations. Surtout que le vampire semblait avoir besoin de soutien émotionnelle. Pour Hugo s’était un peu sa manière à lui de soutenir le vampire. Il ne voulait pas prendre de partie entre Thomas et Maxwell. Les deux comptées énormément pour lui. A aucun moment il souhaitait abandonnée l’un au profit de l’autre. Il souhaité être équitable. Seulement, la situation tournée au désavantage du vampire. Entre son couple à mettre à part, il perdait son protéger avec qui il était assez proche et retrouver le grand frère, une version améliorée de celui qui perdait. Enfin, version améliorée ce n’était pas un terme approprié, mais dans ce cas-là c’était un sacré changement quand même.

En ce posant, il se rendu compte que son intervention avait couper une conversation assez sérieuse entre les deux hôtes. Il prit son petit air intéresser. Se penchant un peu en avant pour se rapprocher d’Alistair. Ce dernier avait une certaine fierté dans sa manière de s’exprimer de sa sœur. Même si le ton n’était pas sérieux dans le fond, Hugo pouvait sentir qu’Alistair avait parfaitement confiance en Sophia. Il apprécier de découvrir de nouvelle facette de son nouveau collège. Son regard glissa légèrement du duo vers l’homme qui revenait vers eux avec des boissons fraîches. Derrière ses lunettes personne ne pouvait voir l’expression toute particulière qu’il adresser au barman. Après tout, Hayden avait une place particulière pour tout les membres du club. Surtout quand il ramener comme un héros des boissons fraîche pour tout le petit groupe. Hugo accepta son verre avec une grande joie, même s’il ne caché pas son étonnement de pas trouver de l’eau bullé. Il aurait préféré un diabolo qu’un sirop à l’eau.

« Pensez à r'poser vos voix quand vous f'rez une pause tout à l'heure, z'allez d'voir parler encore longtemps.
-Je vais finir par faire que me reposer »

Il avait glissé sa phrase dans un murmure amuser en portant le verre à ses lèvres. Si le barman l’entendait, c’était le mauvais quart d’heure assurée. Entre ses yeux et sa voix, Hugo était sans doute celui qui devait faire le plus attention à sa santé. Il sirota doucement en écoutant la fin du cours que donnée Maxwell. Il avait toujours cette manière simple, mais pertinente de présenter les choses :

« Compte tenu des origines de notre cher Alistair, et pour ne pas le forcer dans un personnage trop expressif pour lui…

Hugo eu l’impression d’avoir fait une erreur pendant un court instant. Il est vrai que leur comportement n’était pas du tout similaire. Il était le mentor d’Alistair, mais ces conseilles pratique ce limité à être un hôte dans la généralité. En réalité dans ce résumé rapide, Hugo évincée beaucoup d’élément qu’il faisait sans s’en rendre compte. Le développement du personnage ou de l’incarnation dans le club était quelques choses de bien plus techniques. Maxwell était tout indiquer pour former les hôtes. Une mission que leur vampire prenait très à cœur :

… Je lui ai proposé de réfléchir peut-être à un personnage de roman de chevalerie. Son élégance et son calme pourraient en faire un bon chevalier servant. »

A cette fin de phrase, le latino se penchant dans une profonde réflexion. Il avait un peu de mal à imaginer Alistair en chevalier servant dans les romans. Voyant mal chez lui, les chevaliers très expressifs qui se dévouer corps et âme à une quête ou une demoiselle. Le genre de héros haut en couleur qui avait bercé son enfance. Mais plus son imagination fonctionnée, plus il trouvait l’image cohérente entre un Alistair calme et les chevaliers patient, plein de répartie dans les joutes et déterminer. Il entendu au loin une remarque de Maxwell qui devait être habitué à voir partir le bouclée beaucoup trop loin. Il eu un sourire en continuant d’imaginée avant d’ouvrir les yeux, penchant sa tête légèrement sur le côté d’un air convaincus. Il adressa une bouille souriante à Maxwell en rebondissant sur leur remarque :

« Il va être parfait dans ce rôle, j’ai hâte de voir ta transformation !! »

Il eut un petit rire amusé comme si on allait prendre Alistair, le mettre dans une boite magique et le transformer en chevalier en armure. Les recommandations de Maxwell allait prendre du temps à se mettre en place. C’était son rôle de l’encourager et de le soutenir pour que son intégration ce passe au mieux, surtout dans cette mise en place :

« On t’aidera au mieux dans ta quête vaillant chevalier ! »

Il sembla que ce début de conversation avait grandement détendu Evans, car il n'hésita plus vraiment à s'asseoir à côté de Sophia, s'attirant un sourire tendre de la part de l'écossais alors qu'il se mettait à parler plus vite, et surtout légèrement plus fort qu'il n'en avait l'habitude. Ses yeux pétillaient alors qu'il fouillait son sac pour sortir un carnet à croquis et le feuilleter en parlant, mais après quelques courtes phrases seulement il pinça les lèvres comme pour endiguer le flot de parole, se mettant à rougir à nouveau. Une belle couleur qui irait à ravir sur n'importe quel tableau. Sophia sourit joyeusement en l'entendant murmurer des excuses, sans raison réelle à ses yeux.

« J'admire ta ferveur, je me suis arrêtée aux dessins de mode je l'avoue. Et même si je sais faire des vêtements et des effets de tissus, j'ai encore un peu de mal quand les morphologies varient trop, je vais avoir du mal à rendre la carrure de monsieur le barman ! »

Elle rit un peu de sa remarque, s'imaginant déjà essayer vainement à coup de crayons de rattraper sa forme d'épaules pour les rendre plus carrées, avant de se rendre compte que le torse est devenu trop fin et que finalement elle fasse juste sa carrure habituelle en espérant que le résultat corresponde quand même au mannequin. Cela sembla assez l'amuser pour qu'elle fasse un sourire embarrassé en se grattant le nez, avant qu'elle ne se penche un peu sur l'épaule d'Evans pour avoir un regard sur son carnet de croquis si celui-ci l'y invitait.

« Et des portraits tu disais ? Tu as déjà dessiné quelqu'un du club ? »

Sophia esquissa un petit sourire félin. Cette fois-ci, elle se permettait un peu de le taquiner en voulant voir si les traits d'un hôte l'avaient plus attiré que d'autres, même si elle ne comptait pas pousser la plaisanterie aussi loin qu'avec Hugo et son frère, elle ne se le permettait que parce que le latino était très tendre dans sa faiblesse pour Alistair. Ses expressions changeaient comme le fil de l'eau, on pouvait tout lire dans le moindre de ses traits malgré ses lunettes de soleil, comme à l'instant alors qu'il passait d'une bouille dubitative en essayant d'imaginer son voisin en chevalier de dessins animés, avant de finalement se figurer un personnage plus britannique et qu'il ait un petit sourire émerveillé en reportant son attention sur ses deux collègues.

« Il va être parfait dans ce rôle, j'ai hâte de voir ta transformation ! On t’aidera au mieux dans ta quête vaillant chevalier ! »

Malgré tout l'enthousiasme et l'engouement que le garçon des îles avait mis dans ses encouragements, Alistair lui adressa un plissement des paupières inférieures et un froncement du nez qui lui donnait une expression douloureuse et éreintée, crispant les traits de son visage pourtant si impassible. Il soupira bruyamment, comme ennuyé.

« Oh pitié...
-Allons, courage, tu t'es plutôt bien débrouillé face à Sergeï. »

Alistair tourna la tête vers Maxwell, mais il amena sa main à son visage pour coiffer du bout des doigts sa moustache, cachant ses lèvres étirées en une grimace d'embarras. Maxwell se pencha sur le bar avec un regard complice vers Hugo, baissant la voix bien qu'étant entre eux deux le moustachu pouvait parfaitement les entendre :

« On a travaillé un peu sur assouplir sa posture et lui donner un tic de langage, je pense que ça a été plutôt bien accueilli en somme.
-Et c'tait pas mince affaire 'vec c'gars, t'es fait en briques Alice !
-Ne me cherche pas coeur de glace », soupira Alistair en prenant son verre.

Le barman esquissa une grimace en portant la main à son torse, comme s'il avait été frappé en plein coeur par la remarque, même si ni Hayden ni Alistair n'avaient un regard souriant, plutôt comme une entente silencieuse de laisser glisser cela comme une blague pour l'instant. Maxwell se redressa de son siège en prenant son sirop, l'air légèrement embarrassé pour sa part de cet échange, et esquissa le geste de s'incliner légèrement pour s'excuser :

« Bien, je ne vais pas faire attendre Dame Sophia plus longtemps, surtout que Will ne devrait pas tarder à en finir avec notre nouvelle recrue. »

Il arrangea sa queue de cheval entre ses deux épaules, et le dos droit, la démarche sûre, il se détourna du bar pour rejoindre la table des deux artistes, dans son habituelle démarche élégante, inspirée l'avait-il dit à Alistair d'un style victorien, même si malgré cette précision personne ne parvenait à le voir autrement qu'en vampire. Alistair le regarda s'éloigner un instant, avant de se retourner vers Hugo et Hayden, lançant un regard un peu froid au barman qui s'appliquait pour sa part à regarder ses ongles.

Sophia semblait tout aussi intéresser par la conversation qu’Evans, n’hésitant pas à passer outre ses excuses pour expliquer son propre travail de dessinatrice.

« J'admire ta ferveur, je me suis arrêtée aux dessins de mode je l'avoue. Et même si je sais faire des vêtements et des effets de tissus…

Evans hocha la tête pour témoigner de sa compréhension. Le talent était une chose, le travail derrière rester très important. Sophia s’était rapidement spécialisée, mais le rendu était incroyablement précis, même pour des esquisses.

… J'ai encore un peu de mal quand les morphologies varient trop, je vais avoir du mal à rendre la carrure de monsieur le barman ! »

Le regard d’Evans suivie partie machinalement à la recherche du barman. Il n’était aps difficile à trouver. Toujours fièrement poser derrière son comptoir, semblant presque faire partir des murs. Sa présence à cette place était tellement naturelle que le petit se disait que ça devait semblait bien vide quand Hayden n’était pas à son poste. Il le détailla très légèrement de loin. Ne voulant pas avoir un regard trop présent, surtout que ce dernier n’avait pas sa posture droite habituelle. Malgré tout, il semblait toujours aussi grand que les deux personnes assises devant lui. Sophia semblait un peu embarrasser à la manière dont elle gratter un peu son nez. Même dans ses moments de gênes, Evans ne pouvait s’empêcher de ce dire qu’elle réagissait avec une certaine classe.

« Et des portraits tu disais ?

Le fait de la sentir se rapprocher de lui le tendu légèrement, mais sa question lui donnait beaucoup plus envie de partager ses croquis. Même si c’était un peu gênant de lui montrer des œuvres peu ou pas aboutie. Seulement, elle avait fait part de ses croquis, il pouvait bien lui montrée quelqu’un des siens. Surtout, qu’Evans était plutôt fier des derniers en date. Trouvant son style plus précis avec des expressions bien plus vivante :

-Tu as déjà dessiné quelqu'un du club ? »

La demande de Sophia fit comme un court-circuit dans le cerveau du plus jeune. Il avait tourné de façon assez régulière ses pages, montrant tour à tour des jeunes femmes, des hommes ou encore des scènes de la vie avec des enfants. Le contenu de son cahier était très varié. On pouvait remarquer à la rapidité des traits, qu’il faisait ça essentiellement dans les lieux publics, admirant les passants vivre leurs vies dont il capturée quelques brides. Il avait exécuté son mouvement sans se soucier d’en trop dévoilée. L’interrogation de Sophia vient au même moment qu’ils arrivaient sur la double page concernant Antoine. Evans se rendait enfin compte à quels points il en avait dessiné beaucoup. On avait trois petits croquis sur une page et deux plus gros sur la seconde, les plus attentif remarquerait même quelques brouillons abandonner sur les coins des deux pages. A chaque fois dans des positions et dans des expressions différentes. Ses doigts se serraient sur son calpin sans pour autant le ramener à lui. Son cerveau s’étant simplement arrêter de fonctionner. Sa tête rentrée très légèrement dans ses épaules. Son visage devenait un peu plus rouge alors que par erreur, il jeta un coup d’œil à la silhouette d’Antoine.

Heureusement pour son cœur, Antoine était très concentré dans sa discussion avec l’hôte nommée Thomas. Ces deux-là former un petit groupe à part sur le bar. Discutant en ignorant le reste des personnes présentent dans le club. Le cœur d’Evans ralentie un peu sa course, même si n’arrivait pas encore à calmer ses rougeurs. Il avait encore plus honte qu’au moment où l’hôte s’était penché sur son cahier. Qu’est-ce qu’aller pensé Sophia ? De ce qu’il avait comprit les deux étaient très proche en plus, est-ce qu’elle aller faire un commentaire dessus. Surtout qui n’y avait pas de représentation d’Hayden par exemple sur un des croquis quand Antoine avait été faire un tour derrière le bar. Il allait passer pour un garçon bizarre. Surtout que contrairement au reste des croquis, son crayonnée était plus précis. Il avait repassé quelques fois pour approfondir le regard ou pour rajouter des ombres. Marquant qu’il avait soigneusement pris le temps de revenir sur le dessin. Sa tête se reconcentra sur son carnet avant de timidement tournée un peu la tête vers Sophia. Tentant de jauger sa réaction et de comprendre son expression tout en essayant de se justifier :

« Je…

Abandon encore de sa tentative de discussion. Il n’était pas comme Hugo qui semblait très bien vivre son béguin pour le frère de la jeune fille. D’ailleurs, il n’était même pas encore sûr de son ressentie envers l’hôte, même si son carnet semblait être bien plus à jour que ses pensées. Hugo avait l’avantage de ne pas se prendre la tête. Le latino regardait l’expression douloureuse que prenait l’homme fasse à lui. La grimace était assez drôle, faisant rigoler légèrement son mentor. Il n’était pas du genre à jouer la comédie, encore moins prendre un rôle pour faire son travail, mais on sentait dans son air qu’il était déjà résolu à se plier au conseil qu’on allait lui donner. C’était assez drôle de le voir si peu enjouée à l’idée, mais se raisonnant pour le faire tout de même tout seul.

Alistair avait cette maturité, où plutôt cet air naturellement réfléchi qui impressionner tout le temps le bouclée. En tout cas ce dernier pensa très fort que son petit protéger était déjà mordu du boulot. Après tout, c’était celui qui s’était dresser en premier entre le nouveau venu et le barman. Maxwell se rapprocha un peu en avant vers le bouclée dans un geste complice. L’appel à la confidence activa tout de suite sa curiosité. Hugo se pencha pour être plus droit vers le vampire qu’avachie près d’Alistair. Il était assez amusé de voir l’expression calme de celui qui était entre eux. Son regard pétillait d’intérêt encore alors que Maxwell lui faisait le compte rendu des choses qu’il avait déjà pu mettre en plus :

« On a travaillé un peu sur assouplir sa posture et lui donner un tic de langage, je pense que ça a été plutôt bien accueilli en somme…

Hugo inclina la tête pour saluer la maitrise et l’enseignement de son interlocuteur. Maxwell était plus que douée pour transmettre son savoir. Il tourna un peu la tête pour admirée la moustache d’Alistair être légèrement pincée entre ses doigts fins. C’est vrai que ça lui donner un air posé et séducteur. Seulement, il eu pas le temps de rester à sa contemplation :

-Et c'tait pas mince affaire 'vec c'gars, t'es fait en briques Alice !
-Ne me cherche pas coeur de glace »

Hugo eu une impression étrange à leur échange. Il aurait incapable de dire pourquoi ou comment, simplement son instinct semblait l’avoir titillée. Dans un effort de discrétion, il fit attention à ne pas bouger sa tête pendant que son regard passer du barman à Alistair puis de son protéger à Hayden. Ils étaient étranges de les voir si sérieux dans leurs plaisanteries. Il avait comme un sous-entendu que le latino ne pouvait pas saisir. Les voir se taquiner n’avait rien d’exceptionnelle, les deux hommes s’étaient plutôt bien trouver niveau humour. Ils passaient du temps ensemble depuis l’arrivée de l’hôte dans le club. Seulement, ça semblait tellement évidente que même Maxwell se lever pour rejoindre la styliste de la soirée. Pour le latino, c’était une tentative de fuir l’ambiance oppressant qui se trouver entre les deux.

« Bien, je ne vais pas faire attendre Dame Sophia plus longtemps,

Hugo tourna sa tête vers la table qu’il avait quitté précédemment. Il était étonné de voir Evans côte à côte avec Sophia. Lui qui avait même hésiter à s’assoir devant lui pendant l’échange entre Alistair et Sergeï. Leurs carnets de dessins en main. La jeune femme avait trouvé un moyen de délié la langue du plus jeune. Il eut un grand sourire content pour leur mascotte d’arriver à ce liée avec d’autre personne, même s’il était loin de ce doutée de la tournure qu’avait pris leur conversation. Seulement il n’eut pas le temps de s’en soucier qu’il se reconcentrée sur Alistair et Hayden. Il était toujours concentré sur cet échange qui ne comprenait pas. Ils avaient fait bloc fasse au nouveau venu, et maintenant il se divisée ? Hugo n’eu plus aucun doute en voyant le regard froid qu’Alistair jeta au barman. Hayden pour sa part ignora superbement cette agression. Naïvement Hugo tenta de rire un peu, plus par mal aise que par réel humour :

« C’est Sergei qui vous a mis autant en colère ? »

Il n’arrivait pas à masquer l’inquiétude dans sa voix, même si pour l’instant c’était surtout une curiosité concernant ce rapport très distant entre deux proches collaborateurs.

Si Sophia s'était attendue à bien des réactions, de la panique à l'ignorance la plus candide, elle ne s'était pas attendu à ce que cela puisse être si grave. Quand son regard se posa sur le carnet de croquis d'Evans, son regard s'assombrit, et son visage se couvrit d'un nuage de pluie : sous ses yeux, deux pages entières étaient couvertes de croquis d'un visage fin, assez simple, mais au sourire si spécial, et au regard si fin. Tantôt portant des consommations à une cliente, tantôt jouant avec les verres derrière le bar, une fois même dans un coin, les bras croisés, avec son regard dans le lointain pendant qu'il semblait pensif... La demoiselle amena sa main à sa poitrine, alors que ses lèvres se pinçaient en une expression douloureuse. Elle releva un regard inquiet vers Evans, levant doucement son autre main pour laisser courir ses doigts dans les cheveux du garçon, replaçant une de ses mèches derrière son oreille dans un geste tendre.

« Oh non... »

Elle ne semblait ni en colère, ni jalouse, elle ne se moquait clairement pas d'Evans à cet instant, mais son regard était profondément triste. Elle reposa les yeux sur un des dessins sur lequel Antoine riait, son visage si clairement retranscrit, en des traits insistants comme si ils ne pouvaient jamais lui rendre suffisamment hommage. Elle passa sa main dans la nuque du jeune artiste, lui caressant doucement la tête comme elle l'aurait fait pour consoler un enfant, essayant de forcer un petit sourire.

« C'en est déjà à ce point... Tu n'as pas choisi la route la plus paisible mon chou. »

Elle se doutait que sa proximité aurait sans doutes effrayé le garçon, mais elle ne pouvait pas vraiment s'empêcher de vouloir le rassurer, inquiète qu'elle l'était pour la situation dans laquelle il s'était mise. Antoine était quelqu'un de vraiment spécial... La plupart des hôtes pouvaient en être conscients. Mais s'il y avait quelque chose que seule Sophia pouvait savoir, c'était à quel point il était difficile en vérité de toucher au coeur de l'individu lui-même. Alors qu'elle allait tenter de s'expliquer, elle captura la silhouette de Maxwell approchant du coin de l'oeil, et d'un geste souple s'empressa de relever le carnet d'Evans pour qu'il le serre contre lui, cachant les croquis. Le vampire releva un sourcil en la voyant si proche du garçon pourtant timide.

« Serai-je arrivé à un moment impromptu ?
-J'essayais de mettre en pratique vos techniques d'hôtes ! »

Sophia détourna habilement la situation, tirant la langue de façon enfantine tandis que ses yeux pétillaient d'amusement et qu'elle soufflait un gloussement tendre, inspirant un petit rire amusé à Maxwell tandis qu'il s'avançait pour s'asseoir en face du duo. Elle fouilla son manteau qu'elle avait posé à côté d'elle pour en tirer une carte qu'elle enfonça entre deux pages du carnet d'Evans, se penchant à son oreille avec un sourire taquin et un clin d'oeil, même si sa voix était aussi douce et tendre qu'un peu plus tôt pendant qu'elle le consolait :

« Si tu as besoin d'aide, appelle-moi. »

Elle se redressa sur ce geste, échangeant un sourire faussement complice avec Maxwell qui semblait avoir totalement admis l'idée qu'elle soit en train de jouer les hôtesses, et ne s'étala donc pas en plus d'interrogations. Prenant un de ses crayons, elle se mit aussitôt à dessiner la silhouette de l'hôte sur une nouvelle page tout en discutant avec lui de ses intérêts pour l'époque victorienne et de son personnage de charmeur vampirique, glissant tout de même quelques fois des regards soucieux vers le pauvre garçon à côté d'elle, ou vers Antoine un peu plus loin : l'hôte sportif avait finit par s'affaler dans son siège alors que Thomas se levait en le remerciant d'un signe de tête, avant qu'il ne s'éloigne pour aller dans le couloir du staff. Antoine le regarda s'éloigner avec un sourire encourageant d'abord, puis perdit un peu l'enthousiasme qu'on connaissait à son visage, glissant son regard vers la fenêtre pour observer les gens passer avec un air pensif. Si Sophia avait su que Evans s'intéresserait à lui...

« C'est Sergei qui vous a mis autant en colère ? »

Hayden et Alistair relevèrent les yeux vers Hugo d'un même geste. Ils ne semblaient pas particulièrement surpris que Hugo ait posé la question, en vérité ils semblaient presque l'attendre tous les deux, puisqu'ils le regardèrent même d'un air entendu, ni agacés ni gênés par l'interrogation. En colère était peut-être un grand mot, mais clairement il y avait une distance entre eux-deux alors qu'ils échangeaient un regard, comme s'interrogeant mutuellement de leur avis sur la question. Ce fut Alistair qui fit le premier pas, soupirant du nez en posant son verre devant lui, comme résigné.

« Mes expressions ne sont pas toujours fidèles à mes sentiments, avoua-t-il à demi-mot avant de reprendre plus fort. Mais mettre de la distance avec ceux qui tiennent à toi a déjà provoqué suffisamment de problèmes tu ne penses pas ? »

Il posa un regard insistant sur Hayden qui continuait de dessiner des formes du bout de l'ongle sur son bar, comme s'il n'écoutait pas. Pourtant, il finit lui aussi par lâcher un lourd soupir, et se redressant appuya ses paumes de main de part et d'autre sur son bar pour se pencher un peu sur les deux hôtes, les jaugeant d'un regard froid qui intimait une distance entre eux. Il ressemblait à un animal blessé, montrant les crocs pour qu'on ne l'approche pas. Sa voix se fit grave et sourde, un grondement félin menaçant.

« N'outrepasse pas mes limites Alice.
-Celles du masque de gentillesse que tu portes pour cacher ton égoïsme latent ? »

Hayden se pencha un peu brusquement, attrapant le col d'Alistair pour le soulever, mais s'arrêta au milieu de son geste, son regard glissant vers le visage d'Hugo. Les jointures de ses poings étaient blanches tant la tension de ses muscles y mettait de la pression, mais il se força avec son autre main à relâcher la pression, laissant Alistair arranger son gilet. Le moustachu détourna les yeux à l'opposé d'Hugo, fuyant son regard. Il sentait que le latino allait probablement le regarder, lui demander de se calmer... et il aurait cédé à son regard s'il l'avait regardé. Il ne savait pas vraiment l'expliquer, mais il comprenait pourquoi Hayden n'avait pas pu continuer son geste en le voyant. Le barman se releva, prenant un autre verre mais également une bouteille sous son bar, servant une quantité non négligeable de vodka dedans. L'odeur de la liqueur s'imposa rapidement avec le silence entre les deux hommes.

L'expression qu'avait la jeune femme était telle qu'elle semblait avoir reçu un coup de poing en plein cœur. Dans un grand naïveté, sa première réflexion venu sur le fait que ses croquis était peut-être un peu trop grossier à son goûts. Il se recula légèrement en tenté de mettre ses idées au claire face à cette réaction. La tête que faisait Sophia l'inquiéta bien plus que ça ne le faisait paniquer réellement. Sans doute que contrairement à la jeune fille, il ne connaissait pas assez bien Antoine pourquoi partager cette expression si sévère. Et que naïvement, il n'avait aucune raison apparente pour lui de s’inquiète autant. Après tout, dans sa petite tête qui tenté de garder une cohérences de logiques ce n'était que des dessins. Bien sur que ce n'était pas le cas, sinon son cœur ne se serait pas autant serrer dans sa poitrine. Son expression ne serait pas inquiète et une voix dans sa tête n'arrêter pas de tenter d’alerter son esprit. Mais comme beaucoup, il tenté vainement de faire taire cette petite voix.

« Oh non... »

Ses illusions s'envolèrent dans un coup de vent. La voix normalement si calme voir légèrement rieuse de Sophia laissait même transparaître ses inquiétudes. Cette fois-ci il perdu tout réaction de naïveté. Il ne pouvait pas se mentir sur le fait que l'hôte lui plaise. Mais de là à être déjà totalement mordu ? Sans doute c'était assez évident pour que la jeune femme n'avait même pas à le questionner dessus. Evans se mis à rougir un peu plus, cette fois-ci de gêne et d'incompréhension. La main qui venu lui frôler l'oreille ne le fit même pas sursauté. Juste un peu plus rougir comme un enfant pris en faute dont on tenté calmement de lui expliquer ses erreurs.

« C'en est déjà à ce point...

Il la regardait avec de grand yeux dans une expression confus. Il avait l'impression d'avoir fait une énorme bêtises sans en connaître la raison précise. Sophia avait un air tellement sérieux que s'il s'agissait d'une blague, il marcher, voir même courez derrière la blague. Mais, elle ne semblait pas esquisser de sourire, n'avait pas les yeux rieur et continuer de lui caresser le haut de la tête comme pour les réconforter tout les deux. L'idée que Sophia soit secrètement amoureuse d'Antoine ou tellement proche qu'elle n'aurait pas toléré le jeune garçon marche sur ses plates bandes ne lui était même pas venu à l'esprit. Il baissa un peu la tête en sentant les doigts fins de la jeune femme descendre sur sa nuque. Elle n'arrêter pas ses caresses, continuant se geste réconfortant qui faisait tout de même légèrement tremblé le plus jeune. Intérieurement, Evans était assez content, ça lui donner un rythme pour calé sa respirations et tenté de garder les idées claires.

...Tu n'as pas choisi la route la plus paisible mon chou. »

Il avait fini par le comprendre au vue de sa réaction. Même s'il ne comprenait toujours pas pourquoi. Ses yeux fixé son carnet de long en large et même en travers comme espérant qui lui donne la réponse. Seulement c'était peine perdu. Il allait tenté de poser une question à Sophia, mais sa voix était sévèrement nouer dans sa gorge. En plus, la panique de voir la silhouette de Maxwell approcher mis fin à toute ses tentatives. La jeune femme poussa son carnet de croquis pour le dissimuler à la vu du nouveau venu. Evans resserra ses bras autours de son carnet comme pour y mettre un verrou. Faire disparaître cette conversation en même temps que les battements douloureux de son cœur. Il était encore plus plonger dans ses incertitudes. Aucune histoire n'était facile à vivre, c'était des choix à faire, il ne pouvait pas renoncer sans avoir au moins essayer en plus. Tout ses pensés tourner en boucle dans sa tête au point qu'il oubliée de lever la tête quand le vampire pris place à leur table.

Heureusement Sophia semblait être multi-tâche, arrivant habillement à maquiller leurs conversation d'une jolie expression moqueuse ainsi qu'un pétillement dans ses yeux. A défaut d'être mannequin, elle aurait pu être une très bonne actrice. Elle ne laissa pas transparaître ses émotions, ni laissait une chance à l'hôte de découvrir ce qui s'était dit. Sa voix avait retrouver son ton calme alors qu'elle glissait une carte de visite entre les pages du carnet désormais fermer. Evans réussi à relever un peu la tête pour apercevoir son sourire ainsi qu'un clin d’œil complice.

« Si tu as besoin d'aide, appelle-moi. »

Evans eu du mal à cacher ses rougeurs gêner. Il avait l'impression d'avoir besoin d'une grande sœur pour ses histoires de cœur. Il comprenait un peu mieux ce qu'avait présenter le patron pendant leurs échanges. Dans le clubs, ce n'était pas les compétences qui primée, mais belle et bien l'entente entre tout les membres. Evans glissa soigneusement son carnet dans son sac, préfèrent ne plus touchée un crayon pour la soirée. Il devait faire sa soirée d'observation. Son attention se porta naturellement sur les explications de Maxwell ainsi que sur son personnage. Le travail de Sophia attira son regard. La voyant tracer de grand traits colorée en même temps qu'elle mener habillement la conversation. Il fit tout son possible pour ne pas regarder Antoine, ni même les autres membres du clubs accoudée sur le bar. Si ça avait été le cas, il aurait sans doute eu la même expression que le Latino.

Hugo n'était pas un fin psychologue, mais il n'avait pas besoin de l'être pour comprendre que quelque chose se passer entre ses deux-là. Leur longue, trop longue attente pour répondre à sa question était plus qu'une preuve évidente. Ses yeux détailler les visages de ses deux interlocuteur, ne pouvant pas dissimuler sa curiosité et son inquiétude. Alistair et Hayden semblait peser chacune de leurs paroles pour tenter d'être le plus claire et audible possible pour l'autre. Hugo se sentie rapidement de trop, comme ayant tapée dans une fourmilière déjà sur le bord d'exploser. Son regard passa de nouveau du barman à l'hôte et vice-versa, attendant sans trop d’espoirs que l'un des deux ne lui disent que ce n'était que son imagination qui lui jouer des tours. Malheureusement, Alistair brisa facilement la glace, et ses espoirs :

« Mes expressions ne sont pas toujours fidèles à mes sentiments,

D'après sa conversation avec Sophia et ce qu'il avait pu lui-même remarquer, le latino ne pouvait qu’acquiescer à cette remarque. Seulement, il ne comprenait pas pourquoi Alistair ce sentait obliger d'en faire le rappelle. Surtout que sa voix était moins assurée que le reste de la conversation :  

… Mais mettre de la distance avec ceux qui tiennent à toi a déjà provoqué suffisamment de problèmes tu ne penses pas ? »

La réaction d'Hayden ne se fit pas attendre. De façon imposante le barman posa ses larges mains sur le comptoirs, se pencha de toute sa splendeur comme un ours tendant d'intimité un intrus sur son territoire. Si Hugo n'était pas effrayer par sa posture, c'était bien plus son intonation et non-dit entre eux qui lui glacer le sang. Il les connaissaient assez pour ce dire que les deux hommes avait un cœur bien trop gros, et que les deux se faisait volontairement du mal dans cet échange.

« N'outrepasse pas mes limites Alice.
-Celles du masque de gentillesse que tu portes pour cacher ton égoïsme latent ? »

A la fin de la pique, l'enchaîne fut extrêmement rapide. Le barman se pencha d'un mouvement sur l'hôte. L'attaquant comme une bête ayant repéré sa proie. Sa grande main saisissant le col d'Alistair pour le maintenir et son autre main s'armant dans un geste puissant. Dans la précipitation, Hugo s'était redresser sur sa chaise. S'était un miracle qu'elle n'est pas grincer ou pliée sous l'action alors que l'hôte se retrouver désormais bien plus proche des deux autres. Ses mains poser sur le bar le soutenant à hauteur, il avait réagis sans trop savoir si Hayden allait passer ou non à l'action. Sa voix nouée sous l'effet de la surprise n'avait lâcher aucun son. Il ne comprenait pas ce qui ce passer. Son regard suppliant tenta de voir capturée celui d'Hayden. Il se sentait terroriser, frapper par cette violence et surtout terriblement inquiet. Il avait cet air d'enfant perdu, totalement dépasser par les événements, suppliant pour que les deux hommes retrouve la raison. Il se moquer du sujet de la dispute, il ne voyait que les conséquences de leurs discorde. Hayden et Alistair en était au point d'en venir au main. Si le barman hésité difficilement à en venir à la violence, l'hôte ne faisait rien pour tenté de calmer ses envies. Il semblait même près à recevoir le coup.

« Qu'est-ce qui vous prend ? Vous vous disputez au point dans venir au main ?» dit-il en appelant les deux autres à ce reprendre d'une voix mis suppliante, mis inquiète.

Cette fois-ci tout son expression était traverser par une profonde inquiétude. Même sans voir ses yeux, on pouvait facilement devinée qu'il n'y avait plus éclat ni pétillement dedans. Son visage se précipitant vers l'un et l'autre des adversaire pour tenter d’apaiser le conflit. Il tremblé un peu, mais fut assez soulager de voir que le barman relâcher sa prise sur Alistair. Comme pour Maxwell et Thomas, il ne souhaité pas prendre de partie. Surtout qu'il n'avait absolument pas compris pourquoi ses deux-là se prenait le bec au point d'en venir au main. Il était inquiet et terrifier que malgré cet arrêt, ça puisse aller plus loin. Hugo n'arrivait pas à se détendre, même en voyant Hayden reprendre ses activités derrière son bar. Son corps tremblait alors qu'il tenté de voir l'expression d'Alistair. Celui-ci semblait le fuir. Prenant bien soin après avoir réajusté sa tenue puis de fixer l'autre côté du bar. Cette réaction fit encore plus mal au latino. Il avait l'impression qu'un mur s'était dresser devant lui. Il n'arrivait pas à comprendre Hayden tout comme il n'arrivait pas n'arrivait pas à voir Alistair. Son estomac se noua sous sa propre remarque :

« Pourquoi vous cherchez à vous blesser tout les deux ? »

C'était le soucis avec ses deux fortes têtes, ils étaient près à tout pour les autres plutôt que de pensez à eux-mêmes. Dans cette situation, ils était flagrant de voir à quels points Hayden et Alistair ce ressembler, ce qui n'enlever rien à l’inquiétude d'Hugo...

« Qu'est-ce qui vous prend ?! »

Le cri plaintif résonna dans le bar comme s'il eut s'agit d'un coup de gong pour faire cesser toute discussion. Les regards des quelques hôtes et invités qui se trouvaient dans le club se tournèrent tous vers le bar, et plus précisément vers le large dos d'Hayden qui s'était détourné pour essayer de retourner à ses affaires. Ses muscles étaient encore tendus dans son cou, même au travers de sa chemise on pouvait presque deviner les traits de son dos. Hugo s'était levé de sa chaise pour tenter de maintenir les deux hommes calmes, et son visage déchiré d'inquiétude semblait avoir réussi à nouer leurs poings. Alistair serra les lèvres en une expression complexe.

« Vous vous disputez au point d'en venir aux mains ? »

La voix du latino était tremblante, comme s'il s'apprêtait à tout instant à partir en sanglots. Alistair se mordit la lèvre inférieure, resserrant sa main sur son verre. Il releva un peu soudainement son bras cependant, constatant que dans leur altercation un peu de l'alcool avait été renversé. Son regard se perdit sur la surface liquide.

« Pourquoi vous cherchez à vous blesser tout les deux ? »

En vérité, pour Alistair, le plus surprenant était qu'il se soit senti si impliqué là-dedans, et que malgré ce même sentiment il avait également fini par ne pas se risquer plus loin. A cause du visage d'Hugo. Il releva les yeux vers lui, le voyant fixer Hayden avec désespoir. Il y avait bien longtemps qu'il n'avait pas laissé ses sentiments si visibles, il ne pensait même pas pouvoir compter le nombre d'années... Pourtant, quand il s'agissait du latino, il semblait pouvoir se contrôler bien mieux qu'avant. Après ce temps de réflexion, il soupira légèrement, se redressant. Il poussa son verre sur le côté, et glissa lentement sa main jusqu'à celle d'Hugo. Il n'eut qu'un bref instant d'hésitation avant de la lui prendre, mais n'osa pas le regarder.

« ... Fais-moi confiance s'il-te-plait. »

Il avait murmuré ces mots de façon presque indiscernable du silence étouffant qui avait pris place. Relâchant sa main, il releva les yeux vers Hayden, et cette fois-ci sa voix se fit glaciale, et grondante. Le barman se figea dans son mouvement de rangement.

« Tu es conscient que c'est de ta faute. »

Hayden tourna très lentement la tête vers lui. Lui qui avait d'habitude ses cheveux blancs si bien coiffés vers l'arrière, pour la première fois Alistair pouvait se rendre compte que leur longueur en voyant quelques mèches qui balayaent le front de l'homme, rendant son silence encore plus sombre. Le moustachu tira un peu sur son col de gilet, comme pour laisser passer un peu de cet air irrespirable dans sa gorge malgré son regard impassible.

« Tu te contentes de prendre ce regard triste et de sembler blessé, mais tu sais que tu aurais pu agir. Tu aurais pu dire quelque chose lorsqu'il a perdu le contrôle de lui-même. Tu aurais pu l'arrêter lorsqu'il a présenté sa démission et qu'il est sorti. Tu aurais pu te tourner vers lui quand...
-Alistair...
-Tu aurais pu parler à Alekseï ! »

Un bruit assourdissant comme un claquement retentit. Comme si ce nom avait été un déclencheur, Hayden s'était retourné dans un mouvement volé, et avait envoyé son poing en plein dans la joue d'Alistair. Sophia porta ses mains devant sa bouche dans un cri silencieux, se faisant soudain attirer dans les bras d'Antoine qui s'était précipité vers elle. Maxwell s'était relevé si brusquement qu'il en avait presque bondit par dessus la table, et même dans la pièce d'à côté un silence sembla s'installer au milieu de la conversation. Alistair tomba lourdement au sol, se rattrapant juste assez pour ne pas sentir son épaule et ses os craquer sous son poids. Il écarquilla les yeux un instant, semblant avoir du mal à les fixer. Il avait vu flou comme s'il allait perdre connaissance, ayant du mal à reprendre focus.

Mais avant qu'Alistair ne puisse se redresser, Hayden posa brutalement sa main sur son bar, et dans un geste souple et puissant il envoya les jambes au dessus de celui-ci pour passer de l'autre côté. Ses yeux étaient fixés sur l'homme au seul et uniquement lui, aveuglé par la colère alors que le sang battait à ses tempes. Il semblait prêt à s'abattre sur lui pour continuer de le frapper sous les regards horrifiés des autres membres du club. Maxwell tenta de se précipiter vers la scène, incertain d'arriver à temps.

« Hayden !!! »