Wizardess Heart

Gedonelune. C'est comme cela que se nomment les fleurs blanches qui ne poussent qu'à la lumière de la lune dans ce pays. Elles couvrent l'île du même nom à la nuit tombée les soirs de pleine lune, colorant d'argent les plaines verdoyantes dans lesquelles elles se cachent, pour n'être plus au matin qu'un lointain souvenir. Il fut un temps où, pour demander en mariage une demoiselle, un homme partait cueillir ces fleurs pour les offrir à son épouse. Elles peuplaient alors une grande partie du monde et étaient très appréciées par les sorciers en général. Elles furent très recherchées pour leur usage en magie de tout temps. Renforçant les pouvoirs, portant la concentration à l'extrême, apaisant les esprits... C'est sans doutes dans ce contexte que ce lyson blanc argenté, qui depuis n'existe plus que sur l'île de Gedonelune où elle est une espèce protégée, devint le symbole du Roi Dragon.

Le Roi Dragon était un puissant mage. Cet homme d'une grande sagesse, d'après les légendes, devint l'ami d'un grand dragon, le dragon du Temps. Leur amitié était si forte que, lors d'une grande bataille qui mit à mal le pays du Roi Mage, le Dragon se sacrifia pour son grand ami afin de le protéger dans un ultime effort. Le Roi Dragon, touché par cet acte et attristé par la mort de son ami, fit alors mener sa dépouille dans une grande tour. Il demanda à ses trois plus proches conseillés, et trois plus grands mages guerriers, de veiller sur cette tour à partir de ce jour, pour protéger son ami et son sacrifice. Les Trois Grands Mages firent serment de respecter leur devoir, et jetèrent un sort sur la tour et la forêt alentour. Ils léguèrent ensuite ce devoir à leurs héritiers légitimes, qui encore à ce jour agissent selon celui-ci. La Tour du Temps abrite encore aujourd'hui la statue du dragon endormi à jamais, au cœur de la mystérieuse île de Gedonelune où fut bâtit la plus grand académie de magie qui soit, l'Académie Gedonelune.

Cette académie prestigieuse est connue à travers le monde entier, par les humains comme les sorciers. En effet, cette académie autrefois permettait d'entraîner les mages guerriers qui se mettaient au service du roi Mage. De nos jours, les mages qui sortent de cette académie sont reconnus comme parmi les plus talentueux : il faut dire que cette académie sélectionne les sorciers et sorcières méritants. Tout sorcier de ce nom souhaite recevoir la prestigieuse invitation de Gedonelune...

« Une intégration en cours de cursus ? »

Un homme au visage sombre, entièrement vêtu de noir comme l'étaient ses cheveux épais qui retombaient en partie sur son visage bien qu'il les ait attachés en une queue de cheval qui coulait sur ses omoplates darda son regard gris sur son interlocuteur. Avec son teint pâle, ses traits creusés et sévères et ses bras croisés, il provenait naturellement de lui une ambiance qui inspirait le respect. Pourtant, présentement, ce sorcier à l'allure inquiétante était celui qui se trouvait en position de faiblesse, se tenant debout à distance respectable du bureau de l'homme auquel il parlait. L'homme en question, un sorcier charismatique aux cheveux châtains tirés vers l'arrière et à l'élégant bouc traçant le bas de son menton et remontant un peu sous sa lèvre accompagné d'une discrète et propre moustache lui répondit d'un sourire malicieux, ses yeux dorés pétillant d'amusement. Il portait un élégant manteau bleu bordé d'or, et l'intérieur de son col retourné laissait apercevoir le velours lie de vin qui entourait son foulard blanc retombant sur son torse. Il se tenait au fond de son fauteuil, les mains posées sur les accoudoirs, les jambes croisés, l'air confiant alors qu'il parlait d'une voix bondissante comme un rugissement de lion par rapport à la voix prudente et modeste de l'homme en noir.

« Ne serais-ce pas excitant, Conrad ?
-Monsieur, cet élève ne sera pas avantagé, sommes-nous certain de son niveau ?
-Conrad, le niveau de sa magie importe peu. »

Ledit Conrad entrouvrit les lèvres pour répondre, mais les pinça presque aussitôt, se plongeant dans un silence perplexe tandis que l'homme se levait de son fauteuil. Il prit un parchemin laissé sur son bureau, et s'approcha tranquillement de l'immense fenêtre dont les carreaux laissaient entrer une lumière diffuse dans toute la pièce. Il ouvrit les battants, et un vent fort pénétra la pièce. Il se retourna vers son interlocuteur, souriant.

« L'important, c'est ce que cela signifie pour lui. Nuntius ! »

Disant cela, il porta sa main au dessus du vide, et le parchemin s'échappa de sa main, s'envolant au dessus de l'académie de Gedonelune. Nombre de sorciers connus y avaient fait ou y faisaient leurs études. On pouvait compter parmi eux le grand Serge Durandal, le légendaire dresseur de bêtes magiques, capable de dresser toutes les créatures qu'il rencontrait, ou encore Gerald Goldstein, devenu célèbre inventeur d'outils magiques que tout bon sorcier apprenait à utiliser. La plupart des élèves possédaient des capacités magiques spéciales et uniques à chacun : parler aux créatures magiques et aux animaux, utiliser tout le potentiel des plantes magiques, créer des outils magiques également ou encore utiliser un certain élément magique ; chacun de ces Dons avaient mené ces jeunes sorciers talentueux à tenter leur chance dans la Grande Académie de Gedonelune, et à devenir de meilleurs sorciers encore. Où qu'ils vivent, la Lettre d'Acceptation à l'académie s'envolait toujours depuis le bureau du Directeur, flottant dans un vent magique, filant dans le ciel, au travers des monts et des mers. Elle traversait des pays entiers parfois pour parvenir juste devant la porte, celle qui appartenait à l'élève qui avait été élu pour rejoindre le cursus...

La lettre s'arrêta nette devant la porte de la demeure, avant de soudain remonter en piquet le long du mur. Elle glissa sur les tuiles du toit, traversa celui-ci de long en large, et finalement retomba dans un vent tournoyant juste devant une fenêtre. Le parchemin se déplia, son papier doré s'étalant à la vue des carreaux, alors que de la lettre s'élevait une forte voix masculine qui interpela au travers de la fenêtre fermée.

« Est-ce la demeure de Narcisse de Rosbourg ? »

Dans un monde de magiciens ou de sorcier, la chose la plus importante une fois sur de ses talents est la reconnaissance. Ce n'est pas qu'une question de vanité pour certaines grandes familles, c'est aussi un moyen pour de jeune pousse de ce faire une place dans la société, une sorte de reconnaissance de ses capacités pour accédé à des fonctions élitiste qui permette de maintenir un statut. En tout cas, c'était comme ça que le monde de la magie apparaissait depuis toujours aux yeux de Narcisse de Rosbourg. Une tâche, un critère de plus à remplir pour satisfaire la maison à laquelle il appartenait. La magie n'était pas le seul critère loin de là, dans une famille aussi renommé et importante que la sienne, pratiquement tout les aspect d'une vie devait être suivie par un protocole strict. Un ennuie constant quand d'un simple sourire il arrivait à séduire une assemblé de gens mesquin. La magie était sans doute la chose la plus changeant dans sa routine bien réglementé et la seule chose qui parvenait à priser ses gigantesques espaces remplis de vide.

Dans une maison qui avait l'apparence d'un gigantesques manoir avec ses longues fenêtres allongé et ses grand lière dévorant une partie du mur. L'espace était relativement isolée de la ville par d'immense espace vert qui rendait le manoir invisible aux curieux de l'extérieur. La résidence était situer au bout d'un sentier pavé où on rentré par un portail en fer forgée. On traverser une cours intérieur solidement encadrée par deux grande ailes du bâtiment qui entourée le centre d'une petite cours de réception. Dans un des nombreux étages de la demeure, ce trouver dissimuler derrière l'une des fenêtre, un jeune homme mélancolique. Dans une grande bibliothèques remplis du sol au plafond de différents ouvrage dégagent une odeur de cuire et de bois était poser un damoiseau aux allures de poupée. Il s'était assis sur un fauteuil confortable en bois brossé formant des arabesques au niveau des pieds et des accoudoir. Le dossier était fait de telle façon qu'on pouvait s’enfoncer tout en gardant le dos droit. Le jeune homme était poser là sur ce siège de bois et d'argent, le regard absorbée par les différentes écritures de son bouquin. L'ouvrage ne semblait pas particulièrement le passionner même si lisait avec assiduité chaque lettre qui composer les mots et les phrases de ses pages. Il semblait faire un effort de mémoire en fermant de temps en temps ses paupières comme pour ce concentrée.

Le jeune homme ouvrit ses grands yeux bleu avec surprise, jetant un regard presque immédiat vers le lieux où provenait se soudain chuintement de l'air. Il ne s'attendait pas à ce faire abordé de la sorte, même il ne s'attendait tout simplement pas à ce que quelqu'un viennent interrompre dans sa lecture avec une bonne demi-heure. C'était lège, mais il en était presque aussi sur que son arithmétique, quelques choses s'approcher. Sans réellement réfléchir aux pourquoi du comment, il déposa soigneusement son livre sur la petite tables basses assortie à sa liseuse en prenant bien soin de glisser un marque page pour ne pas perdre sa lecture. Il se leva avec finesses de son sièges comme s'il ne s'était posé que quelque seconde dessus, ne témoignant d'aucun engourdissement des membres en marchant jusqu'à la fenêtre. Regardant aux loin si quelques choses d’inhabituelle ce présenté à lui :

« Est-ce la demeure de Narcisse de Rosbourg ? »

En effet, quelques seconde plus tard, une lettre parlante s'arrêta doucement devant sa fenêtre. Lui arrachant un nouveau regard de surprise alors que sans se presser il entrouvre sa fenêtre. L'air qui pénétra dans la petite pièces jusqu'à lors enfermer apporter un souffle frais et parfumé des plantes du jardin.

« C'est exacte, c'est moi-même, que puis-je pour vous ? »

Sa voix était étrangement douce avec un timbre léger pour un garçon. Il parler avec assurance et fluidité même s'il avait encore du mal à tout comprendre. Son regard perçant détailla le papier soyeux ainsi que les armorie du parchemin qui venait de lui parvenir par un petit tours de magie.

« C'est exact, c'est moi. Que puis-je pour vous ? »

La lettre s'étira un peu plus, dévoilant au mieux son contenu. En bas à gauche du parchemin, à côté d'une élégante signature bondissante, un cachet avait été apposé à la cire rouge, représentant un emblème très particulier, qui ne pouvait appartenir à n'importe quelle famille. en effet, au milieu de cet écu en pointe, dont la base était ornée d'un ruban et la couronne de lauriers, une tête d'un dragon aux ailes de plumes étirées à la forme du bouclier se tenait de profil, son œil semblant fixer le lecteur entre deux baguettes croisées. La cire semblait presque étinceler au soleil alors que la voix de la lettre d'acceptation se faisait à nouveau entendre.

« Je suis une Lettre d'Acceptation pour l'Académie Royale de Gedonelune ! »

Pour la plupart des sorciers, ces mots étaient tout ce qu'ils souhaitaient entendre ne serait-ce qu'une fois dans leur vie. Même la candidature d'un prince était sévèrement étudiée avant qu'une moindre chance dans cet établissement fut offerte, c'était une chance inouïe, de celles pour lesquelles on pouvait tout abandonner en un instant juste pour se rendre dans le prestigieux bâtiment étincelant. Et justement, la lettre ne semblait pas perdre de temps : elle pénétra dans la bibliothèque, portée par le vent, et se redressa à nouveau devant Narcisse, parlant de cette même voix très vive, un peu nasillarde, voire même provocatrice mais toujours pleine d'assurance qui résonnait par magie au travers du papier.

« Nous nous rendons de ce pas à l'Académie, file faire tes valises ! »

Sur ces quelques mots, la lettre tourna alors sur elle, comme prise dans un tourbillon, du sol jusqu'au dessus de la tête du nouvel élève, et dans un tourbillon de fumée blanche qui se forma derrière elle apparu alors un uniforme. C'était une tenue très sérieuse, accrocheuse au regard. Dans des teintes bleu marine et bleu intense, elle possédait des bordures dorées et des revers blancs. Elle était composée d'une veste et d'un pantalon, visiblement la chemise et les chaussures étaient libres de choix, bien qu'une cravate du même bleu soit mise à disposition. Sur les épaules de la veste vint se déposer, sortie de nulle part, une cape d'un noir étincelant, à l'intérieur rougeoyant, nouée à l'avant d'un long ruban lie de vin et doré tenu par des boutons en écrin qui semblaient attendre que l'on y encastre quelque chose. A dire vrai, la lettre s'arrêta à peine avant de se remettre à tournoyer juste au dessus de la tête de Narcisse, beaucoup plus vite. Un éclat de lumière s'étendit alors qu'un petit objet retombait lentement entre les mains du jeune homme : il s'agissait d'un emblème, une armoirie identique à celle du cachet de la lettre d'acceptation. Le bouclier était rouge et bleu, aux bordures dorées, et les motifs apparaissaient d'or dessus. L’œil du dragon, rougeoyant, semblait étinceler.

« Voici ton uniforme et ton emblème, ce dernier est la chose la plus importante, tâche de ne pas la perdre ! Enfile-moi ça ! »

L'uniforme retomba lentement vers le sol. Il se plia de lui-même proprement, suivant les plis de la veste, puis se souleva dans le vent avant de se présenter devant Narcisse, comme s'il attendait lui-même avec impatience d'être porté. Le tissu semblait être d'une manufacture exceptionnelle, chaque fil semblait briller légèrement à sa surface, chaque pli semblait se créer naturellement dans la matière. Sur le cœur de la veste, un petit écrin différent de ceux plus travaillés de la cape attendait avec impatience de pouvoir soutenir sur la poitrine du nouvel élève sorcier l'emblème de la prestigieuse Académie de Gedonelune.

« J'espère que tu as déjà une baguette ? Non, parce que le dernier n'en avait pas, et ça a été une aventure interminable pour pouvoir en trouver une. Encore si c'était un maître chanteur ou un onmyoji le problème aurait été vite réglé pour qu'il n'ait pas besoin d'en avoir une, mais en fait cet élève était supposé... »

Visiblement, la lettre était lancé dans ses explications et pas prête d'en finir alors qu'elle commençait à conter avec lassitude dans sa voix si rapide ses mésaventures avec de curieux élèves qu'on aurait pas attendu voir arriver à l'académie et qu'elle qualifiait d'ailleurs comme de ceux qu'elle doutait de revoir un jour dans l'académie en vérité.

La lettre semblait n'attendre que la présentation du jeune homme pour s'ouvrir un peu plus pour se présenté à ses yeux. Le garçon avait le regard qui pétillais alors qu'il descripté les lettres finement écrite à l'encre sur le parchemin. On comprenait très rapidement ce que sa signifié pour nous une fois l'insigne du cachet de la lettre présentée devant nous. On pouvait ressentir différent sentiment en même temps, la joie incontrôlé pour certains, la peur panique pour d'autre ou comme lui un simple sourire d'évidence. L'emblème mettait les choses en évidence sans réellement avoir besoin de mots pour comprendre, pourtant les entendre rendaient la choses plus concrète.

« Je suis une Lettre d'Acceptation pour l'Académie Royale de Gedonelune ! »

Son sourire s'étirait un peu plus dévoilant légèrement ses dents magnifiquement blanches. Un air étrangement satisfait sur le visage alors qu'il regretté légèrement que personnes à part lui soit présent pour ce grand moments. Il aurait imaginée cette déclaration pendant une réception avec une foule d'individus présent pour l'envié et l'admiré en même temps. Bien que le fais d'être seul avait son avantage, il pouvait avoir une réaction beaucoup plus naturel face à cette grande découverte. Il aurait tout le temps de prévenir le monde plus tard. C'est quelques instant était entièrement pour lui sans aucun gêneur et aucun long discours plombant. Une simplicité presque réconfortante alors que la lettre semblait prendre ses aises dans la bibliothèque. Flotti Flottant simplement au gré du courant d'air magique qui la transporter.

« Nous nous rendons de ce pas à l'Académie, file faire tes valises ! »

Cette fois-ci ce fut une surprise complète. Narcisse ne s'attendait pas à devoir filé dans sa chambre pour partir en quatrième vitesse comme un voleur avec ses affaires pour aller étudier. Comme beaucoup de monde, il ne pourrait pas faire la moindre réflexion. Une lettre d'acceptation de la plus grande et la plus prestigieuse des écoles de magique ne se discutée pas. Surtout que la voix à l'autre bout semblait être celle du directeur ou d'un des membres du conseille d'admission, dont pas une personne à qui ont pouvait dire de nous laissez respirée deux seconde. La plus part ce serait précipitée sans attendre la fin de la discussion de peur qu'il s’agisse d'une erreur. Ses yeux tournaient en suivant le trajet de la lettre du regard. Elle semblait faire sa petite vie dans la bibliothèques, chutant vers le parquet avant de se relever d'un bon de flèche vers le haut de la tête du nouvelle étudiant. Apportant en même temps un tourbillon de fumée blanche comme un levé de brouillard épais. Il se dissipa presque aussi vite qu'il apparut, emporter par une légère prises qui s'engouffrait dans la pièce. La fumé avait fait apparaître un uniforme fort bien coupée dans un tissus de bonne qualité, un uniforme un peu spécial vu qu'il s'agissait de celui d'une école très spécial.

L'ensemble des couleurs était charmant en même temps que très élégant, même un affreux individus pouvait devenir regardable grâce à ce vêtement. Même si ce n'était pas ses couleurs de prédilection, il devait reconnaître que cet ensemble allait aller parfaitement à son teint, bien que la couleur de ses cheveux aller trancher radicalement avec l'ensemble de la tenu. Il l'admirait quelques seconde sans réussir à y fixer complètement son attention étant attirée par les mouvements de la feuille dans les airs. Elle faisait son chemin puis se mis à tournaillé au dessus de sa tête. Il relever son visage pour voir ce que l'étrange objet faisait au dessus de sa tête. Il tourner une nouvelle fois à vive allure, faisant éclore une goûte de lumière qui s’avérait être un petit objet. Il chutait extrêmement lentement pour venir se retrouver au creux de la main du jeune homme. Il s'agissait du même emblème que le cachet de la lettre soigneusement graver sur un socle en or. Le niveau des détails était d'une infime précision, donnant presque l'impression que le dragon allait s'animer pour s'envoler. La lettre ne laisser que très peu de temps à chaque apparition pour s'y faire à l'idée. Tout allait suivant le rythme imposer par la lettre, donc à vive allure.

« Voici ton uniforme et ton emblème, ce dernier est la chose la plus importante, tâche de ne pas la perdre ! Enfile-moi ça ! »

L'ordre n'était pas dissimuler par une formule de politesse, de toute manière la lettre avait agis en maître de la maison depuis son apparition. Narcisse avait soulignée qu'à chaque fois, ce n'était pas une demande, mais bel et bien un ordre comme ceux qu'on donne au enfant. Le magnifique uniforme se présentait tout plier devant ses yeux. Il étinceler en étant parfaitement plié comme pour faire oubliée tout ses petits points noires. D'un geste soignée, il le récupéra dans ses mains sans lâché l'emblème le magnifique vêtement. Il le regarda un instant avant de se dirigé vers la porte, sans ce soucier réellement de si la lettre allait le suivre ou non. Pour être quelqu'un d’obéissant, il fallait bien qu'il aille préparer ses affaires. D'un pas vif, il traversa les longs couloirs richement décorée. Rien que le couleurs était spacieux avec de grande vitres ouvertes rendant l'endroit particulièrement lumineux. Il traversa pratiquement toute l'aile avant d'arrivée à une porte. Il l'ouvrit d'un grand geste avant de pénètre dans la pièces en souverain absolue. Il s'agissait d'une gigantesque chambre, décorée dans les tons brun / beige avec un mobilier en bois vernis venant des meilleurs ébéniste du royaume. Tout dans cette pièces était disproportionner, de la taille de la coiffeuse à celle du lit sans même compté l'immense dressing qui semblait prendre une pièce aussi grande que la chambre. Narcisse sortie d'un de ses placards une valise alors que d'une autre mains, il déposer l'uniforme soigneusement sur son lit fait.

« J'espère que tu as déjà une baguette ?
-Évidement !
-Non, parce que le dernier n'en avait pas, et ça a été une aventure interminable pour pouvoir en trouver une. Encore si c'était un maître chanteur ou un onmyoji le problème aurait été vite réglé pour qu'il n'ait pas besoin d'en avoir une, mais en fait cet élève était supposé... »

Sa main s'était poser sur sa ceintures au moment où les premiers mots de cette phrases était prononcée. Il jeter une regard un peu choquer à la lettre alors que d'un geste ferme, il jeter un sort à sa penderie qui sélectionner une partie des vêtements, les pliés soigneusement avant de les rangeait dans sa valises. Il ignora le reste de la conversation qui ne lui était pas adresser, mais simplement un moyen de meublée la conversation. Il regarda un moment l'uniforme alors qu'une partie de sa buanderie se présenté à lui. Des chemises de différents colorie et matière attendait qu'il face son choix en flottant à proximité. Il en choisis une dans les tons blanc cassés pour évité de faire trop immaculé dans une matière nobles et brillante. Au contraire du foulard qu'il souhaitée plus colorée, allant plus dans de l'argentée avec quelques touches de rouges au niveau des coutures pour rappeler le fond de la cape ainsi qu'une petite folie personnelle. Il sourit satisfait avant de disparaître derrière le paravent pour essayer les vêtements. Il se dépêcha alors qu'un clac significatif annoncé la fin de la préparation de la valise. Le trois quart de la penderie avait réussi à rentré dans sa valise, un exploit. Il sortie tout fièrement en se dirigent pour ajuster la cape et remettre correctement l'emblème à sa place. Le vêtement rendait presque grâce à la beauté naturel du jeune homme...

« Je suis prêt »

Dans sa tenue flambant neuve, uniforme d'inspiration militaire qui suivait les traits de son corps et mettaient en valeur la courbe fine de sa mâchoire sans dépareiller avec sa chevelure étincelante, le jeune homme semblait enfin prêt. Sa cape retombait le long de ses épaules et chatouillait ses mollets, laissant en évidence sur son poitrail l'emblème étincelant de l'académie de Gedonelune. La lettre d'acceptation se redressa dans les airs, sa voix vieillotte résonnant avec un pétillement de fierté.

« Voilà une recrue dont ce bon vieux proviseur sera fière.
-Je suis prêt.
-Pour sûr ! Ne traînons pas si tu veux arriver avant le soir pour t'installer ! »

Sur ces mots, la lettre fila à nouveau par la fenêtre sans demander son reste, mais ne disparu évidemment pas. Quelques heures plus tard, les deux êtres se retrouvaient dans un wagon se dirigeant directement vers la grande Académie qui autrefois entraînait les futurs mages chevaliers servant la royauté locale. Le vaillant train à vapeur, dans sa tenue d'or flamboyant, filait dans le paysage verdoyant des collines qui composaient les frontières naturelles du royaume avec l'océan. Un pont immense, de pierres blanches et étincelantes, se détaillait au loin sous un ciel si bleu que l'océan faisait pâle figure, menant après de longs kilomètres sur l'île de Gedonelune, leur destination. La lettre d'acceptation flottait devant la fenêtre dans le compartiment aux sièges vert intense, parmi les néanmoins nombreuses affaires de Narcisse. Le bout de papier exécuta quelques tours dans l'ambiance calme de ce voyage qui débutait depuis bien peu malgré sa rapidité ; la famille Rosbourg profitait de sa localisation proche de la ville, le plus gros du territoire du royaume était plutôt composé de villages paysans paisibles, à la fois simples et rustiques, mais les gares n'étaient accessibles que dans les grandes villes modernes remplies de sorciers et nobles profitant de l'existence entremêlée de la sorcellerie et de la technologie industrielle. Très vite, le paysage urbain avait été remplacé par la nature verdoyante, et le galop de la machinerie fut couvert par la voix de l'objet magique :

« Cela aura été un de mes voyages les plus facilement prévus ! Le plus souvent je me retrouve avec un jour de retard. »

Il était devenu convenu que la lettre d'acceptation n'était pas un simple objet de communication, mais un objet magique doué de parole et d'un caractère propre, de la façon d'un golem. Il, puisqu'il se présentait ainsi, était resté actif tout au long des préparatifs et du voyage à présent, parlant d'un tout et d'un rien et manifestant une bonne compréhension de son entourage, par la vision comme par l'ouïe, manquant à un moment de finir avalé par un chien de passage qu'il avait réussi à fuir dans les affaires de Narcisse. Bien que chaque lettre envoyée aux élèves était unique, et non une pâle réutilisation du même papier, il semblait qu'il possède la même personnalité à chaque éveil, mais aussi qu'il était conscient de ses autres itérations, parlant à un moment d'un autre nouvel élève qui semblait se préparer lui aussi au voyage depuis une autre région.

« Tu sais, ce n'est pas pour me vanter, mais je suis particulièrement bien renseigné sur le sujet de l'Académie de Gedonelune ; si tu as à la moindre question c'est le moment de la poser ! »

Il se mit à papillonner dans les airs comme en signe d'impatience et d'une forme d'excitation notable. Il semblait avoir un caractère assez aventureux, même s'il était souvent un poil hautain, radotait comme un vieil homme dont il partageait aussi la voix, et ainsi se montrait d'un cynisme notable à l'égard d'autrui surtout concernant les élèves. Il fit un looping dans les airs pour se poser comme en position assise sur le siège vide en face de Narcisse, le haut du papier se recourbant fièrement vers l'arrière pour complémenter la suite de ses propos :

« C'est peut-être l'empressement qui a empêché ta curiosité de s'exprimer, mais maintenant que nous sommes là, autant profiter de ce bout de voyage. Dans moins d'une heure nous y serons et tu devras te débrouiller à nouveau seul ! »

Il appuya la fin de cette phrase d'une palpitation de l'emblème de Gedonelune sur le coin de sa page, en signe d'empressement, tandis qu'il cessait enfin de parler seul, prêtant attention à son jeune accompagnateur.

L’exclamation de la lettre aurait presque fait sourire, Narcisse si ce dernier n'était pas plongé dans ses pensés et habitué à faire cet effet. Le compliment pour lui était légitime mais s’abstient de faire un quelconque commentaire sur ce point. Il inclina cependant la tête en signe de remercient même si c'était plus un geste de politesse qu'autre chose. Il avait essayer de se modéré dans sa tenue et le résultat était plus que correct. Le miroir lui renvoyer un portrait flatteur bien qu'il soit difficile de faire autrement. Il écoutée la lettre avant de se retourne du geste décidé pour ce saisir de sa valise en suivant les instructions donnée par la lettre. Il devait partie, quitter se palais au air de cage dorée. Il jeta un regard en arrière, s'assurant de n'avoir rien oubliée, avant de quitter la pièce sans plus de cérémonie. La valise à sa suite alors qu'il s'avancer dans les longs couloirs de sa demeure. Devait-il en informer quelqu'un ? Les grandes effusions et même si l'idée de ce faire complimenté avant son dépars ne lui déplaisait pas, il avait un étrange sentiment de lassitude.

Ce serait trop simple, beaucoup trop facile d'avoir ce qu'il voulait le jour de son dépars. Tout le château serait en effusion suite à la vive émotion que suscité son dépars. Sa "mère" ferait sans doute une scène à faire pleurée les crocodiles alors que son père clamé des discours sans saveur en le retenant inutilement en employant des mots comme fierté ou gradeur de la famille. C'était ennuyant. La lettre l'avait dis, il ne devait pas traîner donc il se contenterait d'une lettre pour leurs expliqués. Il mettrait l'accent sur le coup urgent de son dépars pour ce justifié. Il attrapa un serviteur à qui il donna trois consignes très simple, préparée sa voiture, le conduire à la gare et surtout ne pas ce faire surprendre par quelqu'un. Le serviteur n'osa pas posé de question, le sourire de son jeune maître avait suffie à lui faire oublié ses questions et l'emblème sur sa poitrine était assez reconnaissable pour savoir que c'était une affaire de la plus haute importance. Son dépars ce fit s'en encombre et dans une grande digression.

Il pris place dans le train en première classe évidement dans le plus grand confort qu'on puisse avoir. Il n'y avait rien d'autre à faire désormais qu'attendre. La lettre pour ses "parents", il l’écrirait une fois installé sans doute avant de s'endormir pour être sur qu'elle parte avec le courrier du matin. La lettre souligna la rapidité du dépars et le fait que pour une fois, il allait être dans les temps pour emmenée un élève à l’établissement. Narcisse eut un léger sourire amuser, ce n'était peut-être pas des choses à dires à un nouvel élève. Il n'avait pas parus particulièrement pressé de ce rendre à l'école même s'il était assez enthousiasme à voyager et s'éloigner de la routine de sa vie. Les paysages qui défilé derrière la vitre du train était assez intéressante. La ville était quelques choses d'assez intéressant à voir, mais les montagnes et le fait de passer sur un pont était bien impressionnant. La main sous son menton, soutenant son port de cou princier. Il avait une certaine noblesse qui se dégageait de lui, tout comme une certaines froideur dans un sens. Narcisse posé contre la fenêtre admirant le paysage sans ce soucier de ce que faisait la lettre à ses côtés.

« Tu sais, ce n'est pas pour me vanter, mais je suis particulièrement bien renseigné sur le sujet de l'Académie de Gedonelune ; si tu as à la moindre question c'est le moment de la poser ! »

Narcisse eu envie de relevé un sourcil en lui disant qu'il se vanté absolument dans sa phrase, mais ce n'était pas lui qui allait lui reprocher ce comportement. Cette lettre avait accompagner tellement de nouveau venu à l'école, il était sans doute conçu pour en savoir long sur l'école pour répondre aux craintes ou aux curiosités des élèves. Il se redressa pour faire face à son interlocuteur. Les paysages aussi magnifique soit-il ne faisait pas long feu face à la curiosité. Il savait ce que pratiquement tout le monde connaissait de l'école, elle était extrêmement réputé, particulièrement sévère et rigoureuse dans son enseignement et ceux qui y entré pour suivre ce cursus réserver à l'élite en sortait avec une renommée dépassant les frontières de l'imaginable. Ses yeux se posèrent sur le bout de papier. Il réfléchissait à sa première question qui pour lui donnerait le ton de la conversation. Il n'avait pas peur d'être seul, mais il préféré mieux connaitre son environnement avant d'y être jeter comme dans la fosse au lion. Il eut un sourire en parlant de sa voix claire :

« Comment est l'organisation de l'école ? La hiérarchie du corps enseignant ? et celui des élèves ? J'imagine qu'il y des structures comme un conseil des étudiants peut-être même des préfets par années ?! »

Ce ne devait pas être une question très courante, mais Narcisse se moquer bien de savoir s'il allait être bien logé ou qui il allait fréquenté. Non, lui ce qui l'intéresser c'était le connaissance qui lui serait indispensable pour comprendre comment l'école fonctionner, leurs système de hiérarchie, leurs réglementations internes, même les différentes personnes qui interféré dans leurs enseignements sans être des professeurs voir même les élèves qui avait des comportements spéciaux. C'était comme une danse, on ne danse pas n'importe quoi avec n'importe qui, il fallait connaitre son partenaire pour savoir sur quels pieds danser. Il n'était pas question que Narcisse se prennent les pieds dans le tapis.

« Tout les étudiants sont déjà rentré depuis un moment, pourquoi me faire intégré l'établissement en cours d'année ? »

Ce n'était pas qu'il avait peur de ce faire avoir par les cours, il devait sans doute travailler d'arrache pieds pendant quelques temps afin de s’adapter au niveau et d'arriver à rattraper un retard ce qui techniquement n'était pas de sa faute. En tout cas ça ce passerait comme ça dans les pires des cas, il n'oserait pas se montré prétentieux vu le niveau de l'école, même en sachant de quoi il était capable. Il regardait la lettre curieux de savoir ce qu'elle allait lui répondre.

L'élève ne sembla pas se précipiter sur l'ouverture que lui offrait la lettre d'acceptation. Le message retomba légèrement de déception mais ne le laissa pas trop paraître, se laissant reposer sur le coussin de la banquette d'en face. Il attendait patiemment alors que les yeux de Narcisse le scrutaient. Quand ses lèvres rosées s'étirèrent, il se redressa comme pour tendre l'oreille.

« Comment est l'organisation de l'école ?
-Ca...
-La hiérarchie du corps enseignant ?
-Oh.
-Et celle des élèves ?
-...
-J'imagine qu'il y a des structures comme un conseil des étudiants, peut-être même des préfets par année ?! »

Quel entrain soudain. La lettre d'acceptation se plongea dans un silence attentif alors que les questions fusaient. Les yeux bleu azur de Narcisse s'étaient soudain éclairés d'une myriade d'étoiles, on aurait dit deux pierres précieuses, visiblement sa curiosité s'était révélée trop soudainement pour l'impassibilité de son visage de poupon. Le messager semblait trouver cela divertissant, car il se mit à enrouler et dérouler ses coins en laissant échapper un froufroutement semblable à un rire.

« Tous les étudiants sont déjà rentrés depuis un moment, pourquoi me faire intégrer l'établissement en cours d'année ?
-Cela t'inquiète ? »

La lettre se souleva à nouveau dans les airs pour flotiller au niveau de la fenêtre, ou plus précisément à hauteur des yeux de son interlocuteur, à la lumière du soleil qui glissait lentement dans le ciel azuré. Il prit une grande inspiration, si ce fut possible pour un simple messager magique, puis pris calmement la parole, ne semblant pas un seul instant décontenancé par les nombreuses questions qui lui avaient été posées.

« L'acceptation de nouveaux étudiants ne se fait pas toujours à la même période. Le conseil de l'établissement considère que les capacités d'un prétendant peuvent changer en cours d'année et qu'il n'est pas bon de laisser attendre ces derniers au risque qu'ils ne soient pas dans un milieu enclin à leur amélioration. Aussi, s'il y a des périodes d'acceptations en grand nombre, il arrive souvent que de nouveaux étudiants soient invités en cours de cursus si leurs capacités semblent ouvertes à amélioration pendant cette période. C'est un ordre qui a directement été donné par la direction de l'établissement composée des professeurs principaux, à savoir le directeur Randolph, le professeur Schuyler, le professeur Merkulova et le professeur Arial. »

Il y eut un bruit de page qui se tourne ; l'effet avait en vérité été produit par un repliement de bordure de la page, mais avait pour le coup remarquablement ponctué son passage à une autre question.

« Le conseil enseignant est responsable du fonctionnement de l'établissement, mais en ce qui concerne les élèves il y a des préfets en effet. Cependant, il n'y en a que deux : Klaus Goldstein et Lize Hart. Les préfets sont élus par les précédents préfets ou préfets en fonction. Ils sont responsables des remplacements, des cours particuliers, de la communication avec le corps enseignant et de tout accompagnement scolaire qui puisse être nécessaire. »

Il sembla murmurer quelque chose à propos de la sévérité de Klaus et de la maladresse de Lize mais ne sembla pas considérer cela comme un sujet digne d'être développé, car il passa très vite au thème suivant concernant la hiérarchie étudiante.

« C'est la seule séparation hiérarchique qui puisse être considérée comme un rôle entre les élèves. Les classes ne sont pas séparées par tranches d'âge mais par avancée dans l'enseignement, de ce fait il peut y avoir d'assez importantes différences d'âge entre les étudiants d'un même niveau. Chaque classe d'un même niveau d'étude est organisée de sorte à équilibrer les niveaux individuels, pour que les meilleurs puissent aider les moins bons. Il n'y a pas de notation par classe, les élèves sont traités individuellement en dehors d'un cas. »

Le paysage changea derrière la fenêtre. A présent, dans un cliquetis plus bruyant, le train galopait sur le pont trans-maritime qui mènerait d'ici quelques minutes à la gare de l'Académie Royale. L'horizon devint un océan bleu à perte de vue pour les passagers qui ne pouvaient plus voir le bâtiment scolaire se rapprocher sous cet angle. Dans les compartiments voisins, il y eut quelques discussions et soupirs de soulagement. Le voyage devait être long pour ceux qui souhaitaient se rendre à l'établissement, élèves sortis exceptionnellement pour des raisons familiales ou sorties scolaires, intervenants invités sur les lieux ou élèves en échange venant d'autres académies... D'une certaine façon, l'arrivée sur le pont rassurait ces voyageurs lassés de déplacement.

« Tu seras accueilli dans un dortoir non-mixte, vous avez des tenanciers dans les dortoirs pour vous accompagner dans votre vie étudiante. Tu auras un colocataire avec lequel partager ta chambre, l'établissement considère que cela encourage la vie sociale des élèves, le choix est fait par un outil magique pour permettre une entente correcte. Les repas se font dans la salle commune des dortoirs, les élèves s'occupent des corvées tour à tour pour le nettoyage et la cuisine. Les cours se font dans le bâtiment principal, on y trouve également les bibliothèque et archive, ainsi que les bureaux des professeurs et les salles événementielles. L'établissement possède également des jardins, des terrains pour les sports magiques et de grands espaces naturels. Certains sont interdits d'accès, mais le Principal devrait te recevoir à un moment pour expliquer ces détails de règlement. »

Des bruits de pas commencèrent à se faire entendre dans le couloirs, probablement de voyageurs impatients qui ne parvenaient plus à rester assis. La lettre, quant à elle, s'assit pour sa part, indiquant ainsi la fin de son discours pour répondre aux interrogations qui lui avaient été exprimées, attendant si de nouvelles avaient fait leur apparition ou si son jeune interlocuteur avait digéré toute cette curiosité qu'il avait pu manifester.

La lettre eut une question qui lui fit arqué un sourcil perplexe. Il n'était pas inquiet outre mesure de son admission en cours d'année. C'était de la pur de curiosité. Il s'agissait aussi de savoir un peu comment l'administration organiser le recrutement de ses étudiants. Cette école possédé des princes, des nobles et même des moindres gens venu des quatre coins du monde voir même de plus loin. Ce n'était pas étonnant qu'il se questionne sur les modalités. Son corps se pencha un peu plus pour faire face à la lettre. Elle semblait pressé de répondre à ses questions. Il faut dire que depuis le dépars le garçon n'avait pas porter grand intérêt à son étrange accompagnateur. Le temps lui avait un peu manquer aussi pour s'en soucier. La magie émanée de lui laisser une étrange traîner qui semblé indiquer la destination de leurs voyages. Un fin sourire se dessinée sur ses lèvres en écoutant la lettre s'exprimer. Non sans une certaines fierté dans sa voix alors qu'il commencer son discours.

La lettre était inspirée en parlant d'une voix calme. Il énoncer les points les uns après les autres. Narcisse les écoutaient avec attention en triant le plus d'information possible. Il énonça quelques noms, certains connus et même reconnus dans le monde. Quiconque chercher un peu en savoir sur la magie pouvait cité deux ou trois nom du noble conseil de l'école. Savoir que le directeur ainsi que le conseil décidé des admissions en cours d'année était assez valorisant pour ses étudiants. Narcisse pinça légèrement les lèvres en cherchant dans ses souvenirs. Dans un des derniers articles du journal, on avait fait référence au professeur Arial. Un des grands noms de la magie. Malheureusement, la nature de l'article lui échapper. Il faut dire que la lettre l'avait couper en pleine lecture. Ses yeux bleu ne quittaient pas le papier. Il ponctuée la fin de la réponse à la première question puis passa naturellement à la seconde. Son ton était toujours aussi animée par une grande éloquence.

Pour le reste, le fonctionnement de l'école n'était finalement pas bien différent de celui d'une riche école priver. Le conseil enseignant régissait la vie scolaire tendis que les préfets gérer la vie étudiantes. Les noms des deux préfets n'étaient pas dur à retenir. Il faudrait qu'il pense à mettre un visage pour s’assurer de les reconnaître. Le garçon en priorité, ce serait à lui que Narcisse aurait recourt en cas de soucis. De toute façon, la fille serait une aide uniquement si l'école se retrouve être bien plus complexe que ce qu'il pouvait prévoir. Les préfets seront sans aucun doute les premiers interlocuteur au moindre problème. Le conseil était plus haut, aussi bien plus compliquer à atteindre. Ce n'était pas la priorité en tout cas. Mieux valait être se soucier de bien s’intégrer et d'évité les ennuies. Surtout quand la magie n'est pas très loin. Il nota les différents commentaire sur les professeurs. Malheureusement la lettre ne détailla pas plus le petit défaut des enseignants. Ce qui était dommage, il était toujours intéressant de connaître le plus de chose possible pour évité de ce faire surprendre.

Il tiqua sur l'organisation plus que particulière du cursus. Elle n'aider pas l’orgueil des étudiants. Ce serait étrange de se retrouver avec des plus jeunes au mêmes niveaux. Le cas par cas pour les notations ou les avancées rendait aussi l'école particuliers. Ses lèvres ce détendaient en se tordant dans une légère moue dubitatif. Son regard quitta un instant la lettre pour se concentré sur le paysage changeant. C'était l'océan à perte de vu au point de ce confondre avec le ciel. Les reflets claire sur la surface briller comme des pierres précieuses. Le voyage avait quelques choses d'assez féerique dans un sens. Son regard balaya le paysage qui n'avait plus rien à voir avec ce qu'il connaissait. L'isolement qu'inspirée ce vaste étendu ne l'effrayer pas. Presque le rassurée si les bruits sourds des autres passager ne résonnais pas autant. Ce train était bien plus bruyant que ce qu'il aurait pu imaginée. Après tout, cette machine ne fonctionnait pas uniquement pour la rentré et la fin scolaire.

« J'imagine que le colocataire est obligatoire... » murmura-t-il sans vouloir interrompre la lettre.

Son regard fini pas ce décrocher de l'étendu bleutée pour retomber sur son interlocuteur qui n'avait pas cessé de parler. Une suite de conversation qui arracha presque une grimace douloureuse au jeune garçon. Il faut dire que la solitude et les serviteurs était son lot quotidien. Faire le ménage, la le rangement, la cuisine était des besognes qu'il avait oublié. Mais, ce n'était pas ce qui lui semblait le plus dur dans ses révélations. Ce retrouver forcer d'être avec quelqu'un n'allait pas arranger ses affaires. Surtout si c'était la magie qui allait choisir pour lui. Avec un peu de chance, il tomberait sur quelqu'un de pas trop envahissant et plutôt beau garçon. Enfin, il pouvait toujours vaguement espéré, il ne faisait pas confiance a la magie pour répondre à ses désirs. Les détails sur les lieux était utile mais, la mention du directeur durcis son regard. Le plongeant dans ses propres réflexions. La lettre se reposa sur son siège. Elle avait été fort utile pour le nouveau étudiant. Maintenant à lui de classer toutes ses informations

La brouhaha envie les couloirs du trains. Visiblement, certains était presser de s’échapper de leur cabine. Il jeta un regard à la porte de peur de voir entrer un énergumène un peu trop enthousiasme. Il n'avait pas le temps de s'en soucier. Il devait encore faire le point sur l'unique cas qui avait un traitement particulier. La lettre l'avait mentionner mais, ce n'était pas une bonne chose de demander des renseignement supplémentaire sur ce point. Il lui faudra simplement ouvrir l’œil et guetté les informations sur place. De toute façon, la lettre avait mis en lumière plusieurs point, ce qui était largement suffisant pour arriver sereinement. L'entretiens avec le proviseur, s'il avait lieu, apporterait un supplément :

« Du coup, il posa une courte seconde pour s’assurer des bon mots qu'il allait employer, J'imagine que j'attaquerais les cours après mon installation, sans doute le lendemain directement ?»

Il fallait pas croire qu'il aurait le temps de s'adapter a son environnement. Il serait lâcher dans le grand bain et personne ne se soucierait s'il ne sait pas nager. Il serait capable de rattraper son retard grâce à a bibliothèque et les conseils des professeurs. Compter sur l'aide de son futur colocataire était hors de question. Rester à faire son entré dans l'académie, le premier grand pas...

« Je crois que nous sommes arriver... »