Wizardess Heart : la légende du dragon du temps

Dans les contrées verdoyantes du Royaume de Gedonelune, au delà d'un océan clair et paisible, se trouve l'île qui porte elle-même le nom de Gedonelune. Ce nom est issu de la fleur rare qui pousse uniquement sur cette même île, une fleur d'un blanc immaculé qui ne s'ouvre qu'à la lueur de la lune. Empreinte de traces magiques, elle fait partie des mystères qui ont donné à cette île toute sa renommée avant même que l'Académie Royale n'y fut fondée. Lac de licornes, forêt de fées, cavernes de cristaux et tour de Dragon, Gedonelune est au cœur de nombreuses légendes qui pour le petit peuple paysan ne semble être qu'un conte mignon, mais que les nobles et membres de l'académie savent être en vérité partie de l'Histoire de Gedonelune. La naissance même de l'Académie est parmi ces histoires les plus connues.

Il y a de cela bien des siècles régnait un Roi respecté, un mage puissant et sage qui s'était lié d'amitié avec une créature mythique et majestueuse : le Dragon du Temps. Les deux amis étaient très proches, et ensemble ils avaient pu fonder la réputation du Royaume de Gedonelune. Jusqu'à-ce que, lors d'une guerre, le Dragon du Temps fut blessé. Le Roi Mage s'empressa aux côtés de son ami, et celui-ci lui dit alors...


Attristé par la perte de son plus précieux ami, le Roi écouta néanmoins ses sage parole. Il fit bâtir une tour, et en haut de celle-ci déposa le corps du Dragon devenu pierre. Il confia par la suite à ses trois plus proches confidents, ses plus puissants mages chevaliers, la garde de cette forêt. Les trois comparses firent enchanter la forêt alentour, qui devint une Forêt Interdite. Personne ne pouvait y entrer, et encore moins en ressortir intact... Les descendants de ces trois mages se virent ensuite donner le devoir de leurs prédécesseurs, devenant les protecteurs de l'île Gedonelune. Le Roi fit bâtir sur l'île l'Académie Royale qui devait permettre l'entraînement des futurs mages chevaliers, gardiens royaux de la monarchie locale, mais aussi secrètement devait permettre la découverte des successeurs au devoir des Trois Mages. Ainsi commence l'histoire de l'Académie de Gedonelune, qui aujourd'hui accueille de partout dans le monde des mages et sorciers au destin prometteur sur l'île au nom de la fleur.

Savez-vous quel est l'usage de la fleur de Gedonelune ? En effet, lorsque celle-ci n'est pas utilisée dans des concoctions magiques, elle peut être offerte à l'être aimé. Elle est considérée comme la fleur du mariage et de la fidélité, une plante d'une grande rareté mais au sens profond...

« Monsieur, je crains que ce ne soit pas le meilleur moment pour inviter un nouvel élève dans l'académie.
-Conrad, tu t'inquiètes de trop peu. »

Ledit Conrad fronça les sourcils. Dans l'Académie de Gedonelune, à l'intérieur du bureau du directeur, les deux hommes parlaient dans l'intimité de la pièce couverte de livres et de sorts de protection. Pourtant, il ne semblait absolument pas rassuré. Outre son apparence naturellement morne, portée par un visage aux traits fatigués, aux yeux gris bleuté tombants et aux sourcils noirs déjà naturellement froncés, et ensevelie sous une longue robe noire de même couleur que ses longs cheveux tombant en mèches épaisses et raides sur son front et sur ses épaules, il semblait qu'il était particulièrement tendu, ses dents se serrant sous ses lèvres pâles. L'homme en face de lui, au contraire, affichait un sourire satisfait tandis qu'il finissait de rédiger une lettre, une longue plume rousse entre ses doigts tandis que de l'autre main il jouait avec sa barbe courte et soignée comme le reste de sa coiffure châtain, ses yeux noisette pétillant au dessus de ses lèvres charnues et de son menton carré. Il croisa un instant les doigts devant lui pour signaler à son interlocuteur qu'il l'écoutait, posant la plume pour ne pas risquer de mettre de l'encre sur son élégant manteau bleu et or qui composait sa noble tenue. On aurait dit un fière lion et un sombre corbeau.

« Nous avons actuellement trop de problèmes pour risquer la venue d'un élève au passif incertain. Nous avons déjà dû arrêter deux entrées dans la Forêt Interdite depuis le début de l'année, et nous avons actuellement une enquête à propos d'un potentiel utilisateur de magie noire qui ferait des siennes dans les couloirs...
-Et je suis certain que vous avez cela en main.
-Monsieur ! »

Le principal sourit, reprenant la plume pour signer son œuvre avant de se lever de son siège. Conrad portait sur lui un air sévère et inquiet, un semblant de panique semblait passer sur son visage, mais le directeur était assuré de sa décision. Il se retourna vers la fenêtre du bureau tandis que ses doigts pliaient habilement la lettre.

« L'Académie de Gedonelune ne peut pas se permettre de délaisser son rôle quelle que soit la période. De plus, il se pourrait que ce que tu soupçonnes être un danger pour cette école soit en fait ce dont tu auras besoin pour délier ces problèmes. »

Conrad plongea dans un silence dubitatif, mais ne remis pas en question l'homme devant lui. Il le connaissait assez pour savoir qu'il n'était pas si facile de le faire plier s'il avait décidé d'aller à l'encontre de tout bon sens, mais il savait aussi que les capacités de ce mage étaient bien au delà de toute imagination, et par la même occasion ses sens ne faisaient pas défaut. Il avait tendance à savoir reconnaître une occasion, ou même une opportunité, d'obtenir mieux pour l'académie. Ainsi était l'homme qui, des siècles après les légendes, était monté à la tête de l'Académie vers laquelle le monde entier était tourné. La fenêtre s'ouvrit soudainement, et dans une exclamation le directeur laissa s'échapper la lettre d'entre ses mains, tandis que celle-ci s'envolait dans un vent magique au delà des mers, au dessus des monts et à travers les terres, en direction de la demeure de ce mystérieux nouvel élève qui ferait son entrée dans la gare de l'académie aux mille légendes...

La fameuse lettre s'arrêta devant une porte en chêne a l'air déjà bien usée, d'une maison a l'air tout a fait banal, situé dans un petit village perdue de Gedonelune. C'est a ce moment la précis qu'une jeune demoiselle âgée d'environ 20 ans ouvra brusquement la porte, manquant de faire s'envoler cette dernière. Elle avait les cheveux blonds, frisé comme boucle d'or et un regard scintillant, accompagné de lèvre pulpeuse et d'un certains charme du a son age, elle portait en revanche qu'un simple t-shirt a l'air délavé et un short tout aussi négligé.
Elle regarda a droite, puis a gauche avant d'enfin baisser la tête vers la-dite lettre. Elle l'inspecta rapidement avant de murmurer:

-Tient, j'aurai juré que l'on ai toqué a la porte... bon a qui c'est ça... Rin Horsun... HEIN ? L'ACADÉMIE ROY.... punaise faut que j'aille lui annoncé !

La jeune femme claqua alors la porte et monta a l'étage, grimpant les marches 4 par 4 provoquant des grincement digne des enfers elle déambula dans les couloirs de l'étage qui, malgré ce que l'on pouvait croire en observant la maison de l'extérieur était plus grand qu'il n'y paraissaient, quoi qu'il en soit bouclette ouvra avec fraca la chambre du destinataire de la lettre, celui ci, affalé sur son lit frottait ses yeux creusé avec d'immense cerne. Mais la loufoque jeune femme ne lui laissa pas le temps de se réveiller qu'elle beugla

- RIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIN ! TU DEVINERA JAMAIS !

-Hmm.... Mikane.... ? quoi encore... si une météorite ne s'écrase pas sur la planète d'ici 5min, ça peux attendre que je finisse ma nuit non ?

Se contenta de lui répondre le jeune homme. Ce dernier, malgré son regard fatigué était plutôt belle homme. Ces yeux était d'un bleu aussi clair que les plus beau océan de cette terre, Ces cheveux, lisse arborait quand a eu un blanc pur, comparable au première neige d'hiver, a l'exception d'une mèche Noir comme un charbon, qui s'arrêtait en formant une boucle devant son oeil gauche, cachant a moitié son joli visage clair, ni trop pale, ni trop foncé. Rin était un jeune homme en pleine adolescence, malgré son caractère parfois taciturne envers la femme qui le réveillais tout les matins, il était quasiment l'homme de maison, s'occupant de la plupart des taches ménagère sa chambre d'ailleurs étant l'endroit le plus propre de la maison, les meubles n'avait pas une poussière, et de ces vêtements, a la pile de travail monstrueuse empilé sur son bureau, tout était absolument impeccable et il y mettait un point d'honneur. Pour lui la réussite passait avant tout par un travail d'acharné, or pour travailler dans les meilleur conditions il fallait un lieu et une hygiène de vie soignée, sans rien en désordre pouvant le perturber. Malheureusement ce matin la sa soeur en avait décidé autrement, habitant seul avec elle cette dernière malgré sa bonne volonté trouvais toujours une nouvelle façon de l'asticoter. Sauf que pour une fois, ce matin la elle avait une bonne raison de le priver de quelques heures de sommeils supplémentaire, en effet elle s'exclama

-Bien Bien, je vois que Mônsieur, malgré le temps inconsidéré qu'il y a passé pour tenter d'y entrer, ne veux pas avoir de nouvelle de l'académie royal. Dommage, une lettre était justement écrite a ton nom...

- Que ? QUOI ? mais qu'est ce que t'attend, tu devrai déjà me l'avoir donné cette lettre !

La jeune femme lança alors un sourire satisfait a son frère, et s'approchant le plus lentement possible de son lit pour le faire tourner en bourrique, lui remis enfin la lettre. Rin la saisie délicatement, son coeur battant la chamade, son air fatigué avait toute de suite disparu, une goutte de sueur apparu lorsque enfin il toucha la lettre des doigts. Il l'inspecta alors, priant de tout son coeur pour que le contenu de cette dernière lui soit favorable...

Sous les doigts fébriles du garçon, le parchemin aux ombres dorées craquait délicatement, chuchotant doucement sous la caresse de ses phalanges... Même si en vérité, on aurait plutôt dit qu'il grognait et ronchonnait comme un vieil homme.

« Avec un réveil si tardif, tu auras grand mal à tenir les heures de cours jeune homme. »

En effet, une voix de vieillard bougon s'élevait du papier, parlant comme si de rien n'était aux deux personnes présentes. Sans crier gare, la lettre s'éleva dans les airs, échappant à la poigne trop légère du nouvel élève, et se mit à flotter entre les deux jeunes gens, semblant pouvoir se déplacer très naturellement dans les airs sous le coup d'un quelconque sort de lévitation. Le parchemin se recourba naturellement aux coins de la feuille, vers l'arrière en haut, vers l'avant en bas, laissant en évidence d'une part l'emblème de l'académie en haut à droite et soulignant en bas à droite l'élégante signature du directeur de l'établissement : le Principal Randolph.

« Alors je suppose que tu es Rin Horsun ? Je suis ici pour t'amener à l'académie de Gedonelune mon garçon. »

La lettre se racla la gorge - et cette expression sembla naturellement très étrange, élevant l'interrogation à propos de la présence d'une gorge chez cet étrange golem magique - pour donner plus de solennel à sa phrase suivante, même si la surprise était quelque peu déjà gâchée.

« Rin Horsun, tu es officiellement invité à intégrer l'Académie Royale de Gedonelune à partir de ce jour ! Le voyage sera long mon garçon, alors tu devrais préparer tes affaires au plus vite. Baguette, vêtements, à partir de ce jour tu vivras dans le dortoir de l'académie. Tu y suivras les enseignements des plus grands professeurs du Royaume et côtoiera les futurs grands de ce pays ! »

Le parchemin étincela légèrement alors qu'il se tournait. Il se retrouva face à la sœur de son interlocuteur et s'arrêta un instant. Il se pencha en avant en signe de salutation, comme pour s'incliner.

« Mes hommages, mademoiselle... »

Puis, sur ces mots, le papier se mit à tourner dans les airs et un éclat de lumière apparu. Lorsque le parchemin ralentit dans son vol, un tissu élégant apparu : des vêtements redescendirent lentement de l'endroit d'où était provenu la lumière, puis retombèrent lentement devant Rin. Il s'agissait d'un uniforme, ou en tous cas des vêtements qui le composeraient. A l'avant se trouvait une chemise des plus classiques, d'un blanc très propre et élégamment plié, dont le seul ornement était la présence de bandes dorées au col et aux extrémités des manches. dessus était élégamment pliée une cravate bleu nuit, assez fine sans pour autant en devenir féminine, elle-même assortie au vêtement qui se trouvait le plus au dessous, à savoir une longue cape en guise de manteau, à l'extérieur bleu nuit orné de liserais or sur les épaules et au col qui remontait derrière la tête jusqu'à la nuque, à l'intérieur rouge velours, et qui semblait se fermer avec un ruban noir et rouge qui reliait les écrins or de part et d'autre du poitrail. Un veston couleur or agrémentait la tenue sous une veste bleu roi aux bandes bleu nuit, avec des manchettes or et des boutons dorés, assortie à un pantalon bleu roi également. D'élégantes chaussures noires brillantes vinrent se déposer devant les pieds du garçon alors que l'enveloppe achevait un tour, et un dernier objet tomba alors au niveau des yeux du jeune homme...

« Voici ton uniforme scolaire. Selon le règlement tu peux changer de chemise tant que cela reste respectueux ; tu peux aussi remplacer la cravate dans une certaine mesure. Enfin, tu devras porter ceci à ta veste. »

En effet, ce qui était apparu n'était autre que l'emblème de l'établissement qui pouvait être porté à la boutonnière. Un équivalent était attaché sur la cape qui complétait l'uniforme. Il s'agissait d'un petit écu argent ornementé de bordures dorées qui séparaient également des rubans rouges qui formaient des rayons sur la partie haute. Sur cet écu, une couronne de laurier dorée servait d'écrin, posée sur un fond bleu royal, à un buste de dragon élégant, au long cou et à la crinière cornue, dont l’œil était orné d'une pierre rouge étincelante. Il possédait des ailes d'oiseau qu'il étirait autour de lui et à la base desquelles se trouvaient deux baguettes croisées, la tête du dragon semblant être posée sur l'une d'elles. Un ruban doré achevait l'écrin de la couronne de laurier, servant également à cacher l'épingle qui permettait d'attacher l'emblème à la boutonnière. L'objet étincela à la lumière.

« Il s'agit de l'emblème de l'académie. Ton emblème. Tâche de ne pas le perdre, je ne t'en donnerai pas un second ! »

La lettre s'étira avec fierté, on aurait dit qu'elle bombait le torse de la sorte, clamant avec panache :

« A partir de cet instant, je serais ton guide ! »

Le jeune garçon sursauta sous les murmures soudain de la lettre qu'il avait dans la main, au point qu'il manquait de la lâcher sous la surprise. C'est alors que cette dernière fuya de ces doigts boudinés. Il put apercevoir alors avec un grand émerveillement l'emblème de l'Académie ainsi que la signature du directeur de cette dernière, ses yeux s'illuminèrent alors tel un feu d'artifice estival, cependant il tâcha de garder son calme, et de rester sérieux devant la lettre, mais c'est alors que cette dernière, lui annonça l'incroyable nouvel, pour Rin, le monde s'arrêta de tourner quelque instant, il avait du mal a réaliser l'incroyable chance qu'il avait eu, il en vint même a penser l'espace d'un instant, qu'il dormait encore. Sa sœur, pouvant sentir l'incrédulité palpable de son frère lui fit un discret geste de la main pour tenter de le faire sortir de sa bulle. Le jeune garçon balbutia alors:

O...oui, c'est bien moi. Je suis vraiment accepté ? C'est a peine imaginable... Je n'arrive même pas à m'en rendre compte, c'est formidable !

Mikane, sa grande sœur, était absolument ravie pour son frère, elle qui avait été recalé a son âge éprouvait une grand fierté de voir le petit garçon qu'elle avait quasiment élevé a elle toute seul. C'est alors que la lettre la prit par surprise mais moins enclin au stress que son frère, elle fit immédiatement une humble courbette.

de même, je vous remercie pour cette excellente nouvelle

Les deux jeunes gens furent alors aveuglé l'espace de quelque seconde par un éclat éblouissant. Une fois ce dernier terminé, Rin pu alors admirer avec une immense fierté le magnifique uniforme qu'il allait désormais arborer, ces magnifiques couleurs ainsi que son majestueux emblème ne purent que le comblé de joie. Mais l'explosion d'euphorie allait devoir attendre, comme l'avait énoncé l'étrange courrier, il fallait se préparer au plus vite, la surprise étant passé, Mikane redescendus aussi vite en bas, pour amasser les quelques affaires pouvant s'avérer utile a l'énorme voyage que son frère allait effectuer. Rin quand a lui déposa avec le plus grand soin son uniforme a côté de lui et se mit a s'afferer autour de la lettre, sortant une valise de dessous son lit et commençant a emballé ses affaires. Il plongea alors soudainement sous son lit, luttant des pieds et des mains pour tenter d'aggriper quelque chose et en ressortir tout aussi soudainement, une étrange baguette en main. C'était une baguette en chêne, que l'on pouvait facilement trouvé dans le commerce mais celle si avait pourtant de bien plus jolies reliure que la plupart, étant délicatement soigné par son propriétaire malgré sa nuit sous le lit de ce dernier. Après avoir passé un petit coup de chiffon dessus pour enlever les quelque grain de poussière fixé a cette dernière il l'a rangea dans sa marche et tâcha de se dépoussiérer a son tour pour ne pas avoir l'air trop négligé avant de se retourner vers sa lettre.


Mon guide vous dites ? Je vous remercie ! J'ai une question, dois-je me mettre en tenue des a présents ? Je ne veux surtout pas l'abimé vous comprenez !