Home Run !!

Mon geste avait de quoi surprendre, mais ça valait le coup pour voir la tête perplexe voir perdu de ce pauvre Kyosuke. Ses paupières qui papillonnaient dans l'incompréhension la plus total. Je ne pouvais pas croire que lui n'aimer pas le contacte, mais après rien que le fais que ce soit moi qui brise la distance avait de quoi surprendre. Son regard perdu me faisait presque rire intérieurement. Pourtant, malgré cette expression quelques chose me déranger dans son comportement sans réussir à mettre le doigt dessus. Cette sensation mettait familière, elle rester presque à chaque fois que j'avais un contact direct ou indirect avec Kyo, sans que je ne réussisse clairement à la définir. Une mauvaise impression de me sentir piégé. Un phénomène vraiment étrange quand on regarder la boule de bonne humeur devant moi. Il avait l'air bien trop sincère et heureux pour croire qu'il pouvait pensé à mal, malgré tout je ne me défaisait pas de cette idée. Je devais être parano et surtout être malade pour être aller à son contacte.

Son état d'incompréhension ne dura malheureusement pas plus de quelques minutes. J'aurais aimé avoir un appareille photo pour garder cet expression perdu sur son visage, lui qui d'habitude si près à nous donner une expression souriante comme réponse. Quand il repris ses esprit que je me rendait compte que nous n'étions pas tout seul. Heureusement, les autres était trop occuper à attendre leurs assiettes en continuant leurs conversation pour faire attention à nous. Mon voisin dormait toujours confortablement à croire qu'un lit était une invention superflue. Je dissimulé mon regard derrière le verre de bière qui me servait de rempart entre les autres et moi. Détaillant brièvement les personnes les plus proches de nous. Certains avait un air affreusement mielleux sur le visage alors que d'autre était à point pour faire une compétition avec les tomates. Le voisin de Kyo était trop occuper avec son pote pour ce rendre compte de quoi que ce soit. Véritablement, je n'étais là que pour satisfaire la lubie de faire un repas en équipe de Kyo.

« Moi ce que je n'imaginais pas c'était de te voir te lâcher. »

Je relevais un peu mon visage vers lui avant de trouver plus intéressant le fond de mon verre. Je me demandais quels images il c'était fait de moi pour croire que j'étais en train de me ''lâcher'' ce soir. J'avoue, il ne devait pas s'attendre à ce que le mec qui passe ses journée à l'insultée intérieurement et verbalement ce mettent tout d'un coup à lui dire qu'il était mignon. Mais bon, pour une fois qu'il était autre chose que cette affreuse tête à sourire. Je posais mon verre une fois terminée d'un geste un peu las alors que je revenais calais ma joue au creux de ma paume. Me maintenant droit grace à mon coude posé sur la table, tempis, je ferais attention demain.

« Tu tiens mieux l'alcool que je ne pensais,
-Tu pense toi ? Lançais-je en retrouvant mon impassibilité
-je pensais que tu étais le genre de garçon à respecter les règles comme Hanzo-kun... »

La comparaison était des plus étrange, bien que je respect Hanzo pour son rôles dans l'équipe je ne me suis jamais dis qu'on se ressemblé sur quelques chose. Encore une fois, cette conversation remettait en évidence à quel point aucun de nous ne se connaissait et ce n'était pas réellement pour me déplaire. Pas que j'avais hâte et la chance de pouvoir découvrir Kyo, au contraire, moins il en savait sur moi plus ça m'arranger. Je ne voulais pas être mêler avec lui qui attire toujours foule et fracas. La porte du fond s’entrouvrit une nouvelle fois sous les acclamation de joie des affamées. A croire que nos mères ne nous nourrissaient pas. Le service étant assez rapide vu comme elle faisait passer les plats et circuler parmi nous avec aisances. Elle jeter tout de même un regard à chacun d'entre nous comme pour vérifié que tout ce passer bien. Une fois servie, je ne faisais plus trop attention à ce qui ce passer autours de moi. Mon assiette me suffisait pour être bien, savourant chaque bouché relativement lentement. J'avais jamais été un mangeur rapide. Le plat était comme au premier service tout bonnement délicieux, je me régaler. En quelques coups de baguettes, mon plat se réduisait jusqu'à être quasiment terminer. J'étais un des derniers à finir mon assiettes voir même le repas...

Et pour cause, car l'aînée Kotobuki fit encore deux passages rapprochés dans la pièce pour prendre les dernières commandes et faire les derniers services. Il y eut quelques regards particulièrement surpris quand on se rendit compte de la quantité de plateaux et de bols qui s'était accumulée à côté de Yoru pendant tout le repas : est-ce qu'il avait un trou noir à la place de l'estomac ? Kyosuke acheva de partager un dessert avec trois autres membres de l'équipe quand enfin la charmante tenancière entra dans la pièce à nouveau, cette fois-ci sans carnet ni plateau. Hanzo, pour une fois, se redressa de lui-même et sembla arranger ses cheveux en s'apprêtant à se lever. Pour les autres, c'était comme un gong de départ, puisque chacun commença à rassembler ses affaires ou même les plateaux pour faciliter le travail à la jeune femme et peut-être s'en attirer les faveurs. Kotobuki s'appuya contre l'encadrement, croisant bras et jambes tout en laissant l'espace nécessaire à côté d'elle pour passer, même si elle n'invita personne à sortir pour le moment.

« Bon les marmots c'est l'heure de filer chez vous ! Pas de détour et personne tout seul, je me suis engagée auprès de vos parents et des professeurs alors ne me faites pas déshonneur », répéta-t-elle avec une impression de légère lassitude comme une rengaine.

Petite ronde de confirmation alors que certains se levaient enfin. Assez rapidement, de premiers groupes s'étaient formés, visiblement des joueurs qui habitaient les mêmes rues ou des rues proches et qui s'étaient mis d'accord à l'avance pour partir ensemble. Les premiers partirent assez rapidement, certains attendirent un peu de s'être assurés d'avoir des accompagnateurs suffisamment proches ou des collègues capables de les héberger, et finalement la salle fut presque vide. Ne restèrent après quelques minutes que deux garçons qui passaient un appel à leurs familles pour pouvoir dormir l'un chez l'autre compte tenu de l'heure tardive, Hanzo qui finissait d'aider sa sœur à ramasser les plats, et enfin Kyosuke et Yoru. Kyosuke avait gardé un œil assez attentif sur les départs plutôt rapides de ses collègues, et se leva comme ayant décidé qu'il s'était assez assuré du respect des règles imposées par la sœur Kotobuki, avant que son regard ne tombe sur Yoru. Il eut un petit sourire perplexe.

« J'avais oublié de te le dire, c'était surprenant que tu acceptes de venir pour une fois... Mais ton quartier est de l'autre côté par rapport aux autres. Si encore Kaicho était ici... »

Il reposa son sac, soulevant son chapeau pour ébouriffer ses cheveux comme en signe de réflexion. Après quelques secondes durant lesquelles le dernier duo se décida à sortir sous les murmures du duo Kotobuki qui semblait discuter de prochains examens pour le lycée. L'aînée semblait vraiment se soucier de la vie de son petit frère dans les moindre détails. Il faut dire que depuis le début du lycée, Hanzo habitait chez elle et plus avec ses parents. Elle s'était rendue responsable de lui sans se plaindre, juste par amour pour lui. Kyosuke reprit son sac sur son épaule, faisant un signe de menton vers la porte.

« Je viens avec toi ! Ma mère est déjà prévenue que je peux faire des détours pour ramener les joueurs parfois. »

Pour lui, la décision semblait être prise. Il fallait dire que malgré l'attention que l'aînée Kotobuki avait pour Hanzo, elle gardait un œil très attentif sur le duo, et plus particulièrement sur le ramasseur de balles. Elle était habituée à voir l'équipe au complet, et si elle avait déjà pu voir Yoru auparavant lorsqu'elle venait voir le club de baseball lors de leurs entraînements, elle s'était évidemment rendu compte très vite qu'il ne venait pas aux fêtes, et il était connu de beaucoup qu'il était le seul de l'équipe des Rojishi Racoon Dogs à ne pas sembler supporter Kyosuke. Cependant, elle faisait toujours en sortes de respecter son devoir jusqu'au bout, et si elle lâchait la bride pour les jeunes gens en leur permettant de partir un peu tard et de rentrer par leurs propres moyens plutôt que sous sa surveillance totale, il était hors de question qu'elle prenne le moindre risque en oubliant de surveiller ces garçons lorsqu'ils partaient de son établissement. Lorsqu'elle vit que Kyosuke allait jusqu'à la porte mais qu'il s'arrêtait sur le pas en se tournant vers Yoru pour l'attendre, elle détourna enfin la tête et se leva avec les plats qu'elle avait empilés sur ses bras, laissant uniquement quelques bols à Hanzo qui pris le temps d'essuyer une tâche avant de la suivre. Le batteur sourit à son ramasseur.

« J'espère que tu as bien mangé ? »

La question n'était pas nécessaire à dire vrai, la quantité de plateaux qui avaient dut être récupérés sur la table était vraiment considérable pour une personne seule, et ce même si Kyosuke et Yoru avaient partagé leur premier plateau. Cependant, après avoir dit cela avec un petit rire, le batteur glissa les yeux vers le ventre de Yoru ; celui-ci s'était débattu sur l'épaule de Dante plus tôt, où est-ce qu'il avait trouvé la place de ranger toute cette nourriture sans se faire mal ?

Le repas avait été dans le prolongement du premier service, rapide et bon. La grande sœur de mon voisin de table venait avec le même professionnalisme ramasser nos assiette et prendre la commande suivante sans trop jugé certains joueurs qui devenait de plus en plus rouge au fil de ses passages. Étrangement, après le second service, les discutions autours de moi se fit moins nombreuse. Le voisin de Kyosuke ayant largement insisté pour attirée l'attention de ce dernier. Une chance, j'ai pu savourais les deux service suivant dans le calme et le silence. Quoi que, au file des services, j'avais pris un peu de retard sur le reste de l'équipe si bien que je m'étais retrouver à prendre tous mes desserts lors du dernier passage de la serveuse sous les regards méduser de mes coéquipière. Aucun d'eux n'était habitué à me voir manger et je n'avais pas réellement la carrure des quantité que je dévoré à petit coup de baguette (oui, je mange lentement). Même ceux possédant la carrure la plus épaisses me regarder avec un étonnement non dissimulée, rendant mon avant-dernier dessert un peu malaisant.

L’aînée Kotobuki revenu dans la salle pile au moment où je dévoré ma dernier bouchée de flan. Elle n'avait plus sa posture de serveuse, en prenant appuie sur un coin de la porte tout en jetant un regard supérieur à l'assemblée. Visiblement, beaucoup compris ce que cette position et ce regard voulait lancer comme consigne. Certains commençai à ramener leurs affaires à eux alors que d'autre parler déjà de leurs projet pour la fin de soirée. Mon regard se perdait un peu dans la foule, mais fut rapidement attirée par le réveil relativement brutal de mon voisin. Il n'avait pas bailler, pas grogner ou même pas donner un signe qu'il allait se mouvoir pourtant, le voilà droit comme un ''i''sur sa chaise au moment du dépars. Je le détaillais quelques seconde avant de passer sur le reste de la troupes. Ils commencer à ramener les assiettes vers le débuts de la table avec des petits rires ou plutôt gloussement mal dissimuler. Visiblement, certains espéré encore quelques chose avec la grande sœur du narcoleptique de notre équipes. Pourtant, c'était assez claire que jamais elle ne serait intéresser par l'un d'en eux...

Un profond soupire s'échappa de mes lèvres alors que je faisais passer tout mes bols et mes assiettes à l'avant. J'avais peut-être un peu abuser en prenant tout ça, quoi que, mon regard glissa vers mon portefeuille de la soirée. Kyo était encore en état de rire et parfaitement vif dans son esprits. Pas de doute, lui, il fallait plus qu'une petite bière minable pour le voir bourré. Dommage, ça aurait été un spectacle amusant.

« Bon les marmots c'est l'heure de filer chez vous ! Pas de détour et personne tout seul, je me suis engagée auprès de vos parents et des professeurs alors ne me faites pas déshonneur »

Encore une fois, je me mordais la lèvres pour ne pas soufflé. Je n'avais aucune envie de rentré accompagner. Je me sentais parfaitement capable de marché seul jusqu'à chez moi, malheureusement, ici, ce n'était pas ce que je voulais ce qui compté, mais la sécurité. Je devais prendre sur moi et appeler quelqu'un qui viendrait me récupéré avec de la chance se sera pas ma mère. Je passais la dernier assiette d'une main distraite alors que je chercher de l'autre mon téléphone dans mes poches. Malheureusement sous mes doigts, il n'y avait que les poches de mon jeans plats sans rien dedans. Je vérifié une ou deux fois pour etre sur avant de me maudire intérieurement. Comment j'avais fais pour partir sans prendre mon téléphone ? Facile, en partant dans l'idée que je ne viendrais pas à cet soirée, de le branché tranquillement à coté de mon pc et de totalement le zappé quand je suis partie à la bourre pour pas poser un lapin à tête de sourire. Je le maudissait alors que techniquement c'était entièrement ma faute. Je n'aurais pas du venir malgré l'incommensurable festin que je venais de me faire. Cette fois-ci, je vidais mes poumons en venant me masser la nuque. J'allais devoir me taper un mec jusqu'à ma piaule ou la sienne... je préfère encore demander le téléphone au resto..

« J'avais oublié de te le dire, c'était surprenant que tu acceptes de venir pour une fois... Mais ton quartier est de l'autre côté par rapport aux autres. Si encore Kaicho était ici... »

Il avait l'air honnête dans sa voix, mais la formulation de phrase me faisait clairement comprendre autre chose. J'avais l'impression que le fait que Kaicho ne soit pas là l'arrangée bien finalement. Mon regard remonté jusqu'à son visage qui semblait s’être poser pour réfléchir. Pourtant, il n'avait pas l'air si tracasser dans sa voix. Tant pis, je me relevais en prenant mon courage à demain pour regarder les personnes encore présence dans la pièce … vide. Je n'avais tellement pas fait attention aux autres, que je remarquais à peine qu'on n'était plus quatre dans la pièce dont d'eux qui logé sur place. Je pensais tellement à ma connerie de téléphone que je n'avais pas remarquer que je tomber directement dans un piège.

« Je viens avec toi !

Et voilà la porte de son piège qui se referme sur moi. Je me suis fait avoir sur tout la ligne au final. Je ne pouvais pas cacher ma joie de rentré avec lui alors que mon visage se tendait tout d'un coup dans une grimace de fatigue et essayant tant bien que mal de faire de la politesse envers lui. Un test pour la subtilité :

-Ne t'embête pas, rentre, t'as mère risque de inquiété...
-Ma mère est déjà prévenue que je peux faire des détours pour ramener les joueurs parfois. »

Échec total. Kyosuke repris son sac et se dirigea vers la porte avec un sourire à lui décrocher les oreilles. Il n'avait pas attendu que je rétorque quelques choses pour partir m'attendre à la porte comme le ferait un bon chien. Je me mordais l'intérieur de la joue en me penchant en avant pour me relever. Le ventre étrangement lourd, je me surpris à me sentir fragile quand je me hissais sur mes jambes. Une douleurs me saisis l'estomac, me le compressant soudainement comme un crampe. Je tirais une sacrée grimace au point de sentir tout les muscles de mon visage bougé ensemble pour une fois. Je me porter ma main au ventre alors que j'étais désormais debout. Je devais mettre fait un sacrée bleue sur l'épaule de ce connard de chien de Dante. La prochaine fois, je lui brises les genoux. Je réussis à me redresse en essayant de dissimulé au mieux mon mal être. Malgré tout, ma marche était un peu chancelante alors que je me rapprocher de Kyosuke pour passer. Il avait pas intérêt à s'accrocher à moi, mon estomac aurait du mal à le supporter.

« J'espère que tu as bien mangé ?
-Oui, c'était très bon ! »

J'avais répondu un peu vite à sa question en lui passant devant. Étrangement, je me sentais mal à être dans le chaud du restaurant. Il me fallait de l'air frais pour faire passer ma nausée. Je disais rapidement au-revoir alors que d'un pas, pas si vif, je me dirigé vers l'extérieur. Cherchant l'air frais comme un poivrot chercherais l'alcool. Je sentis un soulagement lors de ma premier inspiration même si la douleurs de mon ventre ne disparaissait pas. Elle était latente prêtre à me faire souffrir au moindre faux mouvement...

« Oui, c'était très bon ! »

Réponse rapide. Bien trop rapide. Yoru passa devant Kyosuke d'un pas particulièrement pressé, prenant à peine le temps de saluer la famille Kotobuki, dont la sœur répondit malgré tout d'un remerciement de visite à la voix forte par pur esprit commercial, et commença à se diriger dans les couloirs du restaurant pour se rendre au dehors. Le batteur de génie l'observa faire dans un silence léger, clignant une fois des paupières, sans sourire ni tic. Son visage semblait avoir perdu toute expression pendant un moment. Visiblement, il ne s'était pas trompé sur la force qui avait été appliquée par Dante et le résultat des mouvements brutaux de Yoru sur son épaule, son ventre avait sans doutes en effet pris un contre-coup, et avec le repas il ne manquerait pas de ressentir des douleurs suffisantes pour, à défaut de le mettre dans un état nauséeux peut-être, l'empêcher un déplacement et un repos aisé. Il cligna une deuxième fois des yeux puis tourna la tête vers la sœur Kotobuki, souriant poliment.

« Je dépose l'argent pour nous deux sur votre caisse.
-Merci de votre fidélité », répondit Kotobuki d'un hochement de la tête alors qu'elle s'engouffrait elle aussi hors de la pièce, Hanzo sur les talons.

Les deux jeunes gens se dirigèrent vers les cuisines tandis que Kyosuke marchait d'un pas tranquille vers la sortie. A la caisse, qui se situait proche de l'entrée, il put apercevoir Yoru qui prenait de grandes bouffées d'air à l'extérieur. Les lumières fortes du complexe commercial, allumées toute la nuit pour les commerces nocturnes comme les quelques bars à ambiances tamisées, éclairaient son visage tordu par un pincement de douleur qui semblait traverser ses nerfs. Le batteur sortit prestement l'argent pour payer le repas du gros mangeur et le sien, déposant le tout derrière la caisse à l'abri des regards, puis trotta au dehors, enfonçant les mains dans les poches. Malgré la nuit qui tombait à peine à présent, annonçant que le couvre-feu était déjà grandement dépassé pour les jeunes gens, il ne faisait pas particulièrement froid au dehors, même si un vent mesquin se glissait parfois dans l'ambiance tiède de cette nuit d'été. Kyosuke se pencha en avant, adressant un sourire à Yoru.

« Je te laisse passer devant, tu connais les chemins les plus rapide. »

Disant cela, il se plaça pourtant juste à côté de Yoru, épaule à hauteur d'épaule, pour rester à sa hauteur pendant le trajet. Il semblait en avoir l'habitude, peut-être simplement car il passait le plus clair de son temps libre avec les garçons du club de baseball et ne cherchait pas réellement à traîner avec les filles de son fanclub, peut-être aussi parce qu'il n'avait pas eu de petite amie suffisamment longtemps pour prendre l'habitude de garder une distance de respect due au genre. En bref, il considérait Yoru comme un égal social au même titre que tous les joueurs de son équipe, et ne le dénigrait par aucune distance, cependant il ne se tenait pas suffisamment proche pour entrer dans le moindre contact. Les mains dans les poches, le chapeau enfoncé sur la tête, il avançait tranquillement, même si on pouvait apercevoir dans sa démarche une légère maladresse : Yoru n'avait sans doutes jamais eu l'occasion de le voir hors de ses uniformes scolaire et sportif, mais il n'était pas difficile de comprendre qu'il n'était pas particulièrement à l'aise dans cette tenue. Il souriait innocemment, le nez un peu levé à l'air comme un chien en promenade.

« J'aime le vent du soir, il est plus facile à toucher. Tu ne trouves pas ? J'ai l'impression, les nuits comme ça quand le vent est frais et l'air tiède, qu'il est presque tangible, comme si quand tu tends la main tu pouvais l'arrêter et le capturer. »

Disant ceci, il s'amusa à étirer le bras à côté de lui, de l'autre côté par rapport à Yoru, et à tendre la main, comme s'il tentait d'attraper quelque chose qui venait de derrière lui. Le vent soufflait légèrement dans leur dos, créant une poussée légère avant qu'il ne referme la main dessus. Il sentait l'air s'échapper entre ses doigts dans ce procédé, lui plaquant un sourire satisfait aux lèvres.

« J'aimerai pouvoir courir un peu plus à Kamishiro à cette heure. Parfois, pendant les fêtes, je profite de l'occasion pour m'éclipser de la foule et courir un peu le long de la falaise du temple, l'air remonte le long de la terre. Ce serait bien si j'avais pu te montrer ça. »

Il tourna à nouveau la tête vers Yoru cette fois-ci, tenant le poing fermé devant lui comme s'il avait réellement capturé le vent à l'intérieur et voulait le garder pour lui, et rebondit d'un sourire angélique :

« Mais parfois le soir avant le couvre-feu, quand le ciel est rougit, on a l'impression que la température provoque une déformation au passage du vent, et on peut comme le voir. Parfois, ça me donne l'impression de ne pas être seul à ce moment-là, j'ai vraiment l'impression de courir en compagnie quand j'y vais à ces heures. Le matin je croise d'autres coureurs généralement, mais vraiment ça n'est pas comparable aux crépuscules. »

Il sortit les mains de ses poches, retirant à nouveau son chapeau pour de l'autre main ébouriffer sa crinière. C'était comme une façon pour lui de se redonner de la consistance, alors que ses yeux pétillaient légèrement. A la lumière des lampadaires et de la lune fraichement levée, ses yeux ressemblaient à une eau sombre nocturne.

« C'est pour ça que je te proposais Vendredi soir pour courir, qu'est-ce que tu en penses ? »

Je n'avais aucune volonté de faire durée la conversation et donc coupée cours à tout possibilité de réponse. Je m'étais précipité dehors en quête d'un peu d'air frais. Ma première inspiration semblait me brûler les poumons. Je sentais ma cage thoracique s'agrandir dans une profond respiration. Je me sentais déjà un peu mieux rien qu'en expirant. J'avais été peut être un peu sauvage avec Hanzo et sa sœur ne leurs accordant qu'un au revoir assez brusque. J'étais pas dans mon assiette, entre mon étrange mal de ventre et le fait que tête de sourire aller me raccompagner, j'étais un peu sur les nerfs. Seulement, je pouvais même plus monté ma contrarié à cause de mes spams au ventre qui me faisait parfois tiré la grimace. Je soupirais en balayant le paysage d'un regard fatiguer, les quelques établissent encore ouvert était des lieux typiquement de la nuit, principalement des bars aux ambiances clairement définis. Certains boutique laisser leurs éclairages même la nuit pour mettre en avant certaine de leurs vitrines particulièrement bien agencé ou des articles luxurieux.

C'était assez étrange de traîner dans ce quartier à une heure aussi tardive. Je n'avais pas l'habitude de sortir aussi loin la nuit, même si c'était assez courant que je monte jusqu'au temple pour faire un petit tours le soirs de lunes claires. C'était assez animée sans pour autant être dans le vacarme de la journée. C'était une toute autre ambiances plus particulier dans un sens. Ma respiration devenait plus en plus régulière au file des minutes, mon maux de ventre resté présent, comme un poids sur l'estomac sans pour autant me donner l'envie de me rouler en boule dans un coin. L'air frais fouettant légèrement mon visage me faisait reprendre des couleurs. J'étais assez content d'avoir ses quelques minutes de calme avant d'entendre des bruits de pas se rapprocher de moi. En quelques seconde, la tête de Kyosuke était penchée vers moi, son sourire toujours fermement attachée à ses lèvres. Il avait des yeux pétillant et rieur alors qu'il se montré pour une fois, à peine plus calme que la coutume. Je lui jetais un regard désintéresser, toujours songeur à l'idée qu'il avait déjà prévus depuis longtemps de me raccompagnée

« Je te laisse passer devant, tu connais les chemins les plus rapide.
-Tu sais que tu peux rentrez chez toi ? Je me débrouillerais. »

J'avais espéré qu'en disant cela, il se sente de trop ou décide finalement de me laisser rentré tout seul. Bien au contraire, il m'ignora totalement en venant ce positionnée à coté de moi. J'hochais les épaules complètement épuisé par son comportement. Il allait en faire qu'à sa tête quoi qu'il arrive, tant pis ce n'était pas mon problème après tout, ce n'était pas moi qui devrait faire le chemin retour.
J'ouvrais la marche d'un pas tranquille, bien que j'avais envie de me débarrasser le plus vite possible de lui, mon ventre me faisait clairement comprendre que je ne pouvais pas marcher d'un pas pressée et encore moins courir, sans risquer de me vomir sur les pieds. Il rester à ma hauteur, marchant à mon rythme sans trop me coller. C'était la première fois que je prêté réellement attention à sa présence à mes cotés, malgré tout ses moments passé sur le terrain et avec l'équipe, c'était la première fois qu'on marchait tout les deux sans quelqu'un d'autre autours. L'ambiance était aussi tout à fait différente de lors d'un entraînement ou d'un match, nos tenus aussi enfin, bref, tout semblait irréel et bizarre. Je n'aurais jamais crus qu'un jour, je rentrerais chez moi accompagné de Kyosuke.

« J'aime le vent du soir, il est plus facile à toucher. Tu ne trouves pas ? J'ai l'impression, les nuits comme ça quand le vent est frais et l'air tiède, qu'il est presque tangible, comme si quand tu tends la main tu pouvais l'arrêter et le capturer. »

Je ne m'attendais pas à ce qu'il essaye de faire la conversation sur le trajet. Je me retrouver un peu pris au dépourvus au moment où il parlait du vent. Il était peu présent, mais assez pour faire flotter une légère brise qui faisait s'envoler ma mèche. Je le regardais parler avec un pétillement dans les yeux comme s'il était au comble de la joie. Cherchant de sa main à assez de capturée entre ses doigts l'air intangible. Mon premier réflexe fut de le trouver ridicule, puis celui d'être un peu moqueur face à ses réactions remplis d'innocence. Pour une fois, il avait l'air sincère et mignon dans ses propos, même son sourire semblait plus réel que ceux habituel.

« J'aimerai pouvoir courir un peu plus à Kamishiro à cette heure. Parfois, pendant les fêtes, je profite de l'occasion pour m'éclipser de la foule et courir un peu le long de la falaise du temple, l'air remonte le long de la terre. Ce serait bien si j'avais pu te montrer ça.
-Tu auras d'autre occasion, les fêtes de l'été ne sont pas encore terminer et le temple est le meilleur endroit pour observer la ville »

Je m'étais pris au jeu, lui répondant en faisant abstraction des choses un peu étrange qu'il me disait. Je ne voyais pas pourquoi il m'en parler avec un certains regret dans la voix. Ce n'était pas comme si j'aurais accepter de sortir avec lui en temps normal. Pourtant, je m'étais laisser aller en parlant du temple. C'était un de mes endroits préféré dans la ville, j'y avais parcourus le moindre endroit et grimpé pratiquement à tout les arbres environnants. C'est un lieu magnifique. Le visage de Kyosuke se tourna vers moi, enjoué et plein de vie. Il était vraiment née avec un sourire au lèvres. Mon regard resté impassible face à son comportement avec le vent alors que je le sermonné un peu :

« Tu pourrais courir ailleurs qu'on niveau du temple, pourquoi pas en journée d'ailleurs, il fait clair contrairement au soir...
-Mais parfois le soir avant le couvre-feu, quand le ciel est rougit, on a l'impression que la température provoque une déformation au passage du vent, et on peut comme le voir. Parfois, ça me donne l'impression de ne pas être seul à ce moment-là, j'ai vraiment l'impression de courir en compagnie quand j'y vais à ces heures. Le matin je croise d'autres coureurs généralement, mais vraiment ça n'est pas comparable aux crépuscules. »

Il avait l'air d'un passionné dans son discours. Le pétillement dans ses yeux ne le quittait pas. Moi-même je m'étais retrouver plus intéresser par la conversation que par le temps du chemin. Je nous avais fait passer par la grande route plutôt que par le chemin par lequel j'étais descendu. Même si c'était un peu plus long, ça m'éviter de monté les escaliers. Je marchais un peu plus vite en remarquant qu'on était presque arriver à destination, alors que Kyosuke semblait redonner une forme encore plus en pétard à ses cheveux. C'était une manie chez lui de secouer sa chevelure à chaque fois.

« C'est pour ça que je te proposais Vendredi soir pour courir, qu'est-ce que tu en penses ? »

Je le regardais droit dans les yeux à ce moment-là, ne sachant pas comment réagir entre l'ignorance et le refus polis. Il avait des yeux sombres assez hypnotisant dans un sens alors qu'il avait l'air particulièrement enthousiasme à l'idée d'aller courir avec moi. Je plissais les yeux, par vraiment sur qu'accepter soit la meilleur option. Il devait encore avoir un truc derrière la tête, mais quoi ? J'hochais une nouvelle fois les épaules en venant porter ma main à ma nuque pour la masser grossièrement :

« On verra, je t'avoue que parler de sport après manger ne me motive pas ! Repose moi la question demain pendant l'entraînement … »

J’espérai sincèrement qu'il oublie entre temps, je dirigé mon visage vers les maisons derrière lui, voyant la mienne un peu plus haut de la rue. Finalement, on avait marcher assez vie pour qu'on soit pratiquement arriver. Je continuais de marcher jusqu'à apercevoir la barrière du jardin. C'était des petits murés où la végétation derrière recouvrai à hauteur pour empêcher de voir à l'intérieur. Seul le passage du portail en ferronnerie donner une visibilité sur la maison au style mixte. Elle avait des caractéristique typiquement japonaise avec des ajoutes occidentaux comme l'étage supérieur. Yoru ralentis le bas en mettant les mains dans les poches, s’apprêtant à s'arrêter pour dire au revoir à Kyosuke au niveau du portail pour les voitures, quand soudaine une ombre apparue dans son champs de vision. Une petite boule vif sortie d'une porte en fer réserver au piéton qui se précipita vers lui. Plongeant la tête la première dans ses bras et grognant au passage son ventre :

« YU-CHAN ! Fit une petite voix aigus toute heureuse
-Doucement Himawari !! Gronda Yoru à moitié étranglé par le choc

La petite fille releva son visage tout sourire vers son grand-frère, ne comprenant pas ce qu'elle avait pu faire comme bêtise. Elle avait le visage assez rond, ressemblant assez a son grand frère même si elle avait des yeux un peu plus rond avec une iris bleu scintillante. Ses cheveux était coupée cours ébouriffé avec une petite couette sur le haut gauche de sa tête lui donner une allure de petite friponne. Elle porter visiblement une tenus décontracté avec une petite jupe bleue au motifs fleuris et un petit gilet blanc qui dissimuler un t-shirt léger. Elle devait avoir environs une dizaine d'année vu sa taille. Yoru eut pour elle un regard attendris malgré le fait que son expression rester assez fermer. Il avait fait de son mieux pour évité recracher le contenus de son estomac sur elle.

-Himawari ! Reviens ! Fit une autre vois apparaissant directement dans le sillage de la jeune demoiselle, Ah ! Yu-chan, tu es rentré ! »

La voix était plus posé et claire que celle de la petite fille. Une dame grande et élégante se rapprocha du petit groupe éclairé par les lampadaires de la résidence. C'était une femme d'une grande beauté n'ayant rien à envier à des tops modèles. Elle avait des grandes jambes fines bien proportionner dissimuler sous un jean blanc assez moulant. Elle porter comme hauts une tunique coupée comme le haut d'un kimono dans les ton crèmes et chocolat qui allé très bien avec son pantalon. Sur un de ses poignets un assortiment de petit bracelet dans les même tons que sa tenu, laissant son autre bras complètement nu avec pour seul bijou au niveau de sa main gauche, a son annuaire une alliance discrète qui mettait en valeur ses doigts fin. Son cou était fin avec une peau très pales alors que son visage était fin, au trait léger et aux long cils noirs. Des lèvres fines étirait dans un sourire d'une extrême douceur. Ses yeux était d'un bleu pales s'approchant du gris qui ressortaient énormément. Elle avec de long cheveux noir aussi épais et foncé que ceux de Yoru attacher soigneusement dans une coupe élaborée, mais légèrement décoiffé pour donner un ensemble naturel.

« Bonsoir, vous vous êtes bien amuser ? » fit t-elle en direction des deux nouveaux venu alors que la dénommé Himawari relâcher Yoru qui respirée de nouveau normalement.

Yoru ne semblait pas emballé par la discussion, pourtant Kyosuke aurait juré qu'à la lumière des lampadaires son visage avait quelque chose de doux. Cependant, il continuait de marcher maladroitement comme s'il ne parvenait pas à se tenir debout.

« On verra, finit-il par bougonner, je t'avoue que parler de sport après manger ne me motive pas. Repose-moi la question demain pendant l'entraînement... »

Kyosuke sourit à pleines dents.

« On va prendre l'habitude de parler ensemble pendant les entraînements ? »

L'idée semblait littéralement le ravir, mais ils n'eurent pas le temps d'en discuter plus à dire vrai car ils arrivaient enfin devant la maison de Yoru. Comme toutes les demeures du quartier est de Rojishi, quartier qui était exclusivement réservé à de grandes richesses, elle était imposante, et au lieu d'être une demeure telle qu'on pouvait en voir partout au Japon, elle semblait être un curieux mélange architectural entre une grande demeure traditionnelle japonaise sur deux étages occidentaux, avec un jardin et un portail très européens. Kyosuke cligna quelques brefs instants des yeux devant cette curiosité architecturale, ce qui lui empêcha de remarquer la petite boule de nerfs qui bondit dans le ventre de Yoru avec un cri aigu, manquant de faire recracher tout son repas au pauvre ramasseur de balles.

« Yu-chaan !!
-Doucement Himawari ! »

Kyosuke baissa les yeux vers la petite enfant qui était apparue. Elle ressemblait beaucoup à celui qui accompagnait le batteur de génie, normal pour une petite sœur, car en effet elle possédait les mêmes cheveux noirs qui avaient tendance à s'ébouriffer, coupés courts pour lui donner un visage encore plus ronds comme ses grands yeux bleus. Elle avait peut-être un air un peu plus européen que son grand frère à dire vrai, bien qu'elle porte des éléments de la dernière mode locale pour les jeunes filles d'une dizaine d'années.

« Himawari ! Reviens ! »

Une autre voix retentit, et cette fois-ci ce fut une grande femme d'âge mur, à la silhouette fine et longiligne, qui apparu. Avec ses longs cheveux noirs épais étaient coiffés avec attention et naturel, mais comme ses probables enfants elle portait de magnifiques yeux bleus, plus clairs encore. Elle avait un style qui tout comme sa demeure associait l'oriental à l'occidental avec originalité, et un peu de curiosité. Kyosuke afficha aussitôt un sourire de politesse, se tenant légèrement en retrait par rapport à la petite famille en signe de respect.

« Ah ! Yu-chan, tu es rentré ! »

La femme s'approcha de son fils avec un sourire ravissant, puis remarqua Kyosuke, ses fines lèvres roses s'étirant avec tendresse.

« Bonsoir, vous vous êtes bien amusés ?
-Bonsoir madame. »

Kyosuke s'inclina respectueusement en signe de salutation, laissant le temps à Yoru de répondre éventuellement à sa mère. Lorsqu'il se releva, il s'assura en retirant son couvre-chef qu'il était bien coiffé, et se tint droit devant la femme, toujours aussi poli alors qu'il abordait les présentations comme le voulait la coutume :

« Je suis Kyosuke Shishido, Wakusei-kun et moi sommes dans la même équipe de baseball. Je suis honoré de faire votre connaissance madame. »

Il s'inclina à nouveau pour accentuer ses mots de présentation, puis se releva. Lorsqu'il fut redressé, il glissa un instant un regard vers la petite fille qui se trouvait présente. Il ne semblait pas faire preuve d'une tentative d'approche particulière, en vérité le fait qu'il se tenait parfaitement droit semblait témoigner d'une forme de distance qu'il semblait garder avec la petite fille, peut-être simplement par traditionalisme. Il lui adressa néanmoins une forme de sourire doux, penchant légèrement la tête sur le côté comme pour la mettre en confiance, clignant aimablement des yeux. Après tout, il n'était qu'un collègue de son grand frère. Il releva ensuite la tête vers la mère à nouveau, et ajouta d'une voix douce :

« Nous sommes rentrés en groupes car Kotobuki-san, la grande sœur d'un de nos amis qui tient le yakiniku où nous avons mangé, s'est engagée pour que nous ne rentrions pas seuls. Comme Wakusei-kun habite à l'opposé de tout le monde j'ai pris la décision de l'accompagner. Il faudrait que je rentre dans le quartier de Kamishiro maintenant... »

Il accompagna sa remarque d'un petit rire nerveux, se grattant l'arrière de la tête comme s'il se rendait compte de sa maladresse. Il faisait déjà nuit noire à présent, et le quartier de Kamishiro au nord de la ville, bien que très calme, faisait partie des plus sombres de Rojishi tout en étant le plus élevé, rendant ses routes ascendantes quelque peu longues à prendre.

J'aurais pu lui dire tout autre choses malheureusement, il avait fallut que je me soucis de lui donner une réponse assez correcte. Je soupirais avant de me rendre compte que la situation aller totalement m'échapper. Ma sœur était arriver en trompe avec un très grand naturel malgré l'heure tardive. Sérieusement, personne ne pensé à la couché cette gamine quand j'étais pas là ? Je retenais mon commentaire entre mes lèvres. Ne pouvant pas en même temps me concentré pour évité de vomir et me plaindre de l'éducation qu'on donner à ma sœur. Je soupirais un peu, une fois le plus gros de mon mal de ventre partie avec le choc. Ma mère apparut dans le sillage de ma sœur avec un très grand naturel, même si sa voix quelques peu inquiète me faisait comprendre qu'Hima avait du courir en nous apercevant dehors sans crié garde.

Kyosuke ne faisait étrangement aucune remarque à l'arriver de ma sœur. Il n'avait même pas parus plus ahurie que ça à l'idée qu'on me surnom Yu-chan ; une stupide habitude familiale d'ailleurs que je m’efforcer à faire arrêter. Ma mère eut un comportement très différent à sa vue, bien qu'elle paraissait un peu pris au dépourvus en me voyant accompagné, elle avait l'air ravis de voir que j'arrivais à me sociabiliser. Même si au fond de son esprit, elle n'avait pas du tout l'impression qu'on s'entendait et que mon accompagnateur était le genre de garçon que j’apprécie. Elle taisait ses remarques et se soucier plus de savoir comment on avait passer notre soirée.

D'ailleurs, tête de sourire sans décrocher son éternel sourire avait un comportement bien plus strict que ce que je lui aurais imaginée. Au lieu de sauté de joie face à ma sœur, il semblait assez distant ce que semblait remarquer Himawari qui lui jetait à la fois un regard curieux et un regard légèrement inquiet avant de nouveau me serrer contre elle avait une affection rare. Ma mère au contraire était bien droite avec un regard doux dans notre discutions, parlant directement avec Kyo sans réellement se soucier de ma présence :

« Je suis Kyosuke Shishido, Wakusei-kun et moi sommes dans la même équipe de baseball. Je suis honoré de faire votre connaissance madame. »

Elle eut un plus grand sourire alors qu'elle attendait qu'il se redresse pour pouvoir répondre à sa présentation typiquement japonaise.

« Je suis enchantée de faire t'as connaissance Shishido-kun, merci de prendre soin de mon fils ! » Elle s'inclina à son tour sous mon regard blasés.

Je trouvais ridicule de faire des présentation aussi strict pour un mec avec qui je parlais une fois l'an. Je descendais mon visage vers le minois rond de ma petite sœur chérie. Visiblement, elle avait l'air de ne pas trop apprécier Kyosuke. Répondant à peine à son sourire tout en gardant largement ses distance. Elle ne devait pas être habituer à me voir rentré avec un camarade de classe. Je passais ma main dans ses cheveux ébouriffé ce qui eut le don de la faire immédiatement sourire alors qu'elle se mis à parler dans tous les sens. Je ne l'écoutais pas réellement, préfèrent me concentrée sur ce qu'était en train de dire

« Nous sommes rentrés en groupes car Kotobuki-san, la grande sœur d'un de nos amis qui tient le yakiniku où nous avons mangé, s'est engagée pour que nous ne rentrions pas seuls. Comme Wakusei-kun habite à l'opposé de tout le monde j'ai pris la décision de l'accompagner.
-C'est très aimable à toi, désolé que mon fils te cause autant d’ennui.
-Il faudrait que je rentre dans le quartier de Kamishiro maintenant... »

J'avais assez hâte qu'il s'en aille en faite, ma mère commencer à prendre un peu trop son partie. Elle me jetter des regards assez curieuse en faite de mon comportement. Elle avait sans doute plusieurs question à poser, mais elle ne pouvait pas le faire en présence de Kyosuke et d'Himawari. Je compris bien vite, au regard assez surpris de ma mère que j'allais pouvoir faire une croix dessus. Elle ne le laisserais pas rentrez seul si tard. Ce sale … Il avait prévus le truc, ce n'était pas possible autrement vu comme je lui avais déjà proposer plusieurs fois de me laisser rentrée seul. Je lui jeter un regard assassin alors que ma mère rester encore sous le choc d'une tel nouvelle :

« Il est très tard, rentrez seul n'est pas prudent, tu devrais rester ici pour la nuit si t'es parent accepte, vous irez chercher ton uniforme demain matin tôt n'est-ce pas Yu-chan ?
-Tu veux pas le raccompagner ? Demandais-je, pas du tout emballée à l'idée de passer ma nuit avec lui

Ma mère ignora superbement ma remarque alors qu'Himawari se moquer de moi sans gêne. Je lui jeter un regard boudeur avant de l'attaquer pour lui faire des chatouille. Elle se mis à crier en rigolant de plus belle alors qu'elle s’enfuyait dans les bras de notre mère. Ma mère lui passa une main dans les cheveux avant de nous faire signe de la suivre. Je soupirais de plus belle en ignorant totalement Kyosuke. J’espérai sincèrement que ma mère aller lui donner une chambre la plus éloigné possible de la mienne. Je ne voulais pas qu'il reste et clairement, j'étais assez en colère contre lui par son petit manège. Ce mec était pas net, j'en été maintenant sur et certains. Ma mère nous fit passer par la porte dissimuler par les buissons. Elle referma après notre passage alors que je me retrouver à guider le petit groupe vers la maison.

L'entrée ce faisait par un petit escalier de quelques marches donnant sur une très grande terrasse en bois légèrement surélevé. L'entré était une porte des plus basiques pour une maison japonaise traditionnel. La nuit faisait qu'on ne pouvait pas apprécier pleinement la beauté du jardin. Je poussais la poignée et la porte en rentrant, jetant machinalement mes chaussures avant de montré les escaliers. Près à ne plus du tout me soucier de notre invité forcée.

« Yu-chan ! Tu récupère le futon dans le bureau de Papa pour l'installée dans t'as chambre ? » me demanda ma mère en rentrant à son tours dans le hall.

Notre maison était dans une décorations très traditionnel, un petit meuble était situer a l'entré pour mettre les chaussures en dessous et ranger les chaussons dedans. Au dessus ce trouver un cercle avec trois tige de bambou à la vertical qui servait à reposer les clés. Ensuite on passer sur le haut des tatamis et sur l’escalier qui donner directement à l'étage. Les couleurs était chaude dans les beiges et les marrons claire. Ma mère m'adresser un très grand sourire alors que j'étais arrêter sur la première marche :

« On ne lui donne pas une chambre d'amis ?
-Shishido-kun n'est pas habitué à ce genre de maison et c'est tellement conviviale de dormir dans la même chambre !
-Tiens Shishido-kun ! Fit la petit voix d'Himawari en lui tendant des chaussons propre
-Tu peux l'accompagner, fait comme chez toi ! N'oublie pas de lui montré la salle de bain et les toilettes Yu-chan ! »

Ma mère attira ensuite l'attention d'Himawari, me laissant seul avec, au final, mon invité forcée. Je soupirais une nouvelle fois en venant rageusement me frotter l'arrière de la tête en montant les escaliers vers l'étages. Maudissant ma mère et ce foutus Kyosuke ...

Le visage de Yoru était d'une facilité monstrueuse à lire, comme s'il eut écrit dans ses yeux la moindre de ses pensées. Kyosuke esquissa un sourire désolé face à la méfiance qu'il manifesta à son encontre : il ne croyait pas un seul instant qu'il eut agit d'une maladresse du joueur, pour lui il avait calculé exactement comment réussir à se faire accepter chez lui. Le blond reporta son attention devant lui, son sourire redevenant naturellement poli. Il ne pourrait mentir à propos du fait qu'il avait en effet calculé cette situation jusqu'à présent...

« Il est très tard, rentrer seul n'est pas prudent. Tu devrais rester ici pour la nuit si tes parents acceptent. »

Et, comme ses calculs le laissaient le supposer, la mère de Yoru ne manqua pas de l'inviter à rester la nuit, et ce malgré les plaintes bruyantes de son fils. Kyosuke rit nerveusement à la remarque de celui-ci, se contentant poliment de dire qu'il ne voulait pas déranger, mais suivant malgré tout les pas de la femme quand celle-ci prit la direction de la demeure. Il était évident qu'un parent n'abandonnerait pas un camarade de son enfant après le couvre-feu, ce n'était que formalité de modestement laisser une ouverture au débat, alors personne ne ferait marche arrière maintenant. Kyosuke posa ses yeux pendant le trajet sur les épaules de Yoru qui fila à l'intérieur sans demander son reste. Il semblait particulièrement mécontent, peut-être même furieux du déroulement des événements. Si Kyosuke voulait que tout se passe bien, il devrait à présent s'assurer de marcher sur des oeufs...

La demeure des Wakusei était assez surprenante dans sa construction, alliant moderne et traditionnel. Le portail à l'occidental ressemblait à une entrée secrète, menant à une plateforme traditionnelle après quelques pierres de jardin élégantes, mais la porte restait moderne, dans un concept assez curieux. A l'intérieur, l'accueil ressemblait à celui de toute maison japonaise, mais le sol était recouvert de tatamis qui à nouveau semblaient venir d'un autre temps. Kyosuke retira ses baskets tout en observant les alentours, comme pensif.

« Yu-chan ! Tu récupères le futon dans le bureau de Papa pour l'installer dans ta chambre ? »

Yoru sembla s'arrêter en plein mouvement. Il s'apprêtait visiblement à monter à l'étage, mais resta sur la première marche en lançant un regard toujours aussi exaspéré derrière lui. Il n'avait visiblement pas prévu que les choses se passeraient ainsi non plus.

« On ne lui donne pas une chambre d'ami ?
-Shishido-kun n'est pas habitué à ce genre de maison, et c'est tellement convivial de dormir dans la même chambre !
-Tiens Shishido-kun ! »

Kyosuke baissa les yeux tout d'abord, perdant du regard Yoru et sa mère pour voir la petite Himawari lui tendre des chaussons, visiblement plus emballée à l'idée de montrer qu'elle était une grande fille capable d'accueillir chez elle que par le fait de nouer des liens avec l'invité en question. Mais celui-ci ne sembla pas dérangé par cela, lui adressant un sourire chaleureux en acceptant son geste.

« Merci, Hima-chan. »

Il avait parlé sur un ton un peu plus bas qu'à l'accoutumer, comme s'il eut craint qu'en parlant trop fort le petit corps devant lui en aurait été ébranlé. La petite ne demanda pas son reste cependant quand sa mère partit dans une autre pièce, la rejoignant au premier geste qu'elle fit, ne laissant finalement dans l'entrée que Yoru et son indésiré compagnon. Kyosuke releva les yeux vers son hôte en l'entendant monter les escaliers comme s'il n'eut pas été là. Un sourire léger flottait sur ses lèvres, comme s'il était résigné à être traité de la sorte. Il arrangea les chaussons à ses pieds puis emboîta le pas du garçon, gardant une distance polie.

« ... Je ne te dérangerai pas trop ce soir Yoru-kun, finit-il par hasarder après un silence, mais je peux te demander une faveur ? »

Il passa sa main dans ses cheveux en bataille, les lissant à nouveau un bref instant avant qu'ils ne s'ébouriffent d'eux-mêmes, glissant un regard assez difficile à définir sur le visage de Yoru cette fois-ci. Il avait les yeux affinés, les paupières très légèrement tombantes, et les sourcils croisés en signe de légère hésitation, tandis que le même sourire calme qu'il avait depuis quelques heures flottait encore sur ses lèvres rosées.

« Est-ce que... tu aurais de quoi faire une compresse ? Je n'ai pas pensé à en prendre avec moi... »

Je repassais en boucle les paroles de ma mère dans ma tête. C'était le genre de femme absolument adorable qui avait le talent pour me mettre dans des situations incroyables chiantes. Je n'avais absolument pas prévus de me retrouver à faire de baby-sisting pour la coqueluche de mon lycée. J'aurais préféré l’expédier dans une des chambres, le laisser dormir dans son coin jusqu'à demain matin où je me serais arranger avec le chauffeur pour m'en débarrassé. Mais non, je devais aller chercher un futon, l'installé dans mon espace intime et trouver ça agréable à faire. Sauf que je ne trouvais rien de ''convivial'' dans cette situation. Comment ça ''tellement convivial'' ? Je n'ai jamais demander à invité l'autre tête de sourire dans ma chambre. Ce type n'était même pas mon ami. Je lâcher un profond soupire nasal. Ma mère n'allait pas changer d'avis et risquer même de se vexer, mais bordel !!!

Je faisais taire mes remarques en repensant à son expression. Elle avait eu un sourire discret remplis de douceur. J'imagine que pour une femme comme elle, c'était rassurant de me voir me comporter comme un enfant normal. Je fixé méchamment Kyosuke alors que mon adorable petite sœur lui apporter ses chaussons. Hima semblait toujours aussi peu à l'aise, mais prenait à cœur de se montrer grande et polie. Elle n'était pas curieuse envers notre invité, même si elle lui adressa un large sourire à son remerciement. Ma sœur n'était pas du genre à s'empêcher de sourire, même si elle n'était pas à l'aise. Elle remplis sa tâche avant de me jeter un regard plein de fierté et de chercher les félicitions de notre mère. Mon regard sévère s'adoucit face à elle avant de les saluer et de reprendre la monté des marches sans me soucier le moins du monde de ''l'invité'' encore dans l'entré.

Je n'avais pas envie de marcher avec lui. Je n'avais pas envie de le voir tout court en réalité. Je ralentissais mon ascension en écoutant les bruissements de ses pas pour savoir où il en était. Si je pouvais pas faire autrement, autant faire en sorte qu'il ne se perde pas. Il serait capable d'en profité pour fouiner partout en abhorrant un sourire désolé en se faisant pincé. Étrangement, je n'étais pas rassurée. La situation avait quelques choses de bizarre, un type que je vois certes régulièrement mais autant que la cantinière du self faisait soudainement irruption dans ma vie de bien trop de façon différente. Je soufflait un peu en repartant d'un pas rapide. La nausée me tordait parfois la gorge avec les escaliers s'était un exercice plutôt risquer de m'essayer à la conversation. Heureusement, je n'avais pas besoin de lui adresser la parole :

« ... Je ne te dérangerai pas trop ce soir Yoru-kun,

Bordel de... Je soufflais par le nez une seconde fois plus fort. Lui jetant un regard neutre même si j'avais envie de lui lancer des éclaires. Il aurait mieux fait de rebroussait chemin quand on avait encore le temps de le faire s'il tenait tant que ça ''à ne pas trop me déranger''. Plutôt que d'être-là à me suivre comme un caneton suivait sa mère. Je regardais de nouveau devant moi pour finir de gravir les escaliers.

... mais je peux te demander une faveur ? »

Tu as déjà grillé toute tes cartes mec ! Avais-je envie de lui répondre en me retournant exaspéré, mais son expression presque désolé me fit lever un sourcil sceptique. Je pouvais toujours écoutée sa demande et l'envoyer baladé sur les ronces après. Je l'attendais au sommet des escaliers, le voyant prendre une expression presque mal à l'aise ou désolé. Je ne saurais pas réellement la définir. Je le détaillais avec attention en tentant de garder au mieux un visage impassible :

« Est-ce que... tu aurais de quoi faire une compresse ? Je n'ai pas pensé à en prendre avec moi... »
-Une compresse ? »

J'écarquillais légèrement les yeux en le regardant. Mon expression impassible se changea naturellement pour déserrer les traits de mon visage pour laisser une expression de surprise. S'était-il fait mal ? Du moins au point de devoir avoir besoin de compresses régulièrement. Plusieurs questions fusée dans mon esprit, beaucoup guidé par la curiosité même si je ne pouvais pas m'empêcher d'être légèrement soucieux. Je tourner la tête pour m'empêcher de prononcer une phrase que je regretterais. Si je lui demandais ce qu'il avait, ça le mettrait peut-être mal à l'aise. Et il n'était pas obligé de partager son problème avec moi après tout : nous ne sommes pas proches. Je me contenté d'hocher la tête en reprenant ma marche avant de lui répondre plus clairement :

« J'ai des compresses, dis moi si tu as besoin que j'aille te chercher autre chose avec ou si tu as besoin d'aide ? »

Je mettais un peu aventurer dans ma réponse. Je n'avais pas pu totalement être détacher malgré mes beau discours. Je baisser un peu ma tête entre mes épaules comme pour me protéger de son regard. Je ne voulais pas savoir ce qu'il était en train de penser de moi. J'avançais comme un robot jusqu'à l'avant dernière porte du couloir, pointant de mon indexe la dernière porte pour lui indiqué rapidement :

« Les toilettes sont au bout »

Je faisais coulissée la porte pour le faire rentré dans ma chambre, laissant les chaussons devant la porte. La pièce faisait largement la taille d'un petit appartement ou d'un très grand salons. Un meuble télé prenait une bonne partie de la longueur du mur dévoilant un écran plat gigantesque. Des consoles étaient répartie sur le meuble avec des manettes et des câbles un peu dans tout les sens. A l'opposer, le mur était charger d'étagère remplis de manga, de pierre et de boite de jeux vidéo. Son lit était un futon posée sur une estrade un peu haute, de quoi crée un canapé sur le sol avec plein de coussin et des peluches de jeux vidéo en face de la télé.

Au bout de la pièce se trouver une longue baie vitré séparant le mur horizontalement. Le haut donnée sur l'extérieur vers la ville avec ses lumières et une partie de la forêt du temples, l'autre était un immense bureau avec un pc avec écrans différents. Entre le lit et le bureau se trouvait une porte donnant accès à une douche italienne avec toute la partie dressing. La pièce était un très bon exemple de la richesse de la famille Wakusei. Malgré le linge trainant un peu sur le sol, la chambre sentait les fleures de camélia. La chambre était peinte en rouge, gris métalliser et blanc crème donnant un air assez moderne malgré le confort qui s'en dégagée. Il ne manquait plus qu'un frigo qui aurait pu donner parfaitement l'illusion d'un appartement d'étudiant -de luxe-.

« Je vais aller chercher ce que tu as besoin donc reste-là ! »

Je ne me sentais pas obligé de rajouter qu'il ne devait touchée à rien dans ma chambre. Le moindre geste déplacer et je le ferais dormir dans un placard à balais.