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 Once upon a nightmare

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Heathcliff

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MessageSujet: Re: Once upon a nightmare   Once upon a nightmare - Page 2 EmptyVen 06 Juil 2018, 12:24

L'immeuble se découpait dans la nuit des plus noires. Immense géant de vitres, il devait faire plus d'une dizaine d'étages. Le plus étonnant en vérité à cette heure particulièrement tardive était que les lumières de plusieurs étages étaient encore allumées, et il semblait qu'au rez-de-chaussée des gens s'activaient. Les murs étaient principalement composés de vitres à l'avant du bâtiment si bien qu'il était aisé de remarquer deux personnes sur un grand bureau, une jeune femme et un homme barbu qui tous deux faisaient des allés-retours avec des documents. Ils s'arrêtaient parfois au dessus de l'ordinateur de l'un ou de l'autre et discutaient à propos de ce que l'écran leur affichait avant que l'un indique à l'autre d'aller déposer ses dossiers ou en ramasser d'autre. Malgré le ciel étoilé qui surplombait le bâtiment, il semblait que ces deux-là ne chômaient pas au milieu de leur bureau en courbe élégante faisant face à la porte automatique. Cette porte semblait cependant nécessiter une carte pour entrer, ou que quelqu'un utilise l'interphone pour se faire ouvrir. Les deux bureaucrates ne semblaient pas avoir remarqué Théo.

Après quelques minutes cependant, ils relevèrent la tête, mais ce ne fut pas pour regarder l'extérieur : les lumières vertes de l'ascenseur petit à petit étaient descendues le long de la porte de celui-ci, et enfin les portes s'ouvrirent sur un homme qui devait avoir à peu de choses près la trentaine. Ses cheveux châtains étaient coiffés proprement avec la raie sur le côté bien que des mèches s'échappaient derrière ses oreilles, évitant de lui donner un air trop strict ou propre-sur-soi, à dire vrai ses yeux noirs paraissaient tellement gentils qu'il aurait été impossible de qualifier ce visage rond de sévère. Il était rasé de près même si une ombre laissait entendre qu'il n'allait pas devoir tarder à ressortir le rasoir, et portait une chemise blanche avec une cravate grise sur un pantalon en tissu tout ce qu'il y a de plus simple. Oui, cet homme semblait être le parfait tout le monde, mais les deux personnes à l'accueil le saluèrent néanmoins avec le sourire. Il échangea quelques mots avec eux, portant de nombreux dossiers dans ses bras.

Soudain, un bip retentit. L'homme approcha de la porte d'entrée et les portes automatiques coulissèrent sur les côtés, le laissant se mettre dans l'encadrement. Il remonta ses dossiers sur ses bras, se mettant de côté pour laisser l'entrée visible, alors que son visage souriant se tournait vers Théo.

Théo ! Dépêche-toi de rentrer, il fait un peu frais le soir ici, tu seras mieux à l'intérieur !

Il sourit joyeusement, donnant un petit coup de tête pour lui indiquer l'intérieur et plus particulièrement l'ascenseur resté ouvert malgré les nombreux étages éclairés du bâtiment. La jeune femme derrière le bureau semblait avoir le doigt appuyé sur un bouton sur le côté du meuble, souriant légèrement : sans doutes l'interrupteur permettant de garder l'ascenseur fixe.

Pas trop de mal depuis tout à l'heure ? Tu te rappelles peut-être pas de moi, je suis Ben, tu sais, la Saxo bleue devant le bar ! Quel bazar ça a laissé toute cette histoire, j'espère que le barman pourra vite rouvrir son commerce. On m'a dit de te faire patienter quelques minutes avant de t'amener au bureau du président, tu veux boire un coup ? Il doit me rester quelques canettes dans mon bureau.
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Misu

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MessageSujet: Re: Once upon a nightmare   Once upon a nightmare - Page 2 EmptyVen 06 Juil 2018, 17:23

Le bâtiment était impressionnant. Toute en longueur comparée au alentours, où les building ne dépasser pas les quatre étages. Sa structure n'avait rien d'exceptionnel mais, toutes ses vitres qui recouvrait la face de l'immeuble était impressionnant. Les immeubles à côté faisait pâle figure à côté. Théo resta un long moment à regardait l'extérieur du bâtiment. J'avais courus dans pratiquement toute la ville pour arrivé ici. Ma gorge sèche me brûlé jusqu'au poumon. Mon corps pulsant à grande vitesse pour nourrir mes muscle d'oxygène. Je sentais déjà l'acide lactique me paralyser les mollets. Mon corps était totalement épuiser et mon cerveau beaucoup moins stressant qu'au début de ma course. Heureusement, les rues m'angoissaient un peu moins depuis que j'avais eu un objectif à atteindre. Je n'avait pas pour autant traînée les pieds pour arriver à l'adresse indiqué. Le plus long dans son trajet, fut le moment où je devais me décidé de démarré ma course. J'étais rester une bonne dizaine de minute en mode : j'y vais, j'y vais pas, j'y vais...
Finalement, mon corps avait acceptée de marcher jusqu'ici. J'avais suivie les plus grand axe pour évité les endroits un peu angoissant. Du coup, j'aurais pu arriver beaucoup plus vite. Mais, je préféré la sécurité à la rapidité d'exécutions. Théo n'avait eu aucun mal à reconnaître l'endroit. Les lumières intérieur me servait d'indication (à cet heure-ci, aucune entreprise censé ne travailler)Les personnes à l'intérieur continuer de faire des allées-retours déplaçant des montagnes de dossiers.

Tout en reprenant ma respiration. Mes mains se refermèrent sur la hanse de mon sac. Je n''avais pas réfléchie à la suite des événements. J'allais peut-être tomber la tête la première dans un piège. Non, non faut arrêter d'être paranoïaque, c'est pas une vie. Le rouquin balaya l'endroit du regard. Les environs était beaucoup plus calme que dans ma précédente cachette. Les lampadaires éclairé chasser la nuit des trottoir et des entré des building. Mon regard chercha à attirée l'attention des personnes à l'intérieur sans réussir. Ils étaient trop occuper à entasser leurs papiers. Théo plongea ses yeux dans la grande salle qui servait d'hall d'entré. Je ne regardait pas les deux personnes en train de s'activait. Mes yeux se fixèrent dans leurs reflets. J'avais rendu la vitre opaque en faisant attention à l'angle de réflexion de la lumière. Mon propre portrait me faisait peine à voire. Mes cheveux roux collée à mon front semblait bégué de sueur. Mon visage rond était aussi rouge que celui d'une tomate. Mes paumètes avait presque la couleur du sang alors, que le bout de mon nez pouvait concurrencer celui de Rudolph le petit renne. Heureusement, ce n'était pas un entretiens d'embauche sinon, je me serais fait renvoyer avant de réussir à rentré. Ma main essaya de me recoiffé un minimum. Secouant les mèches pour évité de donner l'impression d'avoir les cheveux raide.

Théo ! Dépêche-toi de rentrer, il fait un peu frais le soir ici, tu seras mieux à l'intérieur !

Le garçon sursauta. Je ne m'attendais pas à me faire abordée de la sorte. D'un air paniquer, je me dépêcha de regarder avec surprise mon interlocuteur. Je m'était tellement concentré sur moi-même que je n'avais pas fait attention au nouvel arrivant. Bravo, moi qui y a quelques heures à peines avait peur de mon ombres. Mes yeux balayèrent la silhouette qui me faisait face. Un homme avec un visage rond m'envoyais un magnifique sourire. Son corps faisant barrage à la porte vitré pour l'empêcher de ce refermer. Il devait m'attendre. L'inconnu m'avait abordée avec beaucoup de familiarité. Ce n'était pas gênant, j'étais le premier à me montré naturel avec les étrangers. J’espérai juste que celui-ci pourrait m'offrir un endroit sûr pour me réfugier. Sans se faire plus prier, j'avançais d'un pas relativement rapide. En quelques pas, j'arrivais à la hauteur de son interlocuteur. Le palpitant encore en stress d'avoir autant courus. Mes muscles étaient tendu par l'effort. J'aurais tout donnée pour une bonne douche et un lit chaud. Tout en gardant ma prudence naturel, j'essayais de faire bonne figure envers la personne qui me tenait (ouvrait) la porte. C'est vrai qu'après une bonne course, je devait évité de prendre froid.

Pas trop de mal depuis tout à l'heure ?
Mieux, maintenant que je me dis que le pire est derrière moi...

Mon dieu, je prié tellement pour que ce soit le cas. Pour qu'il me dise que je n'avais plus rien à craindre. Du plus profond de mon âme, je n'attendais plus que trois petits mots « tu es en sécurité », bon d'accord ça fait quatre. Le hall était bien plus chaud que l'extérieur. Ici, le vent ne venait pas s'engouffrait entre mes vêtements et ma peau. Les deux standardiste affichait le même sourire polie que celui qui était venu me chercher. D'un pas calme, on se dirigé vers la boite à sardine plus souvent appeler : ascenseur.

Tu te rappelles peut-être pas de moi, je suis Ben, tu sais, la Saxo bleue devant le bar ! Quel bazar ça a laissé toute cette histoire, j'espère que le barman pourra vite rouvrir son commerce.

D'un regard très pesant, mes yeux avait happée son visage. Non, évidement que non je ne me souvenais pas. Je n'avais même pas fait attention au nombre de voiture qui avait débouler quand l'accident c'est produit. Je m'étais encore moins préoccuper des personnes qui en été sortie. Je voulais juste fuir loin, par les chiottes. Tout en inspirant pour calmer mes nerfs fragile, j'affichais un sourire légèrement gêné : fallait que je calme ! J'étais en sécurité. Pas besoin d'exploser de rage parce que quelqu'un prenait très à la légère le pire moment de mon existence :

Non, excusez moi, mais je n'ai pas vraiment fait attention à ce moment-là, j'essayais plutôt d'échappé à la situation et aux cerbères...

Oui, je faisais référence à cette femme moulait dans une combinaison de cuire qui conduisait comme une folle une motos de grande marque. D'ailleurs, j'espère qu'elle dort. Je ne souhaité pas tombé sur elle avant un moment, sinon mon cœur ne survivrait pas ç la soirée. Finalement, il aurait mieux fallut la suivre directement plutôt que de jouer au héro et s’échappait. Ses aventures auraient été moins palpitante mais, tellement plus reposante mon cœur. En montant dans l’ascenseur, je restait silencieux. Le bar était dans un piteux état, les travaux allait mettre un petit moment avant de ce terminer. Si le propriétaire n'était pas trop traumatiser pour retourner là-bas et reprendre une vie normal.

On m'a dit de te faire patienter quelques minutes avant de t'amener au bureau du président, tu veux boire un coup ? Il doit me rester quelques canettes dans mon bureau.
Le président ?

Je fixait le tableau de commande de l’ascenseur. J'avais prononcer ma phrase comme un enfant puni qu devait aller dans le bureau du directeur. Un grand soupir s'échappa de mes lèvres en même temps que mon ventre hurla à la famine. Un rouge brûlant me monta à mes joues déjà bien murs. Je baissais la tête avec honte.

J'aimerais bien une boisson sucrée s'il te plaît...

La gêne. La suite des événement avait intérêt à mieux se dérouler que le début. Je sortie de l'ascenseur en arrivant au bon étage. Appréciant d'avoir un peu plus de liberté. Je m'étais sentis bien dans la boite de sardine pendant le voyage. Comme dans un gros cocon où personne n'aurait pu m'attaquer. Mais après la tirade de mon estomac, j'avais envie de prendre un peu de recul.

Qu'est-ce que c'est que cet endroit ?
Demandais-je pour détourner la conversation.
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Heathcliff

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MessageSujet: Re: Once upon a nightmare   Once upon a nightmare - Page 2 EmptySam 14 Juil 2018, 00:50

Le président ?

La voix du jeune homme était étranglée, coincée au fond de sa gorge nouée par la terreur et l'inquiétude. Ben lui sourit doucement, comme pour lui dire que tout allait bien se passer. Quel âge devait avoir ce garçon ? Sans doutes n'était-il qu'encore étudiant. En tous cas il faisait partie de ces personnes encore effrayées par la haute hiérarchie. Son accompagnateur pose amicalement sa main sur son épaule pour le soutenir avant de la retirer assez rapidement : les contacts devaient rester limités pour le moment, il lui fallait établir l'état de Théo. Les raisons de sa panique, les répercussions que cela avait sur son comportement, tout ce qui pouvait mener à un déséquilibre mental. Il n'aurait plus manqué qu'à avoir mené un paranoïaque ou un schizophrène dans l'enceinte de l'agence. Il tourna son regard vers le numéro de l'étage à leur gauche, regardant devant le nez de Théo. Celui-ci, dans l'angle de son regard, lui semblait être devenu aussi rouge que ses cheveux, baissant la tête.

J'aimerais bien une boisson sucrée s'il te plaît...
Haha, j'en ai à tours de bras ! Le sucre c'est ce qu'il y a de meilleur pour remettre le cerveau en fonction hein ? Je ne me lasse pas d'une bonne limonade en milieu de journée quand je commence à saturer.

La sonnerie distinctive indiquant que l'ascenseur était arrivé à terme de son voyage retentit, et les portes métalliques s'écartèrent. Un grand couloir illuminé apparut. Il ressemblait à la plupart de ces couloirs d'entreprises on ne peut plus courantes, avec un vieux sol carrelé gris bleuté, des murs pâlichons et quelques plantes d'intérieur qui cependant semblaient fort soignées. En effet, une douce odeur rafraichissante d'herbes et de fleurs se faisait sentir dans le couloir où quelques rares personnes passaient en discutant. Une jeune femme se mit de côté pour laisser Ben et Théo sortir de l'ascenseur avant d'elle aussi y pénétrer. La plupart des murs du couloir étaient affublés de grandes vitres qui laissaient apparaître l'intérieur des bureaux. Cette fois-ci, cela ne ressemblait pas à ce qu'il y avait de plus courant : en effet si les éternels bureaux en vieux bois soutenant de vieux écrans d'ordinateur étaient bien présents, ornés selon les préférences de ceux qui y travaillaient, la plupart des autres meubles étaient composés d'élégantes table basses et de fauteuils et canapés divers aux couleurs très diversifiées, comme si chacun avait amené son propre petit meuble de repos. Chaque bureau était aménagé de façon très confortable, accueillant également régulièrement quelques nécessaires pour les boissons : cafetières, théières, services à thé divers...

Qu'est-ce que c'est que cet endroit ?

Ben prit les devant pour diriger Théo à travers les couloirs, le menant au bout de celui dans lequel ils étaient en partant à gauche depuis l'ascenseur. Ils passèrent devant trois bureaux avant d'atteindre leur destination, laissant assez de temps à l'homme pour réfléchir puis expliquer ce qu'attendait Théo.

Je pense que le président t'expliquera bien plus en détail, mais en résumé... Nous appelons cet endroit le Bureau. Avec une majuscule. C'est un lieu de travail spécialisé dans les anomalies urbaines principalement, on pourrait dire qu'on fait un peu de la chasse aux légendes. Cet étage fait partie de la branche psychologique et psychiatrique, nous nous occupons de surveiller l'état de nos chasseurs - dont je fais partie avec mes trois collègues qui étaient présents au bar - mais aussi des témoins de certains événements qui souhaitent oublier, et parfois même des anomalies qui ont décidé de rejoindre nos rangs.

Ils arrivèrent bientôt à l'entrée d'un bureau sur lequel le nom de Ben était indiqué de même que celui d'une femme apparemment, mais à cette heure le bureau était vide. Dans la pièce se trouvaient évidemment deux bureaux, chacun à l'opposé de l'autre près des murs. Le bureau de Ben était étrangement reconnaissable à droite de l'entrée même sans trop le connaître : en effet, parmi quelques autres objets divers qui devaient le caractériser, se trouvait une miniature de Saxo bleue aux jantes blanches, visiblement tunée, et dont les portières étaient ouvertes en ailes de papillon comme si elle allait prendre son envol. Evidemment, la maquette était incroyablement soignée, si bien qu'elle brillait presque au milieu du bureau à côté d'autres petites maquettes de voitures. L'autre bureau se trouvait sur le mur d'en face, à gauche de l'entrée, et était plutôt orné de plantes étranges qui dégoulinaient sur les côtés du bureau et chatouillaient le tapi bleu recouvrant le sol. Même si les deux devaient être plutôt opposés, ils avaient l'air de s'être accordés sur la couleur du bureau en tous cas. Le centre de la pièce accueillait enfin une grande table basse ronde de couleur blanche encadrée de deux canapés et d'un fauteuil, placés en triangle, de diverses couleurs bleutées avec ou sans motifs. Ben s'avança vers son bureau et y déposa ses dossiers, se redressant avec un grand sourire rayonnant.

Tu veux faire un petit coup de thérapie avant d'aller voir le président éventuellement ? C'est mon boulot après tout, si tu veux en parler un peu.

Il lui indiqua pour appuyer ses propos les canapés et fauteuil au centre de la pièce, avant de contourner son bureau pour rejoindre un petit meuble en coin de pièce, un peu plus discret, qui s'avéra sur ouverture être un mini-frigo dont l'extérieur était une imitation bois du plus bel effet. Il parla d'une voix enjouée, accroupis devant son petit meuble en triant les innombrables canettes colorées qui remplissaient le ventre du réfrigérateur.

Qu'est-ce que tu préfères, un jus de fruit, un soda ? Cite-moi ta boisson préférée, je l'ai peut-être, j'aime parier sur le fait d'avoir ce qu'il faut pour mes invités !
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MessageSujet: Re: Once upon a nightmare   Once upon a nightmare - Page 2 EmptySam 04 Aoû 2018, 12:52

Vous avez du coca cherry ?

J'avais répondu presque du tac au tac. Je fixais mon interlocuteur. Il était posés relativement calme même s'il semblait un peu joueur. Il arboré un magnifique sourire rassurant. Sa voix aussi était relativement chaleureuse. Pas étonnant pour un psychologue de savoir mettre à l'aise ses patients. Mon corps commençait un peu à ce détendre. Le sucre allait m’aidai à reprendre un de force. Sinon, j'allais m'endormir sur le sofa quand mes nerfs seront complètement détendu. Mes yeux balayèrent la pièce avant de revenir sur la silhouette du psychologue. Je devais me détendre un peu. Prendre le temps de réfléchir sur la situation. Je ne risquais rien. Mon cerveau devait l'accepter. La suite, je devais me faire guider. Je n'allais pas fuir encore et encore, j'avais essayer et ça ne m'as donner. A par une bonne migraine ainsi qu'un profond sentiment d'insécurité. Une fois que la défense ne marche pas, il reste l'attaque :

Du coup, c'était quoi c'est forme étrange et les trois personnes qui sont directement intervenu, bloody mary, le harceleur sexuel et le sosie du jocker ?

En parlant, j'avais l'impression d'être un fou qui se croyait possédé par plusieurs esprit vengeur.  C'était tellement compliquer toute cet histoire...
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Heathcliff

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MessageSujet: Re: Once upon a nightmare   Once upon a nightmare - Page 2 EmptySam 03 Nov 2018, 18:56

Vous avez du coca cherry ?

La voix du garçon était plutôt timide mais avait été presque directe. Ben releva la tête de derrière la porte de son mini-frigo et lui adressa un grand sourire. Sa main sortit à son tour de derrière le décor, tenant une petite canette violette et rouge qu'il fit danser doucement dans ses doigts avec un air victorieux. Théo semblait très nerveux mais ses yeux étaient naturellement attirés par le visage du psychologue, c'était déjà une première bonne nouvelle, il allait petit à petit se détendre de sa position de terreur intense qu'il avait ressentie au dehors du bâtiment. L'homme se redressa de son réfrigérateur et referma la porte du pied, une petite bouteille de limonade dans son autre main.

Gagné ! La caféine te réveillera un peu en plus, tu n'as pas dormi cette nuit je suppose ? Il faudra te reposer dès l'entretien terminé.

D'un pas calme, il contourna son bureau pour rejoindre Théo au milieu de la pièce et s'assit dans le canapé en face du sien. Il prit naturellement une pose naturelle et empreinte d'une grande aise, prenant à peine le temps de poser la canette du garçon devant lui, et ouvrit sa bouteille pour en prendre une gorgée. Son bassin glissa dans le coussin, ses jambes se croisèrent et ses épaules s'enfoncèrent dans le dossier. Il retint un soupir d'aise en abaissant la limonade, et accorda encore un sourire au rouquin quand il remarqua son regard insistant. Théo ressemblait à un chat prêt à attaquer, les oreilles pointées vers l'avant en signe de menace.

Tu as vécu des moments traumatisants, la thérapie va consister à pointer les éléments les plus traumatisants et à y donner une résolution logique, expliqua-t-il simplement au garçon. Tu dois avoir des questions sur les événements précédents ?
Du coup, c'était quoi cette forme étrange et les trois personnes qui sont directement intervenues : Bloody Mary, le harceleur sexuel et le sosie du Joker ?

Ben se mit assez naturellement à rigoler. Son rire résonna avec franchise dans le bureau, mais il n'était pas moqueur, juste naturellement divertis. Il se gratta la joue avec embarras d'avoir laissé échapper  si spontanément cette réaction :

Ces surnoms étaient bien trouvés ! Voyons comment je peux décrire cela de façon compréhensible sans empiéter sur le discours du directeur...

Il reprit une gorgée de sa limonade et se frotta le menton, l'air pensif. Après quelques courtes secondes, comme calculées pour ne pas être trop longues afin de ne pas stresser Théo mais suffisamment pour installer petit à petit un rythme plus lent et tranquille entre eux, il reprit la parole, un sourire engageant sur le visage.

Tu as sans doutes dû entendre des légendes urbaines diverses et variées n'est-ce pas ? Pour avoir si naturellement nommé Bloody Mary, tu connais sans doutes la sienne. Sans parler de la Dame Blanche ou encore du Slenderman. Peut-être que ce dernier est plus obscure puisqu'on en entend bien plus parler sur le web... Tu connais un peu l'origine du mot légende ?

Ben se pencha légèrement en avant, posant sa bouteille sur la table. Il appuya ses coudes sur ses genoux, son dos légèrement courbé, tandis qu'avec ses mains il signait ses paroles comme s'il organisait ses mots dans des boites.

Pour faire simple, en latin legendia signifie "Qui doit être lu". On a souvent tendance à utiliser le terme mythe comme un synonyme, mais il y a une légère nuance entre les deux : la légende n'est qu'un récit, sans réel fondement, qu'on se raconte. Le mythe, au contraire, a toujours un fond de vrai. C'est pour ça que je préfère parler de "Mythe urbain" pour ma part. Je considère que toutes les histoires qu'on peut se raconter sur les mystères de la ville aura toujours, à un moment ou à un autre, un fond de vérité. La tout est simplement de considérer que parfois ses mythes ont une fondation plutôt solide, au point d'en être réelle.

Il reprit sa limonade mais ne la porta pas à ses lèvres, comme pour simplement laisser une demi-seconde à Théo pour avaler ses informations mais pas suffisamment pour se mettre à imaginer des choses effrayantes, fait appuyé par l'élévation de voix que le psychologue prit comme pour couper ses pensées :

Il y a donc des gens qui peuvent s'appeler Bloody Mary, Dame Blanche ou Slenderman qui existent. Est-ce qu'ils sont pareils que dans la légende ? Ca, c'est la part incertaine du mythe, certains ne le sont pas du tout, parfois c'est peut-être juste un surnom donné à un personnage historique ou à un voisin un peu bizarre et ça s'arrête là. Pour d'autre, une histoire sordide peut se cacher derrière, mais après tout tout le monde cache une part de mystère et des squelettes dans son placard, parfois avec plus ou moins de poids. C'est... Un peu comme le principe des psychopathe. Tu sais ce qu'on dit ? Un psychopathe peut être dans ton voisinage, tu ne le sauras peut-être jamais ; il pourra faire du mal et en contrepartie être parfaitement aimable envers toi. Parce que tout le monde a sa propre vie, ses propres croyances, et agit à sa façon. Tu avais peut-être une Bloody Mary insoupçonnée dans ton entourage, qui sait ? Est-ce que ça changerait toute ta vision du temps passé ensemble ?

Cette fois-ci il laissa un temps à Théo pour réfléchir. La réponse n'était pas importante, il pouvait très bien répondre que pour lui cela changeait tout après tout, mais cela ne changerait rien à la réalité sans pour autant la faire sembler plus atroce ou plus douce. Lorsque Ben reposa sa bouteille de limonade, il croisa les bras sur ses genoux et sourit de plus belle :

Cependant, quelles que soient les raisons des actions de ces personnages on ne peut évidemment pas tout laisser passer. C'est pour cela que la police est là pour arrêter les psychopathes qui seraient devenus criminels. Pour nous, c'est un petit peu la même chose, mais je laisserai au directeur le soin de te l'expliquer ; disons simplement pour poser les bases qu'ici il faut remplacer psychopathe par entité et criminel par monstre. Tandis que d'un côté nous avons des psychopathes sous contrôle, les entités, à savoir Bloody Mary, Eyeless Jack et Jeff the Killer, de l'autre nous avons des criminels, des entités qui ont perdu tout contrôle et son devenues des monstres. Evidemment, on ne peut laisser les monstres en liberté, mais toute entité ne devient pas un monstre. Malgré leur apparence, tu peux considérer Mary, Jack et Jeff comme des gens très exubérants mais qui se soignent !

Il ponctua sa phrase d'un rire. Après quelques courtes secondes, son visage s'attendrit en un sourire attentionné et lorsqu'il se remit à parler il avait une voix légèrement plus douce qu'auparavant, parlant un peu plus lentement alors qu'il avait mis un terme à ses explications :

Tu as rencontré un monstre et des entités au même endroit, c'est facile de faire l'amalgame. Souhaites-tu parler de ce qui t'a effrayé ? De ce qui t'a le plus choqué ? Ou réfléchir sur les pensées que tu as pu avoir, que ce soit à propos du monstre ou des entités ?
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MessageSujet: Re: Once upon a nightmare   Once upon a nightmare - Page 2 EmptyMar 13 Nov 2018, 17:51

Il resta quelque seconde à me fixé avec des yeux ronds avant d'éclater dans un rire franc et soudain. Visiblement, j'avais gagner des bonus humour dans la soirée, super au moins je pourrais peut-être faire rire une fille – excepté Bloody Mary

Tu as sans doutes dû entendre des légendes urbaines diverses et variées n'est-ce pas ?

Mon visage palis en hochant la tête pour signifié l’affirmatif, j'étais terrifié par l’explication qu'il allait me sortir par la suite. J'en avais lu quelques une et même certaine rester des incontournables sur le net. Mes yeux le fixèrent en attendant ce qu'il allait ce passée au file de son discours. Dans ma tête, j'étais déjà partie dans un grande trip ou même la meilleur herbe du monde ne pourrait pas me faire planer aussi haut. Il n'allait quand même pas me dire que toutes ses légendes étaient vrai, que c'était tout à fait normal de ce trouver avec une marie la sanglante comme employer tout moulée dans sa combinaison noire. Pire, j'étais peut-être tomber finalement dans ses chiottes me grognant violemment la tête jusqu'à perdre la raison est à imaginé qu'un mode réaliste se superpose avec monde d'horreur. Mes membres se remirent tout doucement à tremblée au fur et à mesure que Ben parler de sa voix douce :

Tu connais un peu l'origine du mot légende ?

Non et je veux pas la connaître quand on termine sa tirade par ce genre de phrase la suite ne présage rien de bon. Ma main se secoue comme un vibro masseur à cause de l'angoisse qui s'empare peu à peu de moi. Maladroitement, j'essaye de dissimuler avec mon autre mains toute aussi tremblante près de mes jambes. Faut que je me répète que je suis en sécurité, peut-être avec un cinglé mais au moins avec en sécurité. Sinon je n'avais qu'à laisser mon cerveau pété gentiment sa durite et me réfugier dans un monde de jeux vidéo où les licornes empale sauvagement des pingouin dans le Sahara. Ma gorge sécheresses d'un coup alors que maintenant j'ai une canette de coca devant moi. Je n'hésite pas tant que ça a la récupéré. D'un coup d’œil méfiant, je vérifie qu'elle à l'air correcte donc pas de petit trou ridicule, l'air rebouchée ou autre, oui c'est de la grosse flipe mais, je n'ai pas dormis de la nuit, mon cerveau est en train de fondre et mon cœur se souviens très bien de toute ce qui c'est passer. Mon doigts d’éclipse la protection avant de porter la boisson à mes lèvres, avalant goulûment une ou deux gorgeaient tout en écoutant les explications qui ne me plaisait pas du tout.

Tu sais ce qu'on dit ? Un psychopathe peut être dans ton voisinage, tu ne le sauras peut-être jamais ; il pourra faire du mal et en contrepartie être parfaitement aimable envers toi.

C'est bon, je n'aurais plus jamais de voisin de ma vie. Je vais aller me cacher dans une grotte et la seule espèces de voisin que j'aurais seront les animaux sauvages qui eux auront une justification pour vouloir me tuer. Ses paroles ont beau être parfaitement claire et dans une optique de me rassurée, toute ses histoires me faisait flippé. Après tout ce n'est pas le genre qu'on te raconte sérieusement dans un bureau d'une immense tour du centre économique de la ville. Mon cerveau avait bien envie de croire que tout ceci n'était qu'une immense et gigantesque blague, mais non évidement que non ça ne pouvait pas être aussi simple. Tout au fond de mon cœur, une partie de moi qui aurait aimé que ce ne soit que mon imaginations savait pertinemment que c'était vrai. Et c'est certainement à cause de ça que j'avais encore plus peur : c'était vrai putain de ma mère, y a des personnage de légende urbaine qui existe !  

Qui sait ? Est-ce que ça changerait toute ta vision du temps passé ensemble ?

Oui, non, peut-être, j'en sais rien parce que je veux pas que ça m'arrive de toute façon et je suis beaucoup trop fatiguer pour pouvoir y réfléchir posément. Même si Ben fit de son mieux pour me laisser un peu de temps pour y pensé. Mon cerveau était quasi mort donc c'était difficile de me poser réellement la question. Puis, il repris et moins mon cerveau suivait :

Malgré leur apparence, tu peux considérer Mary, Jack et Jeff comme des gens très exubérants mais qui se soignent !  
Moi aussi j'ai besoin de me soigner …

C'était sortis extrêmement naturellement. Tellement que Ben ce met encore une fois à rire même si c'était dû certainement à sa propre remarque. J'avalais encore une gorgeait de coca avant de me murais dans un profond silence. Regardant le thérapeute montré tout plein d'affection envers moi pour me mettre le plus à l'aise possible. Toute cette histoire d'entité, de monstre, de créature qui vive sans que l'ont soit au courant, une infime partie de moi avait envie de crier de peur pendant qu'une autre était particulièrement intéressé par ce qu'il disait. Ce dualisme était assez visible au moment ou il essayait de parler, sa voix se tortu en cours de phrase :

Le fait de ne pas pouvoirs comprendre et de géré la situation j'imagine quoi que c'est logique que les monstres mythiques ont été un jour réel.... 

On pouvait voir un épais brouillard dans ses yeux alors qu'il continuer à murmurée pour lui-même. Ce n'était pas qu'il c'était totalement refermer, juste quà ce moment précis je ne savais pas faire la part des choses entre ce que je pensais et ce que j'entendais. La peur était un truc qui avait alimenté toute ma soirée. Le fait de ne plus être dans cette situation faisait déjà que toute l'adrénaline me quitter me rendant dans un état plutôt second alors qu'on ajoute en plus différente informations, donné et on me retrouve totalement dans ma bulle.

Elle, eux les entités … est-ce que … comment …  
balbutiai-je

J'essayais de e donner du sens à mes paroles. Mais à chaque fois, une nouvelle phrase venait en tête avant que la dernière soit terminer. Dans une grande et dernier gorgeait de coca-cola, mon cerveau ce remis deux secondes en activité avant de pouvoirs enfin placé correctement une phrase :

Du coup, les entités sont les gentils, les monstre les méchants et moi dans tout ça je suis quoi ?  il était limite aux bords des larmes
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MessageSujet: Re: Once upon a nightmare   Once upon a nightmare - Page 2 EmptyJeu 07 Fév 2019, 14:31

Moi aussi j'ai besoin de me soigner...

La réponse avait été honnête et empreinte de désespoir, visiblement Théo était complètement perdu. Ben lui laissa le temps de se remettre un peu des émotions qui l'avaient assaillies pendant la discussion. Tout ce qu'il disait changeait complètement sa vision du monde, pour ainsi dire toutes ces explications lui faisaient bien plus de mal que de bien, mais il considérait qu'à long terme la réussite de cette thérapie dépendait de son honnêteté à cet instant. Les éléments les plus rassurants, en soi, c'était la direction qui les lui apporterait. Ben se contenta de l'observer en souriant, attendant patiemment sa réponse à la précédente question. Il allait devoir à présent se charger de le rassurer sur les éléments qui l'effrayaient le plus.

... Le fait de ne pas pouvoir comprendre et de gérer la situation j'imagine, quoique c'est logique que les monstres mythiques aient été un jour réel...
Logique, je ne sais pas, certains ne sont vraiment que des histoires. Par exemple la dame blanche c'était juste une compilation d'hallucinations et de cas particuliers.

Il ponctua sa phrase d'un petit gloussement moqueur, visiblement amusé par les créations qui pouvaient être faites dans le contexte des légendes urbaines. Théo cependant ne partagea pas cet amusement, se plongeant dans une profonde réflexion, empreinte d'angoisse et d'hésitation. Il était loin, très loin dans ses pensées, peut-être se remémorant ce qu'il venait de vivre avec effrois. Ben se pencha un peu en avant sur ses genoux, toujours gardant son léger sourire encourageant alors qu'il s'assurait du bien être de son patient. La fatigue - que dis-je - l'épuisement se lisait sur le visage du rouquin. Plus pâle que la lune, les traits creusés, des valises noires sous les yeux, on aurait dit qu'en une nuit il avait pris vingt ans. Ses muscles avaient presque des soubresauts suite à tous les efforts qu'il avait dû faire pour se traîner jusqu'ici. Il allait entrer dans le bureau de la direction en rampant à ce rythme.

Elles... Euh... Les entités... est-ce que... comment...

Le rouquin balbutiait sans que rien ne sorte. Ben ne dit rien cependant, il s'abstint de toute remarque et de toute proposition. Après quelques secondes de réflexions, il se releva cependant, contourna la table, et au lieu de rester sur le siège d'en face s'assit sur la place à côté de Théo sur le canapé, lui accordant toujours le même sourire.

... Du coup, les entités sont les gentils, les monstre les méchants... Et moi dans tout ça, je suis quoi ?

Ben regarda Théo droit dans les yeux, souriant doucement. Il prit quelques très courtes secondes sans rien dire, mais ne sembla pas réfléchir, répondant très naturellement, d'une voix dont la douceur défiait la plus délicate des soies :

La question de l'identité nous revient complètement. Théo. Tu es Théo, c'est tout ce qu'il y a à retenir dans tout cela. Nous n'avons pas tous des rôles dans cette histoire, même connaître les entités ne me donne pas un rôle particulier. A moins que punching ball mental de Jeffrey te semble un rôle acceptable ?

Il sourit de plus belle, se penchant pour récupérer sa bouteille de limonade avec laquelle il joua des ongles sur le verre, continuant de parler naturellement. Le mouvement de ses doigts sur la surface transparente était lent, élégant, appliqué.

Dans tout ça tu aurais pu être un homme qui a, dans ses souvenirs, fait un cauchemar extrêmement réaliste et s'est juste réveillé en sueurs dans son lit. Mais si tu es là, c'est que la direction a pensé que tu vivrais bien mieux d'être au courant. Ca peut prendre du temps, mais on s'y habitue. Finalement, ils sont plutôt sympathiques quand on apprend à les connaître. Tu sais que Jeffrey est très bon aux jeux vidéos ? Je n'ai jamais réussi à le battre sur un FPS, c'est frustrant !

Sa voix était partie dans les tons plaintifs alors qu'il quittait son sourire pour prendre un air profondément outré. L'ambiance avait complètement changée alors qu'il se mettait à parler des entités comme si c'étaient de simples camarades de classe d'un quelconque lycéen.

La dernière fois, je suis allé leur rendre visite pour amener ses gouttes à Jeff, il en a besoin pour ses yeux, et il était en train de jouer avec Jack. Je sais pas comment il fait pour voir quoique ce soit du jeu, mais apparemment ils avaient une égalité parfaite. Tu y crois toi ? Pourtant quand je joue avec Jack je le bats à chaque fois ! Enfin, cette fois Jeff m'a proposé une partie mais j'étais déprimé rien qu'à voir ça, en vrai ils doivent me voir comme un vieux, ils me prennent pas au sérieux, hein ? Même Mary, comme elle est la plus ancienne selon nos registres elle m'appelle gamin quand elle me croise devant l'église, c'est incroyablement frustrant !

Il but une gorgée de limonade, l'air boudeur alors qu'il se laissait enfoncer dans le canapé, lâchant un long soupir de désespoir. Il sourit alors légèrement, reprenant son calme :

Je pense que tu sous-estimes ta capacité de compréhension, Théo. Tu as parfaitement compris tout ce qu'il se passait jusqu'à présent, sinon tu ne serais pas là. Donc, finalement, à la question de qui tu es... Je dirais que tu es exceptionnel. Ca va te faire beaucoup de changements, mais tu vas en découvrir beaucoup plus sur toi. Et... Oh ?

Alors qu'il s'apprêtait à continuer dans ses explications, une lueur s'éclaira sur le bureau de Ben. Celui-ci se redressa, se dirigeant vers celui-ci. C'était visiblement son combiné téléphonique interne qui s'était éclairé. Il appuya sur l'interrupteur.

Oui ?
Le garçon est arrivé ?
Oui, Théo est dans mon bureau. Je le fais monter ?
Je vous en prie.

La voix de l'homme qui avait parlé au téléphone avec Théo se tut, et Ben retira son doigt de l'interrupteur, se tournant vers Théo avec un sourire.

Bon, il va falloir se rendre à l'ascenseur de nouveau !
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MessageSujet: Re: Once upon a nightmare   Once upon a nightmare - Page 2 EmptyVen 08 Fév 2019, 20:17

J'étais tellement perdu dans mes pensés et dans ma vie que j'avais l'impression que tout était en train de me filer entre les doigts. J'avais l'impression de ne plus avoir d'impact sur mon environnement. Mes yeux avaient pourtant arrêter leurs courses poursuites à travers la pièces en quête du moindres événement paranormale. J'avais réussi à me concentré pour l'écouté et surtout pour capter sa voix comme unique  centre d'intérêt. Si on m'avais demander ma religion à ce moment précis, j'aurais certainement répondu Bentholique. C'est mots était une des seules sources qui me donner des réponses à toute mes question. Et le sucre aidé pas mal au fait de pouvoir de nouveau pouvoir avoir consciences des choses malgré le fait que ça me rendais plus actifs. Le sucre, c'est le bien. J'étais dans un état assez bizarre où tout et son contraire pouvait avoir lieu quasi simultanément dans mon esprit. Je buvais une nouvelle gorgées pour essayer de m’éclaircir la gorge, pas de bol, la boisson semblait m'arracher les parois.  

Ben venu s’installer à côté de moi. Étrangement, ça faisait du bien de ce sentir à proximité de quelqu'un. Ça donnait l'impression d'être plus proche, de ne plus être seul face à la situation. J'avais réussi à articuler une phrase avec toute la peine du monde, mais il avait fait preuve de patience face à mon air indécis. J’eus un léger mouvement de réflexe pour essayer de m'éloigner sans pour autant réellement bouger. J'étais craintifs d'un côté et de l'autre, il m'aurait tendu les bras, je n'aurais pas hésité un instant avant de me jeter dedans. Son sourire avenant, ni forcé, ni abusivement heureux était apaisant. Il était bon dans ce qu'il faisait car j'étais totalement sous son charme. Son regard franc et pleine d'assurance était tout le contraire du miens, hésitant et fuyant. J'avais du mal à soutenir son regard si fixement encrée dans les miens alors qu'il répondre avec une sincère honnêteté :

La question de l'identité nous revient complètement. Théo. Tu es Théo, c'est tout ce qu'il y a à retenir dans tout cela.

On va dire que je suis un simplet, mais rien que le fait qu'il me dise cette simple face me faisait légèrement sourire. De façon naturelle comme si on venait de me rendre ma liberté alors que personne ne me l'avais enlever. C'est effrayant de voir à quels points l'esprit peut embrouiller le corps. Je me décrispée sur mon coin de canapé, fait à l'idée d'avoir Ben à met côté et le fait que malgré toute cette histoire, je rester complètement indem. Je l'écoutais avec attention alors, qu'il poursuivait d'une voix calme qui avait le don de m'apaiser :

Nous n'avons pas tous des rôles dans cette histoire, même connaître les entités ne me donne pas un rôle particulier. A moins que punching ball mental de Jeffrey te semble un rôle acceptable ?
Je préféré être un punching ball mental plutôt que la poupée sexuel de Jack !

J'avais répondu d'un souffle. Jeff était celui qui m'avait le plus marquer physiquement mais, dont mes souvenirs était les plus vagues. J'avais passer moins de temps avec lui qu'avec Bloody Mary et, il ne m'avait pas marqué plus que ça, faut dire qu'avec Jack qui m'avait littéralement sauté dessus comme si j'étais une petite catins prête à me faire dévoré tout crus, Jeff aurait dû y aller pour être plus impressionnant. Pas que je ne le trouvais pas impressionnant, son sourire à la joker pourrait hanté mes cauchemars, si encore la frimousse faussement adorable de Jack n'était pas prédominante. Oui je suis une vierge effarouchée et peureuse. Je me soignerais un jours, mais d'abord j'avais plus urgents à essayer de traité.

Dans tout ça tu aurais pu être un homme qui a, dans ses souvenirs, fait un cauchemar extrêmement réaliste et s'est juste réveillé en sueurs dans son lit. Mais si tu es là, c'est que la direction a pensé que tu vivrais bien mieux d'être au courant.

Donc en résumée, une organisation dont je ne sais absolument rien et que j'ai rencontré y à peine quelques heures si on compte le premier coup de file à décidé de ma vie en choisissant de me faire venir ici. Je le savais, je suis chez big brother. Je prenais une nouvelle grande inspiration en essayant de chasser une nouvelle fois mes angoisses naissantes. Non, ce n'était pas des personnes qui avait formatée des projets sur plusieurs centaines de millions de personnes. C'est juste des gens qui se sont retrouver face à un cas et qui ont chercher à lui donner la solution la plus adaptée, comme un médecin face à son patient. Je n'étais pas très sur de ma comparaison, mais ça avait l'avantage de me faire reprendre une respiration plutôt normal. De toute façon, si j'avais fais un rêve pareil et que je m'étais réveillé seul, j'aurais certainement psychothé pendant des années tout en refusant de dormir seul dans mon lit. Donc, je vais me soumettre à ceux qui savent, je préfère avoir un pieds dans la partie plutôt qu'être sur le banc de touche.

Ça peut prendre du temps, mais on s'y habitue. Finalement, ils sont plutôt sympathiques quand on apprend à les connaître. Tu sais que Jeffrey est très bon aux jeux vidéos ? Je n'ai jamais réussi à le battre sur un FPS, c'est frustrant !

Mon regard resta un moment choquer face à cette révélation. Fixant le type à mes côtés comme un extraterrestre. Il venait sérieusement de dire ce que je venais d'entendre, en plus son petit air plaintif me semblait irréel. Ça semblait tellement naturelle pour lui de dire ça comme ça, comme ci c'était la première chose à laquelle ont pouvait pensés en pensant à Jeff. J'étais obligé de faire un effort de mémoire pour essayer de l'imaginer avec une console entre les mains, voir rien que la manette. C'est fou comme de l'extérieur ça donner un type pas du tout à l'aise qui semblait plus à un escrimeur qui se serait tromper de côté de l'écran. Ben commençait à me détailler sa petite vie avec les entités comme s'ils s'agissait de personne totalement normal, des amis de longues date. J'imagine qu'avec le temps ont peu s'habituer à tout, mais je n'étais pas certains de vouloir m'habituer à ça, personnellement.

La dernière fois, je suis allé leur rendre visite pour amener ses gouttes à Jeff, il en a besoin pour ses yeux, et il était en train de jouer avec Jack. Je sais pas comment il fait pour voir quoique ce soit du jeu, mais apparemment ils avaient une égalité parfaite. Tu y crois toi ?

Non, j'y crois pas. Je peux pas croire que Jack puisse jouer à des jeux vidéo alors qu'il n'avait même pas de yeux pour voire et qu'il agresse des pauvres innocent. D'ailleurs, y a plusieurs question que je me pose, en quoi Jack peut-il voir sans voire, pourquoi Jeff à besoin de goûte et pourquoi Bloody Mary était avec ses deux ? Là dernière à strictement aucune rapport avec ce que Ben était en train de me raconter, mais fallait avouer que je la voyais mal jouer aux jeux vidéo avec les deux autres, voir même faire partie d'un groupe composer de ses trois-là semblait compliquer. Ben continuer de ce plaindre, comme si j'avais une vague idée de ce qu'il pouvait bien vivre entre eux...

Pourtant quand je joue avec Jack je le bats à chaque fois ! Enfin, cette fois Jeff m'a proposé une partie mais j'étais déprimé rien qu'à voir ça, en vrai ils doivent me voir comme un vieux, ils me prennent pas au sérieux, hein ? Même Mary, comme elle est la plus ancienne selon nos registres elle m'appelle gamin quand elle me croise devant l'église, c'est incroyablement frustrant !

Qu'est-ce qu'il foute devant un église ? J'imagine le pauvre pasteur avec ce genre d'entité devant leurs portes. Il crierait aux diable, à la fin du monde, où s'il le fait pas, je cris à la théorie du complot. Je regardais Ben se renfrogner avec son air boudeur, comme un enfant qui serai vexé par la réaction des adultes. Il semblait relativement bien s'entendre avec les trois entités. Je le regardais s'abreuver alors qu'il reprenait la conversation cette fois-ci en me ciblant comme sujet dans son discours.

Je pense que tu sous-estimes ta capacité de compréhension, Théo. Tu as parfaitement compris tout ce qu'il se passait jusqu'à présent, sinon tu ne serais pas là. Donc, finalement, à la question de qui tu es... Je dirais que tu es exceptionnel.

C'était flatteur mais je ne suis pas sur qu'écouté une personne parler de sa relation avec des entités face de moi une personne exceptionnel. Ca pouvait faire de moi un fou ou un illuminée de croire ce qu'il racontée (et à ce moment on était deux, parce que c'est Ben qui raconté sa vie), ce qui en soit, si on ce bases uniquement sur le vocabulaire fait de moi quelqu'un d'exceptionnel. Enfin, à ce compte j'aurais préféré être Albert Einstein plutôt que juste Théo. Je rougissais légèrement à son compliment même si je ne savais pas si je pouvais réellement considéré ça comme tel. Je buvais une nouvelle gorgée alors qu'il finissait de m'expliquer que ma vie aller suivre un assez grand bouleversement. Doux euphémisme, j'avais l'impression d'avoir fait demi-tours sur l'autoroute la plus fréquenté du monde sans mettre percutés qui que ce soit.

Et... Oh ?

Je redressais mon bout du nez vers lui, suivant sa silhouette qui quitter le canapé pour aller à proximité de son bureau. Il semblait avoir remarquer quelques choses. Je n'y prêté pas attention, buvant une nouvelle gorgé alors qu'une nouvelle voie ce fit entendre :

Oui ?
Le garçon est arrivé ?
Oui, Théo est dans mon bureau. Je le fais monter ?
Je vous en prie.

Je déglutie avec difficulté en ayant bien compris que j'avais terminer ma pause. Je ne savais pas encore à quels sauces, ils allaient me manger. Je jeter un regard inquiet vers Ben qui me rendu son sourire doux comme pour me rassurée, m'invitant à me déplacée avec délicatesse :

Bon, il va falloir se rendre à l'ascenseur de nouveau !
D'accord...

Ma voix semblait plaintif et pas vraiment emballée par cette idée. Vous voulais pas plutôt me laisser là sur ce divan moelleux et confortable, je suis certains que j'arriverais à finir ma nuit surtout si Ben continue de me parler de sa voix apaisante, je pense que je pourrais enfin dormir. La nuit place me mettait encore plus les nerfs en pelote que ce que j'avais déjà. Je devais reprendre mon souffle et chasser mes angoisses. Je n'allais pas faire grande choses, simplement prendre un ascenseur pour aller parler à quelqu'un qui visiblement savait mieux que moi ce qui était bon pour ma santé mentale. A ce moment précis, je pense que tout le monde est mieux qualifié que moi pour géré si j'ai ou non des problèmes mentaux. J'hochais timidement la tête face à son engouement, récupérant toute mes affaires comme s'il me s'agissait des dernières parcelles de ma vie. Je me redresser en gardant ma canette contre moi. Le sucre aller être mon allié ! Puis me dirigé d'un pas assez naturelle, quoi que un peu hésitant vers la grosse boite de sardine. Génial, j'ai du Patrick Sébastien dans la tête :

Tu vas rester avec moi ?

Ca faisait vraiment gamin pleurnichard. J'avais l'impression d'être convoquer dans le bureau du principale et que je supplier mon grand-frère de m'accompagner pour me protégé du méchant directeur. Mon regard glissa légèrement sur le côté, fatiguer, en vrai je pense que le directeur pourrait me dire tout ce qu'il veux, tant que j'étais à peut-près sur du fait que j'étais en sécurité, j'étais un peu près à affronté tout et n'importe quoi... Quoique, je retire, je suis pas près à refaire un tour de moto avec Mary, en vrai y a pire y a ce faire tripoté par Jack...Va pour le tour de moto avec Mary en faite ! J'attendais l’assesseur silencieusement et le rester jusqu'à arriver à l'étage supérieur, où un peu perdu, je jetais un regard vers mon accompagnateur. Il était un peu ma bouée de sauvetage dans cette nuit agité. Osant à peine mettre un pieds en avant quand la porte métallique s’entrouvrait sur l'étage supérieur.
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MessageSujet: Re: Once upon a nightmare   Once upon a nightmare - Page 2 EmptyDim 10 Fév 2019, 11:37

Comme un enfant martyrisé, Théo se releva en tenant ses affaires serrées contre lui. Les sacs étaient bien ancrés sur ses épaules, sa canette était serrée entre ses doigts tremblants, contre son torse. Il avait l'air de prendre une grande inspiration pour se donner du courage, mais visiblement ce n'était absolument pas efficace. Ben laissa échapper un soupir rieur, ce n'était pas par moquerie, un peu de dépit tout de même face à son comportement, mais personne n'aurai pu lui jeter la pierre : il n'y avait pas moyen de réagir de façon naturelle à tout ce qu'il s'était passé. Enfin, c'en était quand même à se demander même comment il avait fait pour mettre un pied dehors et se décider à se rendre dans un bar le soir venu. Peut-être le surnaturel avait-il été trop présent pour qu'il s'en remette, mais tout de même... Espérons que la suite des événements lui offrirait une base saine et rassurante à laquelle se raccrocher tant bien que mal.

Ne voulant insister sur quoique ce soit, Ben se contenta de prendre les devants pour sortir du bureau. Il attendit qu'il en fut sorti également pour éteindre les lumières et fermer la porte, et le suivant de près il le ramena jusqu'à l'ascenseur dans lequel ils entrèrent. La boîte en métal était tout de même spacieuse, après tout il s'agissait d'un ascenseur d'entreprise. Ben amena sa main évidemment vers les étages les plus élevés, mais comme pour briser un cliché il appuya uniquement sur le second plus élevé. L'ascenseur referma ses portes dans un lourd silence. Pas de musique pour faire patienter, juste le ronronnement du moteur de la machine. Théo était presque collé à Ben, absolument pas rassuré alors que la machine commençait tout juste à monter. Ils n'avaient pas eu à attendre qu'elle vienne évidemment, ils étaient probablement les seules personnes actives des étages, du moins parmi celles qui se déplaçaient entre eux, les employés nocturnes avaient plutôt tendance à rester à leur étage et le secrétariat ne permettrait pas l'entrée de n'importe qui dans les bureaux.

Tu vas rester avec moi ?

La voix était tremblante, craintive, et parfaitement suppliante. Ben tourna la tête vers Théo, clignant des yeux. Il tenait dans ses bras un dossier qu'il avait emporté parmi ceux qui étaient sur son bureau, un assez gros tas de feuilles reliées tant bien que mal en vérité. Il releva la main pour jouer avec ses cheveux qui formaient une sorte de touffe indomptable juste au dessus de son front, peut-être à cause d'une sieste malencontreuse au bureau : ce ne serait pas étonnant avec les fauteuils qu'ils avaient dans leur pièce personnelle.

Je suis supposé laisser un dossier et te laisser entrer... Je n'ai pas d'ordre particulier pour ce soir, je comptais rentrer chez moi, je peux sans doutes attendre devant l'ascenseur. De toutes façons si on te propose d'aller dans un autre bureau je pourrais servir de guide !

Il accompagna la phrase d'un sourire, mais Théo s'était déjà à nouveau tourné vers la porte de l'ascenseur. Il semblait être dans l'attente effrayée de l'ouverture de celle-ci, et à dire vrai il n'attendit pas très longtemps. La porte s'ouvrit, mais ce n'était pas à l'étage indiqué. Ben releva la tête, croisant le regard de l'homme qui y entrait. C'était un homme plus grand que Théo et Ben, mais pas de façon exagérée : il semblait juste très longiligne, long et élancé en somme. Il portait un costume très sérieux pour un employé de bureau, dans les tons gris requins, et avait une petite cicatrice au sourcil gauche, sous ses cheveux noir corbeau qui retombaient légèrement en avant. Ils étaient un poil longs, comme s'il ne s'en était pas occupés depuis un moment, mais il avait un visage impeccable, pas de trace, pas de marque autre que sa cicatrice, et surtout pas de barbe négligée. Il tenait dans ses bras un autre paquet de dossiers mieux organisés que ceux de Ben. Les deux hommes s'échangèrent un regard, et Ben lui sourit.

Salut Marshal. Quel étage ?
Le Doc m'a fait appeler.
Ca tombe bien, c'est ici qu'on se rend !
On ?

Marshal posa ses yeux sur Théo. Il avait un regard extrêmement profond, des yeux d'une grande finesse, tranchant comme des lames de rasoir. Ses iris étaient d'un bleu intense, un peu sombre, presque électrique. Il détailla le garçon en silence, ses traits de visage restant parfaitement froids. Il n'avait pas l'air menaçant, mais extrêmement professionnel. Ben, lui, restait parfaitement tranquille en sa présence. Il posa doucement sa main sur l'épaule de Théo comme pour s'assurer qu'il reste assuré.

C'est une des victimes, la direction l'a invité à en savoir plus pour ainsi dire. Théo, voici Marshal, c'est un de mes collègues. Il appartient à la section des chasses, donc c'est lui qui accompagne les entités quand ils ont besoin d'être encadrés.
Ou arrêtés.

Marshal tendit la main vers Théo alors que les portes de l'ascenseur se refermaient derrière lui.

Et je fais en sorte de mener à bien ma tâche. Bienvenue aux Bureaux.

L'ascenseur se remit à monter alors que Ben échangeait quelques mots avec Marshal. Ils parlaient simplement voiture visiblement, le psychologue prenait connaissance d'un problème de pot d'échappement de la Chevrolet de Marshal, et celui-ci se contentait de donner quelques informations sur les dernières évolutions.

Je dois prendre rendez-vous au garage...
N'en parle pas au Président, il ne faudrait pas qu'il te propose de te ramener chez toi après !

Ben rit de sa propre plaisanterie. Etonnamment, et malgré ses traits de marbre, Marshal esquissa lui aussi un sourire, ses paupières retombant sur ses yeux. Il avait de très longs cils malgré sa mâchoire très masculine.

Tu me serviras de chauffeur ?
Si tu n'as pas peur de mon bolide !
Celui qui se désosse sur l'auto-route ?
La résistance aux vents n'est pas son fort...

Ils échangèrent un rire à nouveau, puis les portes de l'ascenseur s'ouvrirent à nouveau. Les deux hommes s'avancèrent d'un même pas, même si Ben prit la précaution de se retourner pour s'assurer que Théo le suive. Marshal s'avança jusqu'au bureau. La pièce était particulièrement grande, elle ne prenait pas non plus tout l'étage, sans doutes d'autres pièces devaient combler le reste de l'espace, mais en tous cas elle était déjà particulièrement imposante. Il faut dire que l'ascenseur ne s'ouvrait pas sur un couloir mais directement sur un élégant bureau. Le sol était fait d'une jolie moquette bleu gris, coupée par un immense tapis qui prenait place sous les différents meubles centraux de la pièce, un grand carré vert d'eau qui donnait un certain punch malgré les murs couleur bois vernis, assortis aux autres éléments. Des jolis fauteuils de cuir marron étaient installés devant le bureau, même s'ils semblaient régulièrement déplacés : l'un d'eux était plus à l'écart et tournait presque le dos au bureau pour tout dire. Une jeune femme s'y trouvait d'ailleurs.

C'était une demoiselle à la figure assez fine, elle devait être lycéenne en apparence, peut-être un poil plus âgée en admettant la lueur de maturité dans son regard, mais son style vestimentaire n'aidait pas à cette supposition. Elle portait une chemise noire avec une petite cravate rouge lie de vin, sans manches, laissant ses jolies bras descendre le long de sa petite poitrine, dévoilant des mitaines montantes en résilles et sa manucure rouge intense croisée sur ses cuisses. Elles étaient couvertes uniquement d'un collant résille également, visiblement intentionnellement abîmé par endroit, et à peine caché par une jupe rouge à carreaux noirs. Ses charmants escarpins rouges brillaient à ses pieds, ses jambes croisées alors qu'elle observait Théo avec un sourire sur ses lèvres peintes de rouge, parfaitement assorties aux montures épaisses de ses lunettes intellectuelles qui cachaient à peine la couleur vert discret de ses yeux. Ses cheveux noir corbeau étaient sans doutes une couleur, en tous cas ils étaient particulièrement bien soignés et attachés en une queue de cheval haute par une grosse pince rouge en forme de chauve-souris. Elle pencha la tête sur le côté avec un sourire très aimable : c'était visiblement la demoiselle qui était partie du cybercafé un peu avant Théo, laissant derrière elle ce mot au stylo rouge.

L'imposant bureau de bois sombre qui se trouvait un peu plus loin, sur lequel Marshal déposa son dossier, cachait en partie le corps de la deuxième personne présente, mais on devinait sa pose légèrement décontractée. Il avait visiblement les jambes croisées aussi puisque ses mains apparaissaient légèrement au dessus du bureau, accrochées à son genou sans doutes, et on se rendait vite à l'évidence que cet homme portait un incroyable costume intégralement blanc. Ses chaussures bleu nuit apparaissaient légèrement sous l'imposant bureau si on y faisait attention. En tous cas, cette tenue ne le mettait pas à ce point en évidence... Bien sûr, il aurait été difficile de rater cet homme tout de blanc vêtu dans ce bureau un peu sombre, mais rien n'était réellement mis en évidence chez lui. Il avait un visage anguleux, presque maigre, avec des lèvres très fines étirées en un sourire réservé. Ses yeux étaient fins, un peu petits, il était presque difficile de rater la couleur de ses iris noisette entre leur forme en amande et le fait qu'ils étaient un peu plissés par son sourire. Ses traits étaient creusés, son nez grec, il avait quelques marques très discrètes d'un début de vieillesse, il devait être dans le courant de sa trentaine. En tous cas, son teint plutôt pâle, comme d'un travailleur qui restait toujours enfermé dans son bureau, et ses cheveux platines coupés de près, ne lui donnaient pas une apparence très imposante.

Pour tout dire, il avait quelque chose d'incroyablement discret, très réservé, et s'il n'avait pas été assis derrière cet imposant bureau il n'aurait peut-être pas été confondu avec le Président des lieux...

Bonsoir messieurs. Théo, voulez-vous bien vous asseoir ?

Sa voix était telle que Théo l'avait entendu au téléphone : elle coulait comme l'eau clair, extrêmement discrète, presque faible, mais empreinte d'une telle assurance qu'on ne pouvait confondre cela avec une quelconque timidité. Peut-être une extrême douceur ? Ben s'avança à son tour, et déposa son dossier à côté de celui de Marshal, se faisant remercier par le Président. Il se pencha un instant, demandant s'il pouvait attendre afin de garder un œil sur l'état de Théo, et l'homme lui indiqua un fauteuil avec un hochement de tête. Marshal, pour sa part, sortit assez rapidement de la pièce, visiblement toujours occupé. L'homme au costume blanc posa ses yeux sur la silhouette de Théo, lui souriant.

Bonsoir à nouveau Théo. Tout a été assez rapide, nous n'avons pu nous présenter jusqu'à présent, acceptez mes excuses. Je me nomme Hildebrandt Kohl, chercheur en chef pour le Bureau. Avec un B majuscule. C'est ainsi que l'on nomme notre agence. Quant à cette demoiselle...
Judith.

La jeune fille qui se trouvait dans le siège le plus éloigné jusqu'à présent se leva du fauteuil et marcha jusqu'au bureau, faisant claquer ses petits talons. Elle releva légèrement sa jupe, la maintenant le long de ses cuisses cependant alors qu'elle se redressait pour s'asseoir sur le bord du bureau. Hildebrandt ne releva pas le geste, posant ses coudes sur le meuble et croisant les doigts devant lui pour y déposer son menton. Judith sourit de plus belle, jouant avec une mèche de cheveux.

Judith Medler. On s'est parlé au téléphone. Salut Théo ! J'adore ta coupe.

Hildebrandt lui adressa un regard amusé avant de reporter son attention sur le garçon.

Désolé pour l'attente, nous avons pris connaissance des résultats thérapeutiques pour les autres victimes. Tout le monde est rentré chez soi en bonne santé, comme si rien ne s'était passé. Si cela peut vous rassurer. Vous vous êtes sans doutes posé beaucoup de questions jusqu'à présent... J'aimerai les entendre, afin de savoir comment je devrais vous expliquer la situation.
Si cela te convient.

Les deux personnages sourirent calmement, attendant la réponse de Théo alors que Ben, à côté de lui, se mettait à l'aise dans les imposant fauteuils à la bonne odeur de vieux cuir.
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MessageSujet: Re: Once upon a nightmare   Once upon a nightmare - Page 2 EmptyVen 15 Fév 2019, 10:13

Ben ouvrit la marche, moi sur les talons pour évité d'être trop éloigner d'une présence humaine ''saine''. Il m’attend près de la porte et me fit passer en premier pour pouvoir fermer son bureau. J'avoue que je préféré rester à la lumière plutôt que proche de n'importe quoi de sombre. C'était pas un traumatisme, heureusement sinon ma vie aurait été un enfer mais, juste un mon côté un peu parano qui voulait toujours pas ce calmer malgré le fait que j'avais saisis que je ne risquais rien dans l’enceinte de ces murs. Une fois devant l’ascenseur je déglutie difficilement avant d'y rentrée. Mon accompagnateur avait l'air d'être à ses aises à l'intérieur alors que je trouvais à regardais avec attention le cadrant qui continuer de monté. Je l'avais limité coller, un peu plus et je serais littéralement dans ses bras. Quand je l'avais supplier dans une voix limite de chuintement de bébé, son regard s'était poser sur moi avec une expression assez surprise. Il pensais peut-être m'avoir assez mis en confiance pour évité que je me sentes mal à l'aise.

Il serra un peu son dossier sous le bras avant de laisser sa main de libre parcourir sa tignasse. Il avait l'air en pleine réflexion pour savoir quoi me répondre. Je l'aurais volontiers supplier à genoux si le fais de me mettre à quatre pas m'aurait pas totalement empêcher de me relever avec la pression de ascenseur et de ma charge. Il me répondu d'un voix parfaitement honnête :

Je suis supposé laisser un dossier et te laisser entrer... Je n'ai pas d'ordre particulier pour ce soir, je comptais rentrer chez moi, je peux sans doutes attendre devant l'ascenseur. De toutes façons si on te propose d'aller dans un autre bureau je pourrais servir de guide !

Je me sentais un peu égoïste du coup de l'obligée à rester avec moi alors qu'il avait sans doute d'autre chose à faire de sa nuit. Je rentrais ma tête dans mes épaules en cherchant à m'auto-encourager. Une chose très peu efficace. La machine amortis un ralentissement avant de totalement s'arrêter. Seulement, ce n'était pas le bon étage vu que le voyant était toujours éclairée. La silhouette était à contre jours quand les portes s’entrouvraient pour la laisser entrée. Mon visage était tout curieux même si craintif à l'idée que ce soit Mary ou Jack qui puisse y faire leurs entrés. Je fus rassurée en voyant une personne un peu plus grande que Ben (au moins c'était sur que ça ne pouvait être aucun des deux). Il était impeccable, ce fut le seul mot que mon esprit s'accorda à me donner pour le définir. Un homme en costume parfaitement repasser, une coiffure propre malgré la longueur de ses cheveux, un visage net sauf peut-être un cicatrice qui ne lui enlever rien à son portrait. Il en dégageait une certains prestant et un certains respect qui me rendais muet alors qu'il rentré à son tours dans la boite à Sardine.

Il était facile de comprendre qu'il s'agissait d'un autre employer, qui plus est une connaissance de Ben vu l'aimable sourire que ce dernier lui accorda (même si Ben semblait juste une personne souriante. Les deux hommes s'échangèrent des salutations avant que les portes ne referment. Le fait que Ben monté dans les étages supérieur semblait l’intriguer et il déposa un regard sur ma pauvre personne. J'avais pas réflexe relever les yeux en le sentant se poser non loin. Pas qu'il était un potentiel danger mais, je me sentais quand même à sa merci quoi qu'il décide de faire. Ses yeux était extrêmement profond au point de m'en donner presque le vertige. La pupille bleu me donner l'impression de me noyer. Je lui accordais un petit sourire, vraiment pas rassuré et sur de moi, ce à quoi il rester parfaitement insensible. Ben semblait sentir que j'étais totalement déstabilisé vu comme il posa sa main sur mon épaules comme pour me rassurée que je n'avais absolument rien à craindre. Inconsciemment, mon corps rester accrocher à ce contact tout en quittant finalement le ''Marshal'' des yeux.

C'est une des victimes, la direction l'a invité à en savoir plus pour ainsi dire. Théo, voici Marshal, c'est un de mes collègues. Il appartient à la section des chasses, donc c'est lui qui accompagne les entités quand ils ont besoin d'être encadrés.
Ou arrêtés.

Mon regard était remonté vers le visage de Ben qui se voulait toujours aussi rassurent. Même si je ne suis pas sur du fait qu'une entité puisse être arrêtés soit vraiment rassurant. Je croyais que c'était les gentils moi... Respire, je sais pourquoi il à dis ça, Ben me l'avait un peu expliquer et de toute façon, il était sans doute sous la protection de cette agence donc ils ne devaient pas être totalement libre de leurs mouvements. Dans un sens c'était assez triste et de l'autre parfaitement compréhensible, car pas sur qu'il est véritablement une place dans la société ''classique''. Demi-tours tête, cette fois-ci je détailler le Marshal qui avait l'air toujours aussi expressif. Il semblait plus avenant en me tendant la main pour me saluer. Une main que j'eus du mal à saisir ne sachant pas laquelle je devais tendre. J'avais faillit lui tendre celle avec la canette avant de me reprendre et de lui tendre ma main de libre. En vrai, il avait la main beaucoup plus large que la mienne et la poigne bien plus ferme.

Et je fais en sorte de mener à bien ma tâche. Bienvenue aux Bureaux.
Merci...

Je n'étais pas très sur d'avoir parfaitement réussi ma présentation. Les deux hommes finirent par ne plus faire attention à moi. J'étais soulager de ne pas attirée plus que ça leurs curiosités. J'étais fatiguer, la tête un peu lourd. Heureusement que j'avais du sucre et qu'on me forcé à bouger sinon je me serais sans doute endormis contre Ben perçait par leurs conversation. Tout les deux semblait avoir un intérêt partager par les voitures. Ils parlait calmement mais, je n'arrivais à suivre leurs flux de paroles. Mon esprit était rester accrocher au cadrant qui continuer de grimper. J'avais l'impression de monté jusqu'au ciel. Leurs rires légers me faisait prendre conscience que j'étais le seul à continuer à angoisser. J'essayais de calmer ma respiration qui était bloquer dans ma gorge en prenant une grande inspiration. Ce fut à ce moment-là que l’ascenseur s'arrêter enfin, le cadran afficha un chiffre hallucinant alors que les portes s'entrouvrait une nouvelle fois.

Les deux hommes reprirent les airs sérieux et s'avancèrent d'un même pas pour sortir de la boite à sardine. C'était impressionnent de les voir aussi cordonnée. Enfin, c'était assez logique, ont ne reste pas dans un ascenseur à moins d'être charger d'être groom. Je les suivaient avec deux pas de retard attirant le regard curieux de Ben. J'avais beau être terroriser à l'idée de l'avant, je redouter plus de rester seul. Je lui accorder un léger sourire sincère en venant me mettre à sa hauteur. On suivait tout les deux le Marshal qui avait marcher d'un pas assurée vers le bureau. Le dernier étage était une immense pièce sans couloir comme le fond certains bâtiment moderne. C'était bien la première fois où je voyais réellement ça de mes propre yeux et n'ont pas dans les pages d'un journal. J'eus un moment de recul en me rendant compte que je ne pouvais plus faire demi-tours. Derrière mois, les portes se referment et sceller mon destin. Je perdu mon sourire en me rendant compte à quel point cette pièces semblait immense contrairement à moi. Je me sentais un peu écraser par cette salle. Je pris une profonde inspiration en jetant un regard un peu perdu à travers toute la pièces.

La salle était richement décorée, tout du moins, ce n'était pas le genre d'endroit qu'on fréquenté qu'en ont été un petit étudiant venant d'une famille plus que moyennes. Les couleurs étaient bien aménagée pour rendre bien avec les meubles en bois. Les fauteuils semblaient assez confortable et marquer par une légère usure des pieds. Ils avaient l'air d'être régulièrement utiliser. Je dégluties une seconde fois en cherchant du regard des personnes humaines. La première qui figure qui me fit face était pratiquement au centre de mon champs de vision. C'était une jeune femme dont le visage me semblait familier. Mes paupières papillonnèrent quelques seconde en la décryptant un peu mieux. Je n'avais pas réellement fait attention à elle quand on s'était croiser. D'ailleurs, je n'aurais même pas pu me rappeler d'où on c'était croisé, même si la force des choses voudrait qu'on ce soit croiser au moment du cybercafé. J'eus un sourire jaune au moment de détourner mon visage de la demoiselle. Cette boite me suivait depuis un moment en faite, c'était bel et bien un complot. Je me suis pas jeter dans la gueule du loup, j’arrête pas d'essayer de me convaincre en me le répétant dans ma tête. Je m'étais fait embobiné dans une secte...

Finalement, je me désintéresser de la demoiselle pour laisser glisser lentement mon regard vers le bureau principal qui était l’œuvre majeure de la pièces. Évidement, le Marshal était situer devant en train de remettre ses différentes dossiers. Visiblement, il ne perdait pas de temps alors que je traîner dans mon analyse. L'homme plaçait derrière le bureau devait être le grand patron de cette organisation, le gourous de cette sectes. Je déglutie difficilement, étrangement, ma gorge semblait s’être totalement desséchée depuis quelques secondes. Mon regard finis par croiser la silhouette, particulièrement claire, du directeur. Il était poser de façon particulièrement décontracter sur son bureau. Il portait un costume blanc au contraire des tenus habituellement sombre des tenues de travail. Un blanc qui me brûler la rétine car, c'était le seul vêtement qui n'était pas sombre. La demoiselle porter bien une tenus avec des jolies nuances de rogues, mais ça rester marquer par la couleurs noir (même si techniquement le noir n'est pas une couleur).

Je me perdais à détailler ses traits, il n'avait pas le visage sévère de l'image archétype du patron ou l'air un peu rondouillarde de ceux qui aime bien profité. Il avait une prestance bel et bien présence malgré son air jeune, un peu rond même si ce n'était pas la même que celle du Marshal. Le Marshal était impressionnant avec son regard profond limite abyssale qui semblait capturée les personnes qu'il regarder. Sa droiture imposer de lui-même un certains niveau de standard envers les personnes qu'il aborder. Pourtant, son bureau renforcer son image de Patron. Il en avait la voix aussi en m'abordant sans crier garde, en parlant pourtant d'une voix agréable :

Bonsoir messieurs. Théo, voulez-vous bien vous asseoir ?

J'eus un moment de panique avant de m'avançait très légèrement. Suivant Ben qui encore une fois me servait de bouclier pour m'approcher du bureau. Je reconnaissais la voix qui m'avait parler un peu plus tôt. J'osais à peine à me poser devant le fauteuils, sur le bord près à sauté de ma place à la moindre choses. Je regardais Ben qui venait prendre place sur le fauteuils à côté et je fus automatiquement rassurer. Il allait pas partir. Je repris une respiration plutôt normale, me rendant compte qu'à force de chercher et de réfléchir, je l'avais couper. Un léger soufflement s'échappa alors que l'homme derrière son bureau m'accordant un regard doux, un sourire avenant en se présentant :

Bonsoir à nouveau Théo. Tout a été assez rapide, nous n'avons pu nous présenter jusqu'à présent, acceptez mes excuses. Je me nomme Hildebrandt Kohl,...

Ah tes souhait ! Je sais c'est de l'humour de merde mais, je n'avais absolument aucune idée de comment prononçait son nom ou son prénom. Je n'avais même pas réussi à retenir une syllabe correcte, de ce fait, je pense que je vais me contenté d'un Monsieur polie....

...chercheur en chef pour le Bureau. Avec un B majuscule. C'est ainsi que l'on nomme notre agence. Quant à cette demoiselle...
Judith.

Mon regard se tourna en direction de la voix qui venait de parler. C'était la demoiselle du cybercafé qui se redresser de son siège pour venir prend partie intégrantes dans la conversation. Elle devait être aussi grande que moi et aussi fine (mon égo en prend un coup). Elle était toute souriante en jouant avec une mèche de ses cheveux. Elle avait l'air toute à fait à son aises contrairement à moi qui était près à tomber de ma chaise. Son grand sourire marquer sa bonne humeur en se présentant de façon un peu plus complète :

Judith Medler. On s'est parlé au téléphone. Salut Théo ! J'adore ta coupe.
Ma quoi ?

Ma surprise m'avait couper dans mon stress. Je regardais la jeune femme avec curiosité en ayant porter machinalement une main à ma coupe de cheveux. Ma main essayaient veinement de replacer quelques méches avant de laisser tomber. J'étais pas particulière bien coiffé de bases, encore moins après la soirée que je venais de passer. La voix du directeur me semblait complètement hors sujet, non mais qu'est-ce qui ont mes cheveux ?

Désolé pour l'attente, nous avons pris connaissance des résultats thérapeutiques pour les autres victimes. Tout le monde est rentré chez soi en bonne santé, comme si rien ne s'était passé. Si cela peut vous rassurer.

Ah, c'est vrai que j'étais pas tout seul dans le bar. J'avais complètement zapper cet état de fait. Je regardais le directeur avec des yeux rond complètement ahurie. J'étais encore complètement confus vis à vis de ma coupe de cheveux. J'étais content de savoir que le barman allais bien même si intérieurement, j'aurais aimé être à leurs place. Je voudrais bien être chez moi et mettre cette histoire de fou loin dans mes souvenirs. Finalement j'étais toujours pas rassurée mais heureux de savoir que la terre entière ce porter mieux que moi... vraiment...

Vous vous êtes sans doutes posé beaucoup de questions jusqu'à présent... J'aimerai les entendre, afin de savoir comment je devrais vous expliquer la situation.
Si cela te convient.

Les deux personnages me souriaient calmement, en attendant une réponse de ma part qui ne venait pas. Je n'étais pas à l'aise avec tout ses sourires face à moi. J'avais l'impression d'être totalement déconnecté de la réalité depuis bien trop longtemps et que mon cerveau était gravement atteint. J'avais eu des tonnes de question en arrivant dans le bureau de Ben, alors que maintenant, je ne savais plus trop quoi demander. J'avais envie de laisser cette histoire de fou loin derrière moi. Je tourner la tête pour voir qu'à côté de moi, Ben avait pris ses aises et se sentais comme un poisson dans l'eau. J'aurais aimé être aussi bien dans mon propre siège malheureusement, j'avais l'impression d'avoir du charbon brûlant sous les fesses. J'étais mal à l'aise, étriquer dans mes vêtements et étrangler par mes affaires, un calvaire. Je chercher mes mots sans réussir à les trouver. Plusieurs fois, je pensais avoir trouver un bon début de phrase mais, je me reprenais avant de laisser sortir le moindre mots. J'essayais de faire le point sur tout ce que je savais, sur tout ce que j'avais retenus et essayer de chasser les affreuses pensés de sectes, de complot qui me polluer l'esprit.

Je...  J'ai à peut près compris cet histoire d'entité et de monstre, du coup c'est quoi le ''Bureau'' ? Une œuvre de charité pour les … ses créatures … ou une organisation top secrète à la men is white ?

Voilà que je me mettais à faire de l'humour mais au moins une fois lancer, c'était plus facile d'enchaîné les questions.

Comment vous pouvez savoir qu'une entités doit combattre quels montre ? Pourquoi leurs faire prendre des risque ? Comment vous faite pour que les gens ne s'en rende pas plus compte et qu'est-ce que je peux faire en sachant ça, je peux pas faire genre que rien c'est passer et rentré … nul part et mener une parfaite petit vie, si ? Je peux pas faire quelque chose pour me donner l'impression que ce n'est pas juste quelques chose d'incontrôlable ?

Je reprenais une grande respiration, j'avais parler sans m'arrêter d'un même souffle. Je me sentais suffoquer alors que je reprenais dans un murmure :

Pardon, j'ai les nerf à fleure de peau... je suis fatiguer …

Ça sonnait comme une mauvaise excuse, mais j'y pouvais rien si le sucre avait arrêter d'agir...
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